Histoire d’une légende: JUDAS PRIEST (1ère partie)

Quinze ans déjà… Quinze années que Judas Priest a annoncé prendre sa retraite et, contrairement à tant d’autres, n’a finalement jamais arrêté nous offrant en 2024 un nouvel album studio – Invicible shield – et une nouvelle tournée, dont trois étapes sont prévues en France : le 5 avril à Lyon, le 8 à Paris et le 23 juin pour clore le Heavy week end de Nancy. Mais revenons quinze ans en arrière. Epitaph… C’est le nom qu’avaient décidé de donner les Metal Gods, à leur « tournée d’adieux en 2009. Vous vous en souvenez ? Oui, car cette « tournée d’adieux » n’avait d’adieux que le nom et le Priest a été, depuis back à de nombreuses reprises… Non seulement les Anglais « mettaient-ils un terme à leur carrière » mais, avec un nom pareil, on pouvait croire qu’ils avaient décidé de définitivement enterrer le mythe après quarante ans de bons et loyaux services. D’autant plus que le 20 avril 2009, Judas Priest postait sur son site www.judaspriest.com une nouvelle plus que surprenante : KK Downing, le guitariste co-fondateur du groupe, avait alors décidé de prendre sa retraite et de quitter le groupe. Une décision aussi soudaine qu’inattendue, d’autant plus surprenante qu’il ne semblait pas y avoir de réelle explication. Dont acte. Un départ brutal sans même des adieux live aux fans qui l’ont soutenu toutes ces années. Judas Priest n’a cependant pas tardé à lui trouver un remplaçant en la personne de Ritchie Faulkner, jeune guitariste alors âgé de 31 ans, présenté par le groupe comme plus que talentueux, et qui « va mettre le feu sur scène » dès le concert d’ouverture de cette nouvelle tournée, le 7 juin 2009 à Tilburg, en Hollande.

Mais ça, c’était avant… Car depuis, Judas Priest a publié non pas un, non pas deux mais bien trois nouveaux albums studio, un live et un méga coffret collector tiré à 3.000 exemplaires dans le monde, s’est lancé dans plusieurs tournées mondiales, expliquant que « finalement, non, l’idée de Epitaph était de mettre un terme aux longues tournées mondiales pour ne plus tourner que sur de courtes périodes et ne donner que quelques concerts soigneusement choisis ». En attendant de retrouver les Metal Gods sur scène, revenons sur (maintenant plus de) cinquante ans d’histoire.

Lorsque naquit Judas Priest du côté de Birmingham en 1970, personne n’aurait osé espérer une carrière aussi longue ni aussi riche. Celle-ci, pourtant n’est pas terminée. Car ce que le groupe enterre, ce sont les longues tournées, pas les concerts ni les enregistrements d’albums. Comme beaucoup d’autres formations à la carrière plus qu’honorablement longue, Judas Priest aura connu des hauts et des bas, tant en matière de réussite artistique ou commerciale qu’en termes d’image auprès du public. Mais une chose reste certaine : c’est que Judas Priest est devenu une référence incontournable depuis ses débuts.

LES ANNEES 70

Kenneth Downing, né le 27 octobre 1951, et Ian Hill, qui vit le jour le 20 janvier 1952, se connaissent depuis leur plus jeune âge. Ils ont fréquenté les mêmes écoles et, d’une certaine manière, se sont construits ensemble, se découvrant, au cours de l’adolescence des goûts musicaux communs. C’est naturellement qu’ils décident d’apprendre à jouer d’un instrument : Kenneth choisit la guitare, Ian la basse.

Lorsqu’ils s’estiment prêts, les deux compères décident de fonder un groupe. Nous sommes alors en 1970. Ils sont rejoints à cette époque par Alan Atkins, un chanteur dont le groupe, qui se nomme Judas Priest, vient de se séparer et qui leur propose ses services.

Si les débuts du groupe se font sous l’influence du blues, Downing insiste pour que Judas Priest durcisse le ton. Sa musique devient plus rock et plus dure, et le groupe, sans batteur attitré, écume la région de Birmingham. Mais des dissensions internes, dues, entre autres raisons, à des problèmes financiers, forcent le départ de Alan Atkins. Un premier changement s’impose alors, qui va avoir un impact déterminant sur le reste de la vie de Judas Priest.

Ian Hill fréquente à cette époque une jeune fille dont le frère chante au sein de Hiroshima. Elle suggère à son amoureux d’envisager la possibilité de le recruter. Rob Halford, qui a le même âge puisqu’il vint au monde le 25 août 1951, intègre ainsi Judas Priest et embarque avec lui son batteur John Hinch.
Si la légende n’est pas encore en marche, l’aventure peut toutefois commencer. Pour cela, le quatuor intègre, suivant la suggestion de son label, un second guitariste ; le fougueux Glenn Tipton, bien que de trois ans son ainé (il débarqua sur la planète le 25 octobre 1948) qui deviendra bien vite l’alter ego de celui qu’on appelle désormais KK Downing. Judas Priest ainsi complété entre en studio afin de donner naissance, sous la houlette du producteur Rodger Bain, à Rocka rolla, son premier effort. Une tentative qui ne marque pas l’histoire de la musique, le producteur ayant usé de son influence et de sa notoriété (il a notamment travaillé avec Black Sabbath) pour écarter des chansons que le groupe utilisera plus tard : The ripperGenocide ou encore Tyrant furent ainsi sacrifiées sur l’autel de la nécessaire production. La formation tire cependant les leçons de cet enregistrement afin de ne plus commettre ce type d’erreur et mieux se fier à son jugement.

