LIQUID BEAR: Second life

France, Rock progressif (Autoproduction, 2025)

Belle et étonnante surprise que ce premier album de Liquid Bear. Depuis 2018, année de sa formation, le groupe français a déjà acquis une certaine expérience et a publié deux Ep (Unwind en 2018 et Heavy grounds en 2021) avant de proposer aujourd’hui son premier album, Second life. Tout au long des neuf morceaux de cet album, Liquid Bear construit un univers sonore varié, quelque peu acidulé, souvent envoûtant, et parvient à mélanger des styles d’apparence opposés, comme le morceau titre qui, par ses riffs aussi lourds que légers et aériens, évoque tout autant Black Sabbath que Pink Floyd. Le quatuor sait, ose même, explorer une multitude d’univers sonores et parvient à entrainer l’auditeur avec lui au travers d’un rock très progressif, imaginatif et entrainant. Parfois incantatoire, à d’autres moments légèrement mélancolique, à d’autres instants simplement enjoué, toujours plus proche du rock que du metal, Liquid Bear, avec ce premier album, se pose comme un challenger très sérieux à découvrir d’urgence.

SAGA: Live in Hamburg

saga-2016Rock progressif, Canada (e.a.r. music, 2016)

Les amoureux de rock progressif vont être aux anges: Saga propose ce Live in Hamburg, double album enregistré en public en avril 2015. Loin du véritable best of que les Canadiens auraient facilement pu proposer, cet enregistrement – assez brut au niveau de la production avec des guitares un peu en retrait et un chant bien en avant – voit Saga s’avancer en terrain familier – le public semble tout acquis – et se permet quelques prises de risques, dès le début de ce concret ouvert avec (Goodbye) once upon a time, long de 11′. Un titre rare en live, et ce n’est pas le seul, d’où l’intérêt de ce second enregistrement public en trois ans, (le précédent paru en 2013 avait également été enregistré en Allemagne…) 16 morceaux figurent sur ce nouveau live. Difficile de résumer une si longue carrière en un seul concert – Rush ou Springsteen peuvent se permettre des concerts de 3 heures, mais pas tout le monde, bien que ce double totalise pas loin de 100′. Mais Saga reste un groupe à part qu’il faut apprivoiser tant ses compositions sont travaillées. Et je ne fais pas partie de ce public-là. Je ne suis pas un amoureux de rock progressif, n’ai jamais accroché à nombre de groupes de cette famille et m’ennuie rapidement, malgré excellence de l’interprétation qui saura séduire et satisfaire les fans, grâce à la présence d’indispensables classiques du groupe et, surtout de nombre .

Note: 7,5/10

Titre que je retiens: You’re not alone