HELLFEST 2017: l’affiche complète enfin dévoilée!

Deep Purple, Aerosmith, Linkin Park en tête d’affiche de l’édition 2017 du Hellfest qui se tiendra à Clisson du 16 au 18 juin 2017, ça peut séduire! Ajoutez-y Alter Bridge, FFDP, , Rob Zombie Sabaton, Saxon Trust Steel Panther, Slayer, Blue Öyster Cult, Sidilarsen, Myrath, Phil Campbell and the Bastard Sons, Pretty maids, Ugly Kid Joe ou – enfin! – Trust, parmi quelque 190 groupes et le tour est joué! Une affiche plus qu’alléchante qui tombe comme un cadeau de noël en avance et qui a de quoi, comme le promettait Ben Barbaud, satisfaire tous les appétits; dont ceux, voraces, des amateurs de Classic heavy rock, lecteurs de Metal Eyes.

Rendez-vous en juin!

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SCORES: The gate to leave

scores-2016Hard rock, France (Auto production, 2016)

Voici exactement le genre de disque qui me met dans l’embarras… Scores est un groupe français, auteur d’un Ep, On the road, paru en 2014, qui lui permet de tourner avec Sticky Boys, Headcharger ou encore les Anglais de Desolation Angels. Emplis d’une légitime confiance, les cinq proposent aujourd’hui The gate to leave, nouvel Ep 4 titres bourré de rockn’roll. Typé 70’s, empreint de Led Zeppelin ou d’AC/DC, les guitares, le groove et les rythmes sont efficaces, rentre dedans et, simplement roots. Les premières secondes de Good night émerveillent et font taper du pied. Les trois autres titres (Leave me now, très rock, et deux titres plus lents, proches de la ballade, What about your dreams et That’s the girl) sont tout aussi prometteurs. Mais… Passés les premiers accords, Benjamin Blot-André prend le micro. Et là, tout fout le camp. Le « chant » est plat, sans aucun trémolo, sans relief, sans âme. Une platitude linéaire doublée d’un anglais incompréhensible qui gâchent absolument tout. Je n’ai pas réussi à aller au bout d’un seul morceau tellement je trouve cette voix pénible… Bref, voici un groupe musicalement prometteur qui, selon moi, ne pourrait trouver une voie qu’avec une autre voix…

Note: 4/10

Titre que je retiens: aucun

SONIC WINTER: Party war on the killing floor

sonic-winter-2016Rock, France (Autoproduction, 2016)

Que voici une bizarrerie… Un ovni déjanté qui intrigue, interpelle et est à la fois étonnant et familier. Etonnant car Sonic Winter ose tout. Familier parce que les 14 chansons puisent dans la culture populaire, rock, hard, dance et plus encore. On y trouve des influenceS 70 (Black Sabbath ou Deep Purple sur Year zero, Straight in your face ou Beautiful queen of the golden east), 80’s avec des inspirations new wave et new age (Dead brain century carnival, I lose control), une époque où l’on découvrait les immenses possibilités offertes par l’abus de claviers et de synthé… Le chant est doux, pas vraiment rock, d’ailleurs, mais suffisamment agréable pour accrocher l’auditeur, bien que parfois on puisse se poser des questions (comme sur Saturday on Earth). Oui, Sonic Winter est un ovni musical, inclassable, voulu par les maîtres penseurs du groupe que sont Jean-Marc Millière (chant et guitare) et Francis Girola (claviers et chant) mentionné comme sound designer. Là, pardon, mais l’ensemble est sourd, mais on s’y fait. Les deux se sont entourés d’une pléiade d’invités venus de France, d’Ecosse, de Suède, d’Ukraine, du Canada, de Géorgie ou d’Italie. Z’imaginez bien que chacun a dû apporter sa touche pour créer un ensemble varié. Bizarre, vous avez dit bizarre? Et, finalement, fun. Eh, il y a même une reprise du Fils de Lucifer, titre culte de Vulcain, tout autant revisité que respectueux de l’original! Musique de boite de nuit et de concerts mélangés à recommander à tous les curieux.

