BMG célèbre le légendaire label allemand NOISE RECORDS

NoiseC’est en réaction à l’explosion punk de la fin des années 70 que Karl-Ulrich Walterbach crée, à Berlin (ouest, la ville était encore séparée en deux par cette infamie de mur) le label Noise Records. Dès 1983, Noise tente de contrer le nouveau phénomène américain désigné sous le terme de thrash, et mené par Metallica, Exodus, Slayer… – en signant ceux qui vont bientôt s’inscrire dans la légende du heavy metal européen. Lire la suite

PHOTO DE LA SEMAINE: Kerry KING (SLAYER)

Kerry KING, Slayer, Paris le Zénith, 26 mars 2011

Kerry KING, Slayer, Paris le Zénith, 26 mars 2011

Chaud, chaud chaud! Slayer on stage, c’est toujours une tuerie. Quelques heures plus tôt, des représentants de Megadeth, Slayer, Mass Hysteria et Loudblast assuraient la promotion de la première édition du festival Sonisphere qui était parvenu à « faire le buzz » en réunissant ceux que l’on nomme – injustement car c’est selon moi restrictif – le Big 4 du thrash. En pleine tournée commune, ce soir là, Slayer cède la tête d’affiche à Megadeth. Et, pour les photographe, avec Slayer, il n’y a qu’une chose à craindre: que le groupe décide de jouer en guise des fameux « trois premier morceaux sans flash » ses titres les plus courts. Il y en a un paquet de moins de trois minutes! Alors on fait vite… Je testais encore mon Sony a-450, et fxé la vitesse à 1/125s. Ne maîtrisant pas encore très bien cet appareil, j’avais poussé la sensibilité à 3200 iso, et l’ouverture s’est automatiquement faite à F/6,3, avec mon objectif 18-55. Au delà de tout le côté gimmick du look de Monsieur King, la dominante jaune de ce cliché évoque la chaleur du concert, très réussi. Je n’ai pas souvent vu le groupe live, mais chaque fois, ce fut une superbe expérience. Vivement les festivals d’été!

BUFFALO SUMMER: Second sun

BUFFALO-SUMMER_2016Venus du pays de Galles, les Britanniques de Buffalo Summer nous proposent aujourd’hui leur second album. Ils bénéficient d’un soutien de poids puisque c’est UDR qui a décidé de les accueillir. Si ce n’est pas le signe d’une grande confiance dans le potentiel du quatuor, ça… Le label a le nez fin, et se projette désormais au-delà du simple slogan « the home of legends » qui le motive. Les Gallois se retrouvent donc au milieu d’une écurie composée de monstres tels que Saxon, Motörhead, Danko Jones et autres Annihilator. A l’écoute des 12 titres de ce nouvel album, il y a en effet de quoi être séduit: Lire la suite

LE BAL DES ENRAGES – TriptyK live

le-bal-des-enrages-triptik cd1-2016Punk, Rock, Metal… France (At(h)ome, 2016)

C’est désormais un rendez-vous incontournable que Le Bal Des Enragés nous propose. Tous les 3 ans, la joyeuse troupe composée de musiciens d’horizons variés (Lofofora, Tagada Jones, Parabellum, Loudblast…) se retrouve pour foutre le bordel sur un peu toutes les scènes possible au son de nombre de standards du rock énervé. Lire la suite

INTERVIEW DÉCOUVERTE: WORMFOOD

Rencontre avec Renaud Fauconnier (guitare) et Thomas Jacquelin (batterie) puis Emmanuel Lévy (chant). Entretien réalisé à Paris le 29 avril 2016.

