Walter TROUT: Survivor blues

Blues rock, USA (Provogue, 2018) – sorti le 25 janvier 2019

Quel plaisir de retrouver Walter Trout pour un nouvel album studio. Survivor blues débute avec Me, my guitar and the blues planant qui met en avant un musicien à fleur de peau. Totalement bluesy, évoquant par instant le regretté Gary Moore dans son jeu, Trout semble indiquer la voie qui va suivre. Pourtant, non, car dès Be careful how you vote, il se fait plus rock et direct, légèrement engagé aussi. On aurait sans doute apprécié un peu plus de prise de risque das les paroles assez répétitives et convenues (« Attention pour qui tu votes à chaque élection car celui que tu choisis pourrais bien te laisser tomber », on a lu mieux, non?) Mais peu importe au final, car Trout a la guitare qui démange et fait tout pour se soulager, passant d’une énergie à une autre avec un chant soul et sensible. on apprécie le duo avec Sugaray Rayford, autre bluesman américain à la voix en or (Woman don’t lie).  Tout au long de cet album Trout alterne blues, rock et soul, émotion et énergie. Please love me, Red sun, It takes time sont un coup de pied aux fesses, tandis que Nature’s disappearing, Something inside of me ou Out of bad luck sonnent plus comme une douce et tendre caresse. Voila donc un album qu’on écoute avec un réel plaisir, tendrement enlacés au coin du feu.

WALTER TROUT: Alive in Amsterdam

walter trout 2016Blues rock, USA (Mascot, 2016)

J’avoue mon ignorance: la première fois que j’ai entendu parler de Walter Trout, c’était il y a quelques semaines à peine, au cours d’une interview avec JD Simo  qui venait de tourner avec le bluesman. Quelques recherches plus tard, et voici qu’apparaissent quelques noms plus familiers: le guitariste a fait partie de Canned Heat, du John Mayall’s Bluesbreakers, s’est lancé en solo dès 1990 et a une discographie longue comme ça… Un petit, quoi… Lire la suite