Note: 8/10

Titre que je retiens: Le fils de Lucifer (forcément…)

RANGER: Speed and violence

ranger-2016Speed metal, Finlande (Spinefarm, 2016)

Les speedeux/thrashers finlandais de Ranger sont tombés dans la marmite du speed metal naissant des années 80. Speed & violence, leur second album en est la preuve par 9. De l’illustration de la pochette qui rappelle celle du Heavy metal maniac des Canadiens d’Exciter au contenu musical, on peut se demander si cet album n’est pas, en réalité, une trouvaille de fonds de tiroirs, au bon sens de l’expressiondu terme. Les 9 titres qui suivent l’intro sont taillés dans le moule du speed metal allemand et du thrash américain d’il y a 30 ans : rapide, agressif, fait de sang et de sueur, sans compassion ni compromis. tout ici parraitvolontairement « cliché ». Même la production sonne d’époque, ce qui peut soit être considéré comme nostalgique ou, au contraire – ce qui semble être le cas – totalement et volontairement minimaliste. Les textes sont empreints de cet esprit « satanique » (Demon wind, Satanic panic, Evil barrier) ou sanglants et guerriers (Speed & violence, Without warning, Lethal force, Night slasher, Shock troops, Last breath) qui fit tant couler d’encre. Après une grosse vague de groupes typés 70’s, Ranger marque-t-il le retour (encore) d’un esprit 80’s, décennie extraordinaire d’exploration et d’anticonformisme musical ?  Si l’énergie et l’envie sont bien présents, on a malheureusement l’impression d’avoir déjà tout entendu. Pour se démarquer, Ranger doit trouver son originalité, ce qui, tout en restant ancré dans ses influences 80’s, lui forgera une identité propre. Speed & violence reste cependant un album à découvrir et Ranger un groupe à suivre.

Note : 7/10

Titre que je retiens : Night slasher

Photo de la semaine: BLASPHEME

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Blasphème fait partie de ces légendes qui ont forgé le heavy metal hexagonal au début des années 80. Contrairement à Vulcain, Sortilège ou H-Bomb, incontestablement fédérateur, Blasphème était sujet à divergences d’opinions et divisions au sein du public. En cause, le chant haut perché de Marc Ferry qui réglera quelques comptes et remettra les pendules à l’heure sur Erreur de moeurs (Désir de vampyr, 1985). Disparu, comme tant d’autres, peu après le France Festival de Choisy le Roi (juillet 85), Blasphème se reforme et joue le 13 janvier 2008 au PMFF 2, dans une Locomotive où se retrouve le tout Paris du metal. Ce jour-là, RBO, Demon Eyes, Witches *, Still Square, No Return, Killers, Blasphème et ADX * se succèdent. Blasphème revient sur les devants de scène, tourne partout, enregistre un troisième et très attendu album (Briser le silence en 2010) et se retrouve au PMFF V le 12 janvier 2012, quasiment 4 ans jour pour jour après sa renaissance. Le Divan du monde, également complet, découvre un groupe remanié. Marc, pour des raisons de santé, a lâché l’affaire, remplacé ce soir par Olivier del Valle (Shannon) et Alexis (Hürlement). Découvrant mon nouveau boitier reflex Sony A450, ce cliché a été pris du balcon du Divan à 1/80 de seconde – j’avais réglé la sensibilité au maximum et suis surpris de n’avoir pas plus de bruit – avec une ouverture à F/5,6. Bien que cette photo soit légèrement floue, j’aime la complicité entre Pierre Holzhaeuser et Philippe Guadaguino qui s’en dégage et semble toujours intacte. Si  Blasphème est de retour au PMFF, c’est pour bouclé la boucle. Comme l’annonce Pierre, le groupe est re-né au PMFF, il a décidé de mettre un terme à son existence au même endroit. Seul bémol: on n’a toujours pas retrouvé trace de Régis Martin, batteur d’origine.

