SAXON de retour au Zénith de Paris ! (ainsi que Nantes et Toulouse du 11 au 13 septembre 2025)

Saxon et Paris, c’est une longue histoire… Saxon et le Zénith de Paris aussi…

L’incontournable salle parisienne alors simplement nommée Zénith de Paris a été inaugurée le 12 janvier 1984. Construite en 1983, la salle avait pour objectif de remplacer cette vaste tente nommée Hippodrome de Paris qui a vu défiler les plus grands noms des années 70 au début des années 80 afin d’accueillir des groupes d’envergure internationale. Au fait de sa gloire, c’est Renaud qui est le premier artiste à jouer dans cetet salle d’un tout nouveau genre le 17 janvier 84, et y trouver résidence pour une série de 6 concerts!

Les Anglais de Saxon, qui viennent de sortir l’incontournable Crusader, sont quant à eux le premier groupe de la famille metal à investir les lieux en tête d’affiche – Verity ouvre pour les Anglais ce soir-là -avec un concert organisé par l’incontournable organisateur KCP (et ses méthodes largement discutées depuis…) Auréolés d’un succès grandissant, Biff et sa bande mettent sur pied un show complet avec un beau décor de château et un nouveau look qui ne plait pas forcément à tous – les USA sont clairement visés et Saxon étant en 1984 le principal concurrent d’Iron Maiden adapte un look plus « dans l’air du temps ». Les bikers permanentés comblent cependant leur public comme ils ont toujours su le faire. Energie et setlist imparable, la recette sera, et est, toujours d’actualité!

Saxon remplit ensuite le Zénith à deux reprises, le 11 octobre 1985 pour l’album Innocence is no excuse, puis le 2 novembre 1986 pour la tournée Rock the nations. Malgré un écho moindre de ces albums, les Anglais proposent des shows complets devant un public dense. Certaines mauvaises langues estiment même que le public s’est plus déplacé pour les premières parties que pour la tête d’affiche, et ce n’est pas entièrement faux. Pretty Maids en 1985 est un des plus gros espoirs du metal européen et, l’année d’après, les Japonais de Loudness attirent tous les regards.

Malheureusement, de « mauvais » choix et le renouveau de la scène metal voient Saxon perdre en notoriété. Le groupe va vivre une longue traversée du désert au cours des années 1990. Petit à petit, toutefois, le groupe se remodèle, survis sans jamais baisser es bras (Never surrender, un de ses morceaux phare) et, de Locomotive en Bataclan et autres Elysées Montmartre, pour ne citer que les salles parisiennes, sa persévérance paye. Si les Zénith ne sont plus de mise, le public se renouvelle. Au gré des ans, Saxon, toujours conquérant, entre dans la légende.

Il faudra attendre la tournée européenne Metal Masters, commune avec Judas Priest en tête d’affiche, pour que Saxon retrouve le Zénith Paris la Villette. Mais cette fois, c’est sans Paul Graham qui a pris sa retraite des concerts et a été remplacé par Brian Tatler, guitariste fondateur du légendaire Diamond Head. Ainsi, le 8 avril 2024, c’est une salle pleine comme un œuf qui accueille ces deux légendes anglaises pour une soirée exceptionnelle.

Après avoir enflammé le Hellfest en juin 2024 avec son Eagles and Castles tour (dont un CD live Eagles over Hellfest en témoignage arrive le 16 juin), GDP repositionne Saxon au Zénith, en tête d’affiche cette fois, dans le cadre de cette tournée qui se veut historique (les fans auront-ils un aperçu de ce show lors de son passage Heavy Week End de Nancy le 6 juin prochain ? Surprise!) En tout cas, ce 11 septembre – avec Sortilège en première partie – promet de marquer les esprits parisiens – sans oublier les deux autres dates organisées par GDP les 12 et 13 septembre aux Zénith de Nantes et Toulouse avec la même affiche. Superbe et simplement immanquable.