Désormais, Judas Priest se donne un rôle actif dans la production, et commence, aux côtés de Jeffrey Calvert et Max West, dès l’enregistrement de Sad wings of destinyqui sort en 1976. Pour ce disque, Alan Moore tient les baguettes, mais il sera bientôt remplacé. La maison de disques, Gull, peut se déclarer satisfaite du début de succès rencontré par l’album de ses poulains. Les morceaux précédemment écartés touchent le public, tout comme le désormais classique Victim of changes.

La légende est en marche. Judas Priest commence à intéresser des majors, parmi lesquelles CBS qui finit par héberger, et pour de nombreuses années la formation anglaise. Le label compte bien capitaliser sur ce groupe à la réputation grandissante et obtenir un retour sur investissements. Dès 1977, Judas Priest sort le premier fruit de cette nouvelle collaboration : Sin after sin, enregistré avec le batteur Simon Philips, produit par Roger Glover (Deep Purple), est enregistré au Ramport Studios de Londres. Le groupe y signe les futurs classiques que sont Sinner ou Dissident agressor et reprend ce qui deviendra un incontournable lors de ses concerts, Diamonds and rust, que Joan Baez, chanteuse folk, a rendu intemporel. Sin after sin voit également l’équipe s’agrandir avec la venue de Roslav Szabo, un membre du team CBS, qui s’occupe de la conception et du design des illustrations des albums de Judas Priest. L’album marque par son orientation plus foncièrement heavy et parvient ainsi à séduire le public anglais qui lui offre une jolie 23ème place dans ses charts.

Le groupe renforce alors sa présence scénique afin de battre le fer tant qu’il est chaud. L’Angleterre tombe petit à petit et Judas Priest se voit même invité aux USA pour participer au Day On The Green Festival au côté de Led Zeppelin. Ce voyage outre Atlantique se fait en compagnie du nouveau batteur, Les Binks, et permet aux Anglais de voir grandir leur réputation chez l’oncle Sam. Le groupe découvre un pays qu’il lui faut absolument conquérir pour s’installer durablement dans le paysage musical mondial.

De retour en studio, Judas Priest s’attèle à l’enregistrement d’un nouvel album. Gull profite de l’aubaine pour sortir un premier Best Of Judas Priest coiffant sur le poteau la sortie, en 1978,de Stained class. Ce dernier, avec des titres un peu plus aérés comme SavageSaints in hellExciterWhite heat red hot ou encore Beyond the realms of death, présente une facette un peu plus « soft » du Priest, ce qui semble perturber légèrement le public anglais qui ne le place qu’en 27ème position. Ce disque, pourtant, confirme la position de leader de Judas Priest alors que la scène heavy britannique, qui subit de plein fouet l’explosion de débauche du Punk, est donnée pour moribonde.

Seulement, Judas Priest a l’esprit conquérant et propose dans la même année un disque beaucoup plus dur, forgeant (enfin) le style qui fit sa légende. Killing machine, pourtant subit la censure américaine à cause de son titre, bien involontairement cependant. Les USA ont récemment été le théâtre d’un massacre dans une école de Cleveland et « estiment » que le groupe fait ouvertement référence au meurtrier. L’album y est publié sous le nom de Hell bent for leather (une des chansons du disque) et marque les esprits au point que la tournée qui suit verra le nombre de dates grossir semaine après semaine. Car non content d’élaborer les codes musicaux du heavy metal moderne, Judas Priest en redéfini également l’image. Alors que nombre de musiciens évoluent avec l’apparence de hippies, Rob Halford et ses compères adoptent un look bien plus en rapport avec la musique : les vêtements de cuir tout de chaines et de clous bardés deviennent la marque visuelle bientôt indissociable du groupe. Un esprit sado maso, imposé au fil du temps par Rob Halford, entre au service d’une musique virile et macho. Judas Priest peut enfin décoller, ayant trouvé à la fois un son et une image. Les Anglais accueillent l’album à bras ouverts bien que lui offrant un moins bon classement dans les charts (n°32) et les Américains commencent à prendre le groupe au sérieux (n°128 du Billboard).

Le Japon est choisi pour que soit enregistré le premier témoignage public de Judas Priest qui parait en 1979. Unleashed in the east cartonne partout, se classant des deux côtés de l’océan (n° 10 en Angleterre et 70 aux USA) et sera bientôt soupçonné d’avoir été plus que retravaillé en studio, au point que certains le surnommeront « Unleahed in the studio ». Il faudra bien des années pour que le groupe parvienne enfin à convaincre que seul Rob Halford a dû réenregistrer ses parties tellement les prises live étaient mauvaises. Peu importe au final, car Judas Priest démontre avec brio sa maitrise de la scène, et l’engouement du public est bien réel. Mais la tournée aura eu raison du batteur. Les Binks quitte le groupe qui le remplace par Dave Holland. Débute alors une longue et très fructueuse collaboration qui durera toute la décennie suivante.

