Thrash, Australie (Mascot, 2016)
L’habit ne fait pas le moine… Mascot nous a habitués à nous proposer des formations de hard rock plutôt traditionnel, alors les guitares saturées et doubles-grosses caisses qui accompagne ce chant enragé dès Chronicles of the dead peuvent surprendre. Cependant, le message est clair: Meshiaak s’en va chasser sur les terres fertiles du thrash metal des (presque) débuts. Si Metallica ou Slayer ne sont jamais très loin, le groupe semble bien plus inspiré par la rugosité d’un Machine Head à ses débuts. S’il est naturel de se laisser guider par ses mentors, il est souvent judicieux de chercher à poser aussi tôt que possible les jalons de son identité. C’est ce que fait Meshiaak dès ce premier album, Alliance of thieves. Un titre fort à propos puisque le vocaliste et fondateur, Danny Camilleri, s’est entouré de Dean Wells (guitariste de Teramaze), Nick Walker (basse) et Jon Dette (qui a, entre autres, prêté ses baguettes à Testament, Slayer ou encore Anthrax). Un quatuor qui ressemble assez à une association de malfaiteurs, ceux qui braquent les double-croches! Le résultat est sans appel: l’ensemble, souvent agrémenté de sonorités électro et plus actuelles sans dénaturé l’esprit thrash, est compact, dans ta face et sans concession. On notera aussi, surtout, une production qui n’en fait jamais trop, mettant en avant les arrangements malicieux et une voix puissante. Ça va bouger dans les chaumières!
Note: 9/10
Titre que je retiens: Chronicles of the dead