Les places sont en vente ici, à partir de 46,50€ :

www.gdp.frwww.ticketmaster.frwww.fnacspectacle.com

2025, année Saxon?

HEAVY WEEK END 2025: des nouvelles

C’est dans les locaux parisiens de Gérard Drouot Productions qu’une petite vingtaine de journalistes a été conviée à une conférence de presse pour échanger au sujet de la prochaine édition du Heavy Week End qui se tiendra à Nancy du 6 au 8 juin prochain. Quelques minutes après 18h, Olivier Garnier, l’attaché de presse de l’évènement, introduit Matthieu Drouot, directeur de GDP et organisateur de l’évènement. Une courte vidéo nous est présentée afin de situer l’évènement et, pour ceux qui n’étaient pas présent en 2024, se faire une idée du lieu et de l’ambiance.

Après avoir évoqué l’origine du HWE, ce dernier rappelle qu’aujourd’hui « le rock et le metal ont pris une grande ampleur et tout le monde ne peut pas aller à Clisson. Avec le Heavy Week End, on essaie de proposer quelque chose de nouveau« . Il rappelle que la première édition a accueilli près de 35.000 festivalier sur les 3 jours. « Ce n’est pas qu’un one shot, le festival est là pour rester« . La série de questions/réponses commence ensuite. Ici, on s’interroge sur la possibilité que les groupes, seulement 4 par jour, aient un plus grand temps de jeu. Mais non, les 2 têtes d’affiche quotidiennes ont un temps de 90′, mais les premiers groupes ne peuvent dépasser les 45′. Là on félicite des initiatives visant les jeunes et l’utilisation du pass culture ou on diverge sur la présence de tel ou tel groupe. Naturellement, on revient aussi sur le bilan financier de la première édition. « On a été déficitaire l’an dernier » reconnait Matthieu Drouot. « Mais je ne suis pas plus inquiet que ça. On veut installer l’évènement et on ne perçoit pas d’aide ni de subventions. On ne s’attendait pas à gagner de l’argent, on doit se faire connaitre. Ce serait trop facile d’arrêter sous prétexte qu’on n’a pas gagné d’argent.« 

Matthieu Drouot, GDP

Une question sur le choix de la date de cette nouvelle édition: l’an dernier, c’était une semaine avant le Hellfest, cette année, c’est début juin, 3 semaine avant l’incontournable rendez-vous clissonnais. Un week end qui présente l’avantage d’un lundi férié (il approuve), mais est calé en même temps que nombre d’autres festivals en Europe dont le Sweden Rock. L’organisateur reconnait qu’il est très compliqué d’enchainer deux week ends de festivals d’affilée: « on n’organise pas le HF mais on y a des groupes, et, on l’a vécu avec la double édition, on fini rincés. On a besoin de reprendre des forces. » Il évoque également la disponibilité des groupes mais également du Zénith de Nancy. « Il n’y a jamais de date idéale, mais il n’y a pas d’autres festivals de ce genre en France« . Une question porte également sur le choix de Nancy: « je suis originaire de l’Est de la France. Pas de Nancy, mais c’est une région accueillante qui mérite d’être plus connue. Le Zénith de Nancy a sans doute été sous exploité. Il y a la logistique, aussi: une heure de train de Paris, l’Allemagne et la Belgique proche, un point central pour les groupes en tournée européenne… Avec le format du HWE, le public a le temps de pouvoir visiter la ville et la région, on n’est pas sur le feu du matin à tard la nuit! Et la qualité du son! On n’est pas confronté aux problèmes liés au vent, le son est très bon partout!« 

Vient ensuite un point sur les améliorations, notamment tarifaires: « on nous a reproché que la fosse était trop chère. On a entendu le message, on a tout modifié. On a aussi ouvert la programmation à des groupes plus jeunes. l’an dernier, on avait des dinosaures, c’était une superbe édition, mais on veut aussi attirer un public plus jeune« . Mais puisqu’on parle des améliorations, quid des sanitaires largement insuffisants l’an dernier? On se souvient notamment de palissades arrosées d’urine… « Oui, il y aura plus de toilettes cette année. Il y aura moins d’attente« . Un membre du staff m’explique plus tard que l’espace presse de l’an dernier accueillera ces Wc, la presse se trouvera quant à elle plus proche de l’espace VIP.