De son côté, Gull continue de tirer profit de son ancien poulain en sortant une nouvelle compilation sous la forme d’un double album, Hero, Hero qui relate, de nouveau, les premières heures des Anglais.

LES ANNEES 80

La légende s’installe, et cela sans perdre de temps. Profitant de son image – miraculeusement demeurée intacte malgré le raz de marée punk – et de l’afflux de jeunes groupes aux dents longues (mouvement que le monde connaitra bientôt sous l’acronyme NWOBHM), Judas Priest propose bientôt un nouvel album, présentant ainsi au monde son nouveau batteur, Dave Holland, né le 5 avril 1948 à Northhampton. British steel, produit par Tom Allom, fait un carton immédiat – et durable –grâce à son modernisme et sa détermination. Les désormais classiques Living after midnight et Breaking the law sont tout de suite la proie des radios qui en font de véritables hymnes du heavy metal, plaçant l’album en 4ème et 34ème place des Top anglais et américain. L’Angleterre cède, suivie par le vieux continent, les USA sont conquis, et Judas Priest connait enfin le plaisir des certifications en recevant disques d’or puis de platine. Le groupe se lance une nouvelle fois dans une intensive tournée américaine et se trouve enfin propulsé au rang de valeur sûre mondiale. L’Europe fera également l’objet d’un pilonnage en règle. Les années passées entre galères et espoirs sont désormais mises à profit, d’autant que la formation ainsi constituée (producteur inclus) restera stable tout au long de la décennie, et donnera naissance aux plus grands albums de Judas Priest.

Succès, formation stable, label confiant… Il est naturel pour tous les acteurs de vouloir capitaliser sur le nom de Judas Priest. Une obligation reste cependant à remplir : il est impératif de renouveler le succès américain. Pour cela, les six travaillent le son du groupe, et lorsque sort, en 1981, Point of entry, la surprise est de taille : les chansons plus lisses semblent mieux convenir aux radios américaines, ce qui, en cette période de renouveau metallique sur le vieux continent, n’a pas l’heur de plaire à tous les Européens. Le public américain ne s’avoue cependant pas totalement convaincu non plus, ne transformant ce nouvel essai qu’en disque d’or et n’offrant à l’album que la 39ème position du Billboard (et N° 14 GB). Mais loin de se décourager, les Anglais repartent sur les routes et sillonnent les deux côtés de l’Atlantique. Si le succès commercial de l’album est mitigé, de nombreux concerts affichent complets. Et sur scène, les You say yesDesert plains ou autres Heading out to the highway prennent une autre dimension.

Rapidement, pourtant, Judas Priest remet les pendules à l’heure. On ne joue pas avec les humeurs de ses compatriotes… Le groupe retourne en studio, toujours sous la houlette de Tom Allom, et donne naissance à Screaming for vengeance en 1982. Clairement, la formation s’éloigne des sirènes radiophoniques en durcissant le ton. L’aigle qui illustre la pochette, œuvre de Doug Johnson (auteur d’une trilogie priestienne qui commence ici) a les serres affûtées et son piqué n’a rien de pacifique : la bête metallique est lâchée et vient pour vaincre. Les morceaux lourds sont parfaitement taillés pour la scène, et la tournée qui suit continuera de mettre les USA à genoux. Screaming terminera double platine. Les intensifs coups de boutoirs chez l’oncle Sam durent pas moins de six mois, le public reprenant en chœur You’ve got another thing comin’Electric eye ou Bloodstone. Puis, une nouvelle fois, l’Europe cède, reconnaissant ses héros qui, désormais, sont surnommés les Metal Gods. Comme pour British steel, la force de l’album réside dans la variété des sons de l’ensemble. Jamais Judas Priest ne se répète, alternant riff acérés et lourdeur oppressante, hymnes de concerts et hits potentiels. Le succès se confirme à domicile (n°11) et sur le nouveau continent (n°17).

Pour la première fois, une année passe sans qu’un nouvel album de Judas Priest ne voie le jour. Mais en 1983, le groupe n’a pas d’autre choix que de se concentrer sur la route. Et sur son avenir. Il serait tentant de chercher à séduire plus encore le public américain, mais KK Downing et sa bande optent pour l’option heavy metal pur et dur. Le contraire serait malvenu en nommant son nouvel album Defenders of the faith. L’efficacité de Some heads are gonna rollRock hard ride free, Eat me alive ou Freewheels burning, démontre que le groupe n’a rien perdu de son mordant, bien au contraire. Plus agressive que jamais, la formation améliore autant que possible les recettes utilisées sur Screaming for vengeance, tout en travaillant ses nouveaux morceaux pour la scène. Seulement, voilà, nous sommes