Heavy metal, Angleterre (Steamhammer/SPV, 2016)
NWOBHM. Parmi la myriade de groupes issus des scènes d’un metal renaissant, Vardis s’était distingué dès 1980 avec son premier album, 100 m.p.h sans jamais réussir à distancer sa concurrence directe. En 2016, Vardis revient après une très longue absence avec ce Red Eye prometteur. prometteur car cet album est bourré des mélodies et riffs joyeux et entraînants, d’un chant particulier et d’une énergie qui n’a pas changé. C’est sans doute là la plus grosse difficulté de Red Eye: bien que tentant de se moderniser, Vardis semble resté coincé en 1984. Il y a du plaisir de la part de Steve Zodiac, mais plus rien d’irrévérencieux. Il y a de la composition, mais le chant ne me convainc guère. Il y a du fun comme Back to school aux paroles un peu ridicules passé 50 ans) mais sur fond de riffs tellement classiques qu’on n’est guère surpris. Il y a du hard rock (Lightning man) et certains passages se veulent punk (The knowledge). Et il y a le clin deuil instrumental (200 m.p.h) à un glorieux passé venant sans doute boucler la boucle. Sympathique sans pour autant être remarquable, Red eye se laisse écouter avec plaisir et une certaine nostalgie.
Note: 7/10
Titre que je retiens : 200 m.p.h