Une question est lancée sur l’annonce tardive de l’affiche complète: « on a toujours des difficultés sur une programmation. On a attendu confirmation de l’ensemble des groupes. Mais on avait déjà Slipknot qui sera chez nous mais pas au HF. On regrette qu’Iron Maiden fasse les Eurokéennes plutôt que le HWE, mais c’est ainsi… » Et puisqu’on parle de groupes, quelqu’un lance l’idée de faire venir un groupe qui évite soigneusement la France depuis quelques années: Manowar. Mais non, même si Olivier Garnier lance un « c’est à nous de les convaincre« , Matthieu se montre plus réticent et reconnait que le groupe est plus source de difficultés qu’autre chose. « Mon père les avait produit à la salle M. Cerdan de Bercy, ils n’ont rien respecté, avec un volume sonore pas possible. Et c’est souvent pareil. Non… Pas Manowar« 

Vient ensuite une question « de fan » qui fait quelque peu réfléchir Matthieu Drouot: est-il envisagé à l’avenir, comme c’est le cas sur d’autres festivals, d’organiser pour les médias des rencontres, interviews ou conférence de presse avec les artistes présents et, pour l’ensemble des spectateurs, des signing sessions? Si, dans un premier temps, la réponse est clairement négative, « les groupes sont également dépendants de leur planning et n’ont pas forcément le temps », le regard pensif de l’organisateur l’amène à conclure avec un simple: « bonne idée… on va y réfléchir pour les prochaines éditions« .

Une dernière chose puisque le festival est amené à durer: une troisième édition semble prévue, connait-on déjà les dates? « Pas encore, mais ce sera en juin. Et oui, il y aura une troisième édition, même si on n’a pas encore de date ni de noms à communiquer. » Le choix sera donc fait en fonction des disponibilités des groupes présents en Europe à cette période.

Yann, Mass Hysteria

Matthieu Drouot cède ensuite la parole à Yann Heurtaux, guitariste de Mass Hysteria ainsi qu’Andy Kuntz et Stephan Lill de Vanden Plas également présents pour un showcase. Quelques questions plus tard, les deux Allemands nous proposent un set acoustique rapide de 4 titres dont deux reprises, Boat on the river de Styx « qui nous a beaucoup inspirés » sur lequel Andy demande la participation du petit public avec des « clap your hands », et une d’un chanteur qu’Andy a toujours admiré, Stephan Eicher, Des hauts, des bas. Un moment privilégié et un bel amuse-gueule de ce festival qui mérite vraiment de devenir un grand du genre. Festival où l’on retrouvera évidemment Mass Hysteria et Vanden Plas parmi quelques autres. Rendez-vous à Nancy? Evidemment!

Vanden Plas

HEAVY WEEK END: L’affiche complète

Ca y est! Gérard Drouot Production vient de révéler les derniers noms à l’affiche de la seconde édition du Heavy Week-end qui se tiendra, rappelons-le, au Zénith de Nancy dans sa version Open Air du 6 au 8 juin prochain.

A l’affiche déjà imposante qui comportait déjà Saxon, Europe, Mass Hysteria, Powerwolf, Dream Theater et Slipknot viennent de s’ajouter de belles surprises. En « amuse-gueules » de choix, on retrouvera ainsi les déjà confirmés Rise Of The North Star, Battle Beast et Vanden Plas ainsi que les très prometteurs NothingMore et Wings Of Steel. On est également plus qu’heureux, et un peu surpris de sa position sur cette affiche, de pouvoir enfin écouter et voir Adrian Vandenberg au jeu aussi léché, soigné et efficace que la gentillesse de l’homme qu’on espère vraiment en forme.

Toutes les infos et la billeterie sont à retrouver sur les sites du festival Heavy Week End, GDP, Label In et du Zénith Nancy Open Air

Rendez-vous en juin!