(*: groupes à l’affiche du PMFF VI, au Plan de Ris Orangis du 6 au 8 janvier 2017)

EKPYROSIS: The taste of shadow

ekpyrosis-2016Metal, France (Autoproduction, 2016)

Elle est pratique cette dénomination, cette étiquette de « metal moderne », non? On peut tout y mettre et son contraire. Seulement, bien qu’étant une simple étiquette, on y trouve souvent des formations qui naviguent aux limites du Heavy metal, du thrash, du death et du hard core. Ekpyrosis fait partie de ces formations et propose avec son album The taste of Shadow un mélange joyeusement bordélique et déterminé, puissant et alambiqué. Si, souvent, le propos est direct, on remarquera toutefois des guitares fines et précises de Julian Sendra et Fabien Espèche. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter l’intro et le pont de Selfish suicide, véritable petit travail d’orfèvre ou de prêter une oreille aux différentes constructions, variées, osées, que l’on rapprochera de l’esprit progressif. Un esprit metal et jazzy, en somme. Si on ne peut reprocher grand chose d’un point de vue musical ou technique, il faut en revanche noter le chant clair d’un Aurélien Renoncourt très limite, presque faux parfois, qui est doublé de hurlements issus de la gorge de Gabriel da Silva. Ombre et lumière, des entités qui clashent mais ne choquent plus tant c’est aujourd’hui courant. C’est donc bien plus sur la musique que je porte mon attention, un ensemble risqué, osé sans jamais tomber dans la démonstration. Une belle introduction.

Note: 7,5/10

Titre que je retiens: Selfish suicide 

SAXON live à Paris (le Trianon, le 14 nov 2016)

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Biff Byford l’avait annoncé lors du Download de Paris en juin dernier, Saxon s’arrêterait à Paris pour une date ajoutée à la tournée initiale. Et serait accompagné de Girlschool. A cette affiche, s’est plus récemment ajouté Last in Line, transformant cette soirée en une nouvelle trilogie metallique.

Le site web du Trianon annonçait le début du concert à 20h00. C’est donc tranquillement que je me rends sur place, effectue un changement de métro à Châtelet pour me retrouver obligé de faire demi-tour car une partie de la ligne 4 est fermée pour cause de bagage abandonné. Direction le métro direct le plus proche et un peu de marche à pied. J’arrive au Trianon, la salle n’est pas complète, je retrouve les copains qui me disent du bien de la prestation de Girlschool… Hein? Oui, les portes ont ouvert à 18h30 et les écolières ont joué à 19h pendant 30′. Tout raté! Merde, mais tant pis, on mettra ça sur le dos des concours de circonstances.

Last In Line

Last In Line

Last in Line. Après le retour de Thin Lizzy, certains membres originels de Dio se sont retrouvés formant une sorte de semi tribute band. « Semi » parce que Last in Line propose aussi, au milieu de reprises de Dio, des compos originales et plus personnelles. Tous les regards se braquent sur Vivian Campbell, premier guitariste du maître parti rejoindre Def Leppard. Pouvoir le voir de si près et l’écouter dans les conditions de quasi intimité qu’offre le Trianon est un pur bonheur. Viv’ est accompagné de Phil Soussan à la basse (remplaçant feu Jimmy Bain), Vinny Appice à la batterie. On aurait volontiers retrouvé Claude Schnell aux claviers, ceux-ci sont tenus par Erik Norlander, tandis que le chant est assuré par Andrew Freeman. On les attend sur ce terrain, et Last In Line ne déçoit pas: le groupe démarre avec le classique Stand up and shout, Viv’ et Phil sont en bonne forme, et l’on fini par se concentrer sur le chant. Difficile d’interpréter du Dio sans se confronter à la comparaison. Freeman ne cherche pas à l’imiter, et c’est tant mieux. Il met simplement sa voix puissante et mélodieuse au service de ces chefs d’oeuvre sans jamais en faire trop. Après la méfiance, l’expérience devient plaisir tout au long des Straight through the heart, Holy diver, The last in line ou Rainbow in the dark. Seuls – sans doute car découverts ce soir – Devil in me et Alreday dead, deux morceaux originaux – me séduisent moins, contrairement à Stargazer qui voit Phil Soussan emporter les suffrages du public en s’adressant à lui dans un français presque parfait. Ce titre vient conclure un set hautement sympathique.

