France, Metal (Autoproduction, 2023)
Il y a une quinzaine d’années, en les Parisiens de Monolyth proposaient leur premier album de thrash/death, Catch the sun. Après , moulte aventure – dont un autre album, A bitter end – A brave new world (2018) – le combo revient avec We’ve caught the sun. L’observateur averti remarquera rapidement quelques similitudes avec le premier effort du groupe puisque le tracklisting est identique. Eh oui, Monolyth a décidé de revisiter son propre répertoire et réenregistré l’ensemble des 10 morceaux en y incorporant de nouveaux éléments musicaux, un son plus actuel et une interprétation qui, sans doute, suit les humeurs de ses interprètes, humeurs qui ont évolué en plus d’une décennie. Si la brutalité et la rage sont « toujours » d’actualité – on retrouve ces guitares incisives, ce chant à la fois doux et enragé, ces rythmiques puissantes et variées – cette initiative permet à chacun de découvrir ce groupe plus finement pachydermique que simplement monolithique. Il y a naturellement du thrash à foison mais également des influences hardcore US et metalcore. S’il est difficile pour ceux d’entre nous qui sont passé à coté de son grand frère et se trouvent donc dans l’incapacité de comparer les deux œuvres, We’ve caught the sun se révèle rapidement un album redoutablement efficace, aiguisé et tranchant à loisirs.