LES EUROCKEENNES : FOULE CONTACT

Les Eurockéennes ont publié ce 18 février le communiqué suivant, et, oui, la fête « s’annonce grandiose »!

Ce mardi, 24 nouveaux noms rejoignent le peloton de tête des Eurockéennes 2025 pour une édition qui s’annonce déjà grandiose. La preuve par les chiffres. Avec 50 artistes prêts à en découdre, plusieurs dizaines de milliers de supporters prêts à les suivre, 4 scènes, un free camping, 4 jours de musiques au cœur de la nature… Et une grande promesse éternelle : vivre tous ensemble la meilleure fête de l’été !

Populaire, défricheur, brûlant, voilà autant de qualificatifs qui collent à la peau du festival depuis 1989. Sans exagérer, on pourrait les associer facilement aux trois grandes figures annoncées ce mardi pour la prochaine édition. Car oui, c’est sûr, cet été nous danserons sur les pépites indies des australiens berlinois de Parcels et les hits électroniques du duo parisien Ofenbach. Pendant que le Lagos blufunk inimitable de Keziah Jones mettra tout le monde d’accord (pour un guitariste, ça tombe bien). Des étoiles qui viennent magnifier une constellation 2025 déjà culte : Iron Maiden, DJ Snake, Damso, Justice, Clara Luciani, SDM, Kalash, Philippe Katerine, La Femme, Last Train, Ultra Vomit ou encore The Last Dinner Party.

Demain s’écoute aujourd’hui

Aux Eurockéennes, on regarde en l’air mais aussi vers l’avenir. En témoigne, l’arrivée dans la programmation de plusieurs sensations musicales du moment. La légende est déjà en marche pour The Molotovs, deux ados londoniens chauds bouillants d’obédience mods. Tandis qu’I Hate Models, pur défouloir techno teinté d’EBM, s’apprête à prendre les commandes du dancefloor belfortain. En juillet, on se laissera également porter par la bossa urbaine inspirée et inspirante du phénomène Aupinard. Le bordelais partagera l’affiche 2025 avec la bad girl kawaï du 9.3 Theodora, dont l’hymne « Kongolese sous BBL » nous a offert une bande son fiévreuse et libératrice durant cet hiver interminable. Attentif à l’émergence artistique régionale, le festival célèbre une nouvelle vague musicale transfrontalière franco-suisse en offrant une vitrine scénique à 4 jeunes talents (Mary Middlefield, Alta Rossa, Akira (No Face), Crème Solaire) accompagnés par son dispositif expérimental Opération Iceberg.

Solidaire et fédérateur, par nature

Partager, c’est précisément la magie de la parenthèse festivalière qui nous réunit chaque été sur la luxuriante presqu’île du Malsaucy. Avec, au-delà de la musique, la force d’un tissu associatif local engagé. Le programme Eurocks Solidaires fédère ainsi des actions de solidarité concrètes et des opérations de sensibilisation sur les sujets environnementaux. Aux Eurocks on danse, on vibre… et on s’engage. Nous, désormais on compte les jours. Vivement le 3 juillet !

Prévisions 2025

Nous y voici donc à cette année 2025! Après avoir jeté un coup d’œil dans le rétro, regardons maintenant droit devant. Nous ne sommes ni Madame Irma ni astrologues, pourtant, nous pouvons déjà prédire que ce premier quart de ce siècle sera musicalement riche. Il y en aura pour tous, pour tous les goûts et pour toutes les générations! 2025 sera riche de metal contemporain autant que vintage. Voici en partie ce qui nous attend.

Moyens technologiques obligent, les concerts sont annoncés de plus en plus tôt, mais tous ne se vendent pas aussi rapidement… Ne boudons pas notre plaisir cette année qui, en matière de concerts commencera fort. Pensons également, même si les programmations des petites salles ne sont pas encore finalisées, à regarder ce qu’il se passe dans nos clubs de province. Il y a du plaisir aussi dans les plus petites villes, je vous invite à vous rapprocher d’elles directement. Pour les « gros », voici un rapide aperçu de ce qui nous attend.