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Quelques mesures du It’s a long way to the top d’AC/DC, permettent à Saxon de prendre ses positions. D’ailleurs, notons-le, plutôt que de perdre du temps avec une intro longue d’une chanson, les Anglais préfèrent économiser ce temps afin de pouvoir interpréter un titre supplémentaire. Ce soir, comme toujours pourrait-on ajouter, Saxon est en forme. Au lendemain de la date anniversaire des attaques terroristes ayant ensanglanté Paris, et à la veille de ce qui aurait dû être, un an auparavant, avec Motörhead et Girlschool (qui devaient jouer, enfin!, ensemble au Zénith de Paris le 15 novembre 2015), on peut se demander si cette date parisienne est le simple fruit du hasard… Peu importe après tout car assister à un concert de Saxon est toujours la garantie d’une bonne soirée. Le public ne s’y trompe d’ailleurs pas, les deux étages du Trianon étant ce soir ouverts pour une salle plus que correctement remplie. Démarrant comme souvent avec le morceau titre de son dernier album, Battering ram, Biff et sa bande enquillent avec du lourd  et du rare, comme ce Solid ball of rock, chanson issue du mésestimé album éponyme qui semble retrouver grace aux oreilles du public. Une première bonne surprise qui ne sera pas la seule puisque après le speedé Chasing the bullet, Saxon redonne vie à Stand up and be counted, plus joué depuis fort longtemps, à The eagle has landed pas systématique, ainsi qu’à Requiem (we will remember) en hommage, naturellement, à Lemmy mais aussi aux victimes du Bataclan (ce titre absent de la setlist initiale remplace ce soir Killing ground) Si SONY DSCles classiques sont évidemment de la partie (Heavy metal thunder, Strong arm of the law, 20.000 feet, And the bands played on, Denim and leather, Wheels of steel, Crusader,747 (strangers in the night), Princess of the night), le dernier né est également à l’honneur avec 3 extraits dont Queen of hearts présenté comme « The red queen » et sur lequel sont utilisés quelques samples.  Si la mise en lumière des premiers titres est décevante pour les photographes, la suite du concert est plus intéressante et lumineuse. Rien à dire toutefois au sujet du son, puissant et limpide à la fois, malgré quelques difficultés rencontrée par Paul Quinn au début de Sacrifice. On ne peut que regretter que la vraie surprise n’ai pas pu être offerte au public; malade, Fast Eddie Clarke, le premier guitariste de Motörhead, n’a pu monter sur scène pour y interpréter Ace of spades… Reste que, ce soir, une nouvelle fois, nous avons eu un Saxon impérial, majestueux et irréprochable d’énergie. Les jeunes formations peuvent en prendre de la graine!

PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS

phil-campbellatbs-2016Hard  rock, Pays de Galles (UDR, 2016)

Phil Campbell, désormais ancien guitariste de Motörhead, avait déjà laissé comprendre qu’il pouvait aussi tenter une carrière solo avec son récent projet All Starr Band. Alors que Mikkey Dee se fait engager par un Scorpions en « fin » de carrière, Phil, lui, confirme son projet en lançant son nouveau groupe Phil Campbell And The Bastard Sons pour lequel il s’entoure de ses fils (Todd à la guitare, Tyla à la basse et Dane à la batterie) et, Neil Starr au chant. En guise d’introduction, le quintette  propose un premier Ep de 5 titres foncièrement hard rock’n’roll. Après tout, c’est ce qu’a toujours fait Phil, même si on est ici à des années lumière de Motörhead. Quel intérêt d’ailleurs de répéter ce qui a été fait ? Au contraire, les enfants de bâtard se montrent ouverts d’esprit et laissent entendre des influences diverses. Le groupe puise autant dans le hard rock bien gras et biéreux (Big mouth, Spiders), le rock plus passe partout, le plus « radio friendly » avec des intonations vocales proches du  FM (Take aim) ou le punk sauce Ramones (No turning back), chansons la plus proche de l’esprit Motörhead. Life in space, qui conclue cet Ep est un morceau acoustique, calme, le plus à l’opposé de ce à quoi Campbell nous a habitués. Certes, on aurait espéré un album complet pour se faire une meilleure opinion, et l’on aurait aussi espéré trouver un titre, au moins, fédérateur, au refrain accrocheur et aux allures de hit potentiel. On se satisfera simplement de retrouver le taciturne guitariste gallois de retour aux affaires avec un projet fun et plaisant. A quand la scène (le groupe est en tournée au Royaume-Uni jusqu’à la fin de l’année) et un album complet ?

