Metal progressif, Italie (Autoproduction, 2022)
Les Italiens d’Evenflow n’en sont pas à leur coup d’essai puisque le groupe, formé à la fin des années 90 a déjà publié… 2 albums seulement, ainsi que quelques Ep. Est-ce suffisant pour parler d’une carrière? Certes non. Ils reviennent cette année avec un nouvel Ep au superbe artwork – on admire la pochette d’un certain Mickey avant de se plonger dans le contenu musical de ce Mediterraneo nous proposant 5 titres. Démarrant sur les chapeaux de roues avec un Ocean lies épique et symphonique, violent comme une tempête qui retouren bientôt au calme, le groupe étonne par le chant, mix masculin et féminin semble-t-il. Mais les crédits ne mentionne qu’un chanteur, ce qui, malgré un anglais difficilement compréhensible, force ici le respect. les titres sont variés, allant même jusqu’à des ambiances jazzy et cinématographiques (Leaves et ses cavalcades de piano) Cependant, si la prod est léchée et soignée, si les titres alternent entre douceur et fermeté, si les influences couvrent un panel allant des Who à Dream Theater en passant par Maiden, Evenflow proposent des structure souvent complexes, voire trop complexes. Et à trop vouloir épater, le quatuor noie son propos, et cela au risque de perdre son auditeur en chemin. Aller à l’essentiel et travailler l’anglais sont deux axes à explorer sérieusement avant de proposer un futur album.