A tout seigneur… Une nouvelle fois, Mass Hysteria investi le Zénith de Paris la Villette le 31 janvier pour lancer l’année et entamer la dernière partie de sa longue tournée célébrant Tenace 1 et 2. Et ce n’est pas la fin puisqu’on retrouvera Mouss et sa troupe tout au long au moins du premier semestre.

Le Pagan Fest s’offrira quant à lui 3 dates avec Alestorm en tête d’affiche accompagné entres autres de Ensiferum, Tyr, Heidevolk et Elvenking. Une jolie fête joyeusement bordélique, n’en doutons pas!

Le 5 février, le Zénith de Paris recevra de nouveau Papa Roach. Le cafard est en grande forme et saura envahir e infester nos esprits.

Tout le monde ayant été convaincu par leur retour, les Américains de Pantera capitalisent sur l’intérêt qui leur est de nouveau porté et investissent la nouvelle Adidas Arena le 15 février.

Attention, évènement à ne pas rater! Le Trianon de Paris accueillera les beaucoup trop rares Queensrÿche le 17 février, où il seront accompagnés de leurs compatriotes de Night Demon. Nul doute que les Américains sont appelés à faire salle comble!

Février sera sans doute marqué su sceau des Australiens d’Airbourne qui vont envahir l’Hexagone. Une série de concerts déjà sold out! D’autres dates s’ajoutent avec, déjà en prévision, Paris en 2026!

Le phénomène indien Bloodywood est de retour pour 3 dates au mois de mars, dont un Bataclan le 19.

Après un sold out l’an dernier, la quatrième édition du Crick Fest recevra les prometteurs KingCrown à Cléry Saint André le 5 avril. Une affiche 100% heavy à la française puisque nous pourrons également y voir et écouter Stratagème, Benzin et les locaux de PrismA.

Ce sera ensuite au tour de Ghost de revenir hanter les scène hexagonales pour 3 dates à Lyon et Toulouse (les 26 et 27 avril) avant d’investir l’Accor Arena de Paris le 13 mai avec une toute nouvelle scénographie.

Les amateurs du genre seront aux anges puisque Babymetal revient à la charge le 28 mai en tête d’affiche au Zénith de Paris.

Le Zénith de Nancy recevra la nouvelle édition du Heavy Week End les 6, 7 et 8 juin prochains, avec une affiche des plus alléchantes puisque nous aurons droit à Powerwolf, Dream Theater et Slipknot, respectivement têtes d’affiche du vendredi, du samedi et du dimanche. GDP a récemment également annoncé la venue de Saxon, Europe et Mass Hysteria.

Retrouvant ses bonnes vieilles habitudes, le Hellfest – sold-out depuis belle lurette – sera de retour à Clisson du 19 au 22 juin. Une affiche aussi alléchante que surprenant avec l’arrivée de groupes moins extrêmes en guise de têtes d’affiches (Muse) et le retrou de valeurs sûres.

Increvables, inusables… Même si Klaus Meine vient récemment d’annoncer lâcher le micro. N’empêche… Les légendaires Allemands de Scorpions proposeront deux dates en France, à Paris Accor Arena le 24 juin et un mois plus tard, le 24 juillet, aux Arènes de Nîmes.

Iron Maiden investira une nouvelle fois la Défense Arena les 19 et 20 juillet pour un nouveau saut dans le passé, centré cette fois sur ses premières années – jusqu’à Fear of the dark. Le show sera complet le groupe étant accompagné par Avatar – comme ce devait être le cas avant Covid. La légende anglaise sera également tête d’affiche des Eurokéennes de Belfort

Le mercredi 22 octobre, Helloween viendra célébrer 40 ans de carrière. Nulle doute que la citrouille saura une nouvelle fois ravir les fans, petits et grands. Une production Gérard Drouot Productions

Après avoir blindé le Zénith sur ses deux dernières tournées, Sabaton investit enfin l’Accor Arena de Paris Bercy le vendredi 28 novembre avant de filer à Lyon le lendemain pour la seconde et dernière date de ce Legendary tour qui promet du grand spectacle.

Après avoir sans doute retourné le festival de Carcassonne le 29 juillet, Gojira tournera partout en France entre le 27 novembre et le 12 décembre, dont une halte à l’Accor Arena (Bercy) de Paris le 30 novembre.

L’année 2025 sera également marquée par la sortie attendue de nombreux albums. Le premier trimestre verra notamment sortir les nouveaux albums en janvier de Tremonti, The Hellacopters, The Night Flight Orchestra, Wardruna, Avatarium ou des « anciens » de Grave Digger, Pentagram ou Tokyo Blade, puis, en février les nouveaux Thunder Mother, Jinjer, Lacuna Coil Killswitch Engage ou Brainstrom avant que mars ne déboule avec Arch Enemy, Coheed and Cambria Destruction et autre Ricky Warwick. On attend aussi plus tard l’arrivée des albums de Helloween, Sabaton et d’autres encore.

On me souffle dans l’oreillette que quelque chose se trame dans les coulisses de Metal-Eyes… Patience. D’ici là, je vous souhaite de passer une très belle année 2025. Quelle soit aussi metallisée qu’emplie de joie, de petits bonheurs et de soleils chaleureux. Prenez soin de vous et de vos proches!

2024: Le bilan

Et voilà, c’est fini… 2024 arrive à son terme et avant de définitivement clore ce chapitre, laissons nous tenter par un regard dans le rétro. 2024 fut une année riche en découvertes et, dans une moindre mesure, en concerts. Même si le fait de ne plus travailler sur Paris a limité rencontres et concerts, il y a eu de beaux, très beaux moments. Voici donc un Top (5 ou10, approximativement…) dans diverses catégories. Et en vrac…

Mais avant tout, grâce à chacune et chacun d’entre vous, l’année 2024 a été marquée par une impressionnante croissance du nombre de lecteurs, dépassant régulièrement les 10.000 connexions mensuelles, frôlant même parfois les 15.000 – je me souviens même d’une journée à plus de 3.000 lecteurs! En mars 2025, Metal Eyes, toujours mené en solo, entrera donc dans sa 10ème année avec confiance pour relever de nouveaux défis. Egalement, ce qui aura marqué 2024 est l’intérêt croissant d’agents et de groupes étrangers pour votre webzine. Apprès l’Allemagne, ce sont rien moins que les Pays-Bas, le Luxembourg, l’Italie qui sont spontanément venus au contact de Metal Eyes en envoyant leurs productions. Merci à vous tous pour votre confiance et votre intérêt croissants! Maintenant, le voici ce retour en arrière.

Face au nombre croissant – exponentiel même! – de productions musicales, Metal Eyes a toujours fait le choix de se limiter en ne chroniquant que les albums physiques reçus (ou, moins fréquemment, achetés). 32 interviews ont également été réalisées, majoritairement à distance mais aussi, dès que l’occasion se présente, en face à face. 15 concerts et festivals auront également été couverts, sur l’axe Est/Ouest de la France (de Nancy à Clisson en passant par Orléans et Paris, principalement). Si la majeure partie des concerts se passe – malheureusement – à Paris (Lyon et Lille aussi), la province, trop souvent délaissée, dispose de très nombreuses salles qui mériteraient l’intérêt de certains promoteurs (ne serait-ce qu’Orléans et sa région qui, outre un Zénith et la nouvelle Arena Co’met, proposent une offre de salles allant de 200 à 1500 places, pouvant ainsi accueillir des groupes de toute envergure et de tous horizons musicaux)

TOP Albums

Les géants du genre sont toujours en forme. D’autres viennent confirmer de bonnes impressions ou s’imposer dans le paysage musical. On retrouve ainsi dans mes albums de chevet de l’année :