Alors que Wormfood s’apprête à sortir L’envers, son fascinant nouvel album, trois de ses membres se sont prêtés au jeu de l’interview découverte pour Metal-Eyes dans une Machine du Moulin Rouge en proie à quelques fuites… Ambiance glauque de la chaufferie qui colle parfaitement à celle d’un album à découvrir d’urgence. (Note : Emmanuel nous ayant rejoints plus tard, son interview vient compléter celle de Renaud et Thomas)

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SIDILARSEN – Dancefloor bastards

sidilarsen 2016Fusion, France (Verycords, 2016)

C’est sympa, parfois, de découvrir un groupe dont on a entendu parler sans jamais avoir eu l’occasion d’en écouter le travail. Les Toulousains de Sidilarsen font partie de ceux-là et la surprise est d’autant plus appréciable avec Dancefloor bastards, leur nouvel album que je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Ce disque porte parfaitement bien son titre, mélangeant le rock brut, franc et direct à des sonorités plus électro. Mais surtout, au delà d’une musique d’apparence racoleuse, alternant entre « musique de boite de nuit » et rock indé, grunge et hard, les textes sont à mettre en avant. Sidilarsen y parle de la vie, mais également de ses horreurs, la guerre, la violence que l’être « humain » répend à travers la planète. Et ce Méditerranée damnée qui montre du doigt ce navire de mort pour âmes en quête d’un sanctuaire, cette exploitation de la misère de ceux que l’on préfère appeler « migrants » qu’humains en détresse… Spread it, Frapper la terre, Guerres à vendre… sont autant de dénonciations de la bêtise de notre espèce que Dancefloor bastards, Go fast, Sois mon rêve sont des odes à la vie. Entre engagement et amusement, sur des rythmes souvent joyeux et festifs, Sidilarsen nous offre un album particulièrement efficace.

SYR DARIA – Voices

syrdaria_voicesOk, le dessin façon Rorschach qui illustre la couverture de cet album est une intrigante invitation à découvrir le contenu musical qu’on imagine volontiers quelque peu… décallé. Ok, ce même contenu musical explique dès les premiers sons cette illustration: en regardant bien, on distingue un clown. Effrayant, de la famille de ceux qui ne vont pas permettre une réconciliation avec les clownophobes. Et il y en a quelques uns… Passons! Car Syr Daria nous propose, avec Voices, un album solide, bien produit qui donne envie de taper du pied. On sent l’influence des Metallica, Slayer, Maiden, Queensrÿche même et autre géants du genre. Mais ce n’est pas pompé, Syr Daria crée son propre univers sonore qui, s’il nous est familier comme l’Auguste ou le clown triste, nous entraîne dans son sillage. Le chant est déterminé, les rythmiques variées, les guitares tranchantes, élaborées aussi, rappellent parfois, et sans nostalgie, ce qui se faisait dans les 80’s. Les 10 morceaux ici proposés nous transportent du cirque à l’antiquité égyptienne ou grecque, ou dans des temps plus lubriquement modernes. Voices est un album efficace et plus que plaisant, bien que dans une veine des plus traditionnelles. Mais il est rassurant aussi dans le paysage métallique français.

Note: 7,5/10

Titre que je retiens: Hannibal

PHOTO DE LA SEMAINE: RED FRONT

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Marcello, Red Front, Paris, le Klub

En 2010, j’ai découvert, en ouverture d’ADX, Evil One. J’ai craqué pour ce groupe que je suis allé voir et soutenir live dès que possible avant qu’il ne disparaisse à mon grand désespoir (comment ça, « j’exagère »???). Ce soir-là, en plein cœur de Paris, je découvre la petite salle nommée le Klub: un sous-sol avec une loge où tu mets facile un groupe de 3 personnes sans son matos. Lire la suite

OCEAN – C’est la fin…

Ocean 2016Hard Rock, France (Axe Killer, 2016)

Océan, c’est géant. Oui, je sais, la rime est facile. D’apparence en tout cas, tout comme le sont, nous en reparlerons, les paroles de C’est la fin…, le nouvel album du légendaire groupe français. Nous avions laissé Océan (et oui, ça s’écrit avec un accent, c’est Georges Bodossian himself qui me l’a confirmé!) il y a presque 20 ans, après l’enregistrement de Ton dernier acte que le quatuor d’alors avait offert Lire la suite

INTERVIEW: RAGE

Rencontre avec Peavey Wagner (chant, basse) et Marcos Rodriguez (guitare). Entretien réalisé au Trianon  à Paris le 28 avril 2016.

C’est quelques heures avant de monter sur scène que Rage, l’un des plus anciens représentants de la scène métal allemande a reçu Metal Eyes. Peavey, le fondateur du trio, et son nouveau guitariste, Marcos, se sont livrés sans fard. Interview vérité à quelques heures du concert.

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