Note : 7,5/10

Titre que je retiens : No turning back

NIGHTMARE: Dead sun

nightmare-deadsun-2016Heavy metal, France (AFM, 2016)

Il va faire du bruit, ce nouvel album des Grenoblois de Nightmare… Il faut dire que depuis son retour sur le devant de la scène dans les 90’s, le groupe d’Yves Campion (basse) a su nous offrir des albums puissants d’un heavy metal sans concession et racé. Le départ brutal des frères Amore en a surpris plus d’un. Pas autant toutefois que l’annonce de la venue, au micro de Magalie « Maggy » Luyten en lieu et place de Jo. Pourquoi un tel choix? Yves s’en est expliqué lors de notre entrevue au Hellfest où nous sommes quelques uns à avoir découvert la puissance vocale et scénique de Maggy sur scène. Rassuré, c’est avec impatience que j’attends la confirmation sur CD de ces premières impressions. Autant dire que Dead sun fera taire les pessimistes et autres mauvaises langues. Car dès les premiers accords d’Infekted, le message est clair: Maggy en a. De la voix, et des ovaires. Une voix puissante, déterminée, elle s’amuse même à flirter avec le chant extrême sans jamais en abuser. La nénette s’impose dès ce premier titre avec un uppercut qui en dit long. Suivent une série de morceaux variés, Ikarus, le premier single en tête, Of sleepless minds plus power metal, Seeds of agony aux inhtonations thrashisantes et aux choeurs finaux d’enfants, Dead sun ou Tangled in the roots et leurs passages orientaux, le speedé Inner sanctum et ses doubles grosses caisses, ou encore Indifference qui évoque par instants le Egypt (the chains are on) de Dio autant que le Perfect strangers de Deep Purple… Au delà de la voix puissante, rugueuse, accrocheuse et de l’anglais de Maggy parfaitement maitrisé, on remarque aussi, bien plus que le travail des guitares  du duo composé de Franck Mililleri et Matt Asselberghs (tous deux désormais « anciens  » de la bande) totalement complémentaires, le jeu de batterie puissant, rentre dedans et impeccable du « petit nouveau » Olivier Casula qui, comme le confiait Maggy dans une récente interview « n’en met pas une à côté ». Dead sun n’est pas un simple nouvel album de Nightmare: c’est le disque d’un nouveau départ, d’une renaissance qui ne pourra être confirmé que si le quintette se donne les moyens d’aller vers son public, et de façon intensive.

Note: 9/10

Titre que je retiens: Seeds of agony

SYBERNETYKS: Dream machine

sybernetyks-2016Hard rock, France (Autoproduction, 2016)

Un nom futuriste, une pochette évoquant le regard du Terminator… nul ne sera surpris d’écouter un groupe qui allie la puissance du rock – hard – aux technologies musicales électroniques  que propose notre époque. Sybernetyks, pourtant, n’utilise que les instruments de base (chant, guitare, basse et batterie) et travaille sur les ambiances et effets pour un résultat étonnant. C’est la grande force de ce premier album, Dream machine, au son actuel, qui propose 12 chansons à la fois modernes et anticipatrices. Les textes sont réfléchis (amateurs de SF, vous allez être heureux, les titres parlent d’eux-mêmes: D.N.A., Genesis, Karma protocol, Satellite, Dream machine…), le chant passe partout, les mélodies efficaces. On regrettera simplement une légère perte de rythme par instants, compensée par des idées novatrices. Bref, malgré quelques faiblesses et longueurs à mi parcours, le projet est ambitieux, attire l’oreille et, par conséquent, mérite qu’on y prête attention,. Un essai à transformer.

Note: 7,5/10

Titre que je retiens; Disconnected