Judas Priest (Invicible shield), Saxon (Hell, fire and damnation), Trank (The maze), Last Temptation (Heart starter), The Dead Daisies (Light ’em up), Orkhys (Legends), Tagada Jones (Trnt-best of 1993-2023)

Découvertes de l’année

Pandora’s Key (Yet I remain), Hrafngrimr (Nifheilms auga), Nouriture (Barbara vol 1 – pastèque planet), Trigger King (The giant rooster), Witchorious (éponyme), Bone Ripper (World ablaze)

Concerts

Shaka Ponk (mon concert de l’année, Orléans, le Zénith, le 22 février), Judas Priest/Saxon (Paris, Zénith, le 8 avril), Heavy Week End (l’ensemble, Nancy, Zénith, du 21 au 23 juin), Duff Mckagan (Paris, le Trianon, le 20 octobre), Asylum Pyre (Orléans, Dropkick, le 27 septembre), Sortilège (Crickfest 3, Cléry Saint André, 13 avril)

Interviews

Mass Hysteria (Astrolabe, Orléans), Asylum Pyre (Dropkick, Orléans), Bone Ripper (visio), Eight Sins (Hellfest, Clisson), Princesses Leya (Rock In Rebrech, Rebrechien), Charcoal (Hellfest, Clisson)

Livre de l’année

Motörhead (Julien Deléglise, Editions de Layeur)

Au delà des lecteurs, je tiens également à remercier ceux qui depuis des années m’ont accordé et m’accordent toujours leur confiance, voire leur amitié: Sabrina Cohen Aiello et Mehdi El Jai (Verygroup), Alexandre Saba (M&O music), Romain Richez et Elodie Sawicz (Agence Singularités), Olivier Garnier (Replica promotion), Chris Acker (PrismA, Crick For Zik/Crickfest) Angie (NRV promo), Arno T-Walden (The Iron Troopers, No Mad Musik/Rock In Rebrech), Mike de Coene (Hard Life promotion), Andrea Tochtenhagen (Bob media), Annelyse Rieu et toute l’équipe de Gérard Drouot Productions, Aude Sabarly et Céline Guignier (AEG France) et Roger Wessier (Where The Promo Is)

Bonne année 2025 à toutes et à tous!

HELLFEST 2025: L’affiche enfin dévoilée!

Enfin! On aura attendu beaucoup plus longtemps que d’habitude, mais le Hellfest vient enfin, ce 9 décembre à 17h, de dévoiler l’affiche de sa prochaine édition qui se tiendra du 19 au 22 décembre 2025. Pour rappel, inutile de chercher des pass 4 jours, ils sont partis depuis bien longtemps.

Comme chaque année, si on retrouve des grands classiques du festival, des habitués même (Scorpions, Judas Priest, Exodus, Orange Goblin, Epica, Airbourne, Ultra Vomit et même l’incontournable Very Special Guest présent tous les ans à cette période de l’annonce!), on se délecte de certains retours (Jinger, Walls Of Jericho, Turbonegro, Leprous, Sunn O))), Sacred Reich, Pentagram, ADX…) dont un Linkin Park renaissant forcément très attendu ainsi qu’un Dream Theater incluant son batteur historique.

Si on peut avoir l’impression de « voir toujours les mêmes », à y regarder de plus près, le Hellfest nous propose quelques nouveautés alléchantes. On pense à nos compatriotes de Furies (dont Lucie Sue fera également le show en solo) mais également – surtout – enfin l’arrivée d’un Royal Republic toujours exemplaire sur scène.

Les deux gros morceaux de 2025 sont cependant autre: après avoir reçu Generation Sex, ce sont aujourd’hui les Sex Pistols qui vont retourner Clisson ainsi qu’un Muse depuis quelques temps pré-senti qui va apporter une touche nouvelle au festival des musiques extrêmes.

Les râleurs peuvent râler, il n’empêche que le Hellfest nous propose une nouvelle fois une affiche variée et plus qu’alléchante.

HARD ROCK CAFE PARIS: c’est fini…

Après 33 ans de bons, loyaux et chaleureux services, le Hard Rock Café Paris a définitivement fermé ses portes. HRC en France, c’est fini… Je l’ai appris par le post d’un copain sur FB et autant dire que j’ai eu le cœur serré. car le HRC, ce n’est pas seulement une marque commerciale, ce n’est pas qu’un restaurant à l’américaine, c’est n’est pas qu’une enseigne qui a ouvert en 1991 et où tout parisien que j’étais alors je devais me rendre rapidement.

Non, c’est aussi, et surtout, un lieu rare de rencontres et d’échanges. Nombre d’entre nous, journalistes amateurs fans de rock et de metal, animateurs de webzines, d’émission radio, de passionnés de musique électriques y avons passé du temps, assisté à des show cases sur la scène du rez-de-chaussée, fait des rencontres, échangé avec d’illustres inconnus aspirant à devenir célèbres et depuis retombés dans l’oubli, de futurs grands devenus depuis incontournables, des stars déjà installées depuis des lustres… Ce sont en effet des interviews par dizaines que j’ai pu mener, le plus souvent à l’étage, Bref, les souvenirs sont là et, en hommage à ce lieu qui est bien plus qu’un musée resto, retour sur quelques une de mes nombreuses rencontres parmi lesquelles je retiens Black Stone Cherry venu avec ses bouteilles de Mountain Dew, Michael Monroe et son accueil à l’harmonica, Joey Tempest qui après sa conférence de presse, se livre à une belle séance de dédicaces, Edguy, mes premières rencontres avec Sabaton ou Danko Jones, les interviews dans la réserve avec Avatar ou Disconnected… Il y en a eu des dizaines tant avec mon ancien webzine qu’avec Metal Eyes. Et ces rencontres au Hard Rock Cafe Paris sont le fait d’une personne en particulier : Roger Wessier que je remercie, ainsi que toute l’équipe du HRC, sacrifiée sur l’autel de la rentabilité, pour tous ces excellents moments.

FIREMASTER CONVENTION: Back in the game!

La voici de retour! C’est Issoudun (36) qui, cette année accueillera la Firemaster Convention du 25 au 27 octobre 2024. Située e plein cœur de la Région Centre Val de Loire, entre Bourges et Châteauroux, Issoudun est facilement accessible par la route.

Au programme, des conférences, des expositions, un market, des masterclass et, naturellement, des concerts. Car c’est ce qui fait la force de cette convention quelque peu bousculées par la crise sanitaire et une part de doute. Alors, adieux – ou n’est-ce qu’un « au revoir’? – Châteauroux, bonjour Issoudun.

Les premiers noms annoncés ont de quoi donner envie, jugez-en plutôt: du heavy metal de Airforce – le groupe fondé par Doug Samson, le premier batteur d’Iron Maiden, au très brutal Beyond The Styx, en passant par Nightmare, les fiers « ancêtres » du heavy metal tricolore, et les heavy punks de Tagada Jones, la fête promet d’être belle. Très belle!

Toutes les infos sont à découvrir sur le site de la Firemaster Convention, qui propose un accès direct à la billetterie. Comme pour les précédentes éditions, il existe deux formules: un pass journée (journée individuelle – 4,90€ – ou pass 3 jours – 12,90€) donnant accès l’ensemble de la convention, hors concerts des têtes d’affiches, ou un Night&day pass (22,90€ par jour ou 44,90€ pour les 3 jours – soit même pas le prix de deux jours complets!) qui donne accès à toutes les activités et tous les concerts du festival. A ce prix-là, il serait dommage de se priver.

Alors, à tous ceux – et celles – qui se plaignent du fait que, en dehors de Paris, Lyon et Clisson il ne se passe jamais rien… ben, vous savez ce qu’il vous reste à faire: se rendre à l’adresse suivante:

Palais des Expositions et des Sports d’Issoudun – Rue Georges Brassens, 36100 Issoudun pour assister à trois journées festives avec des concerts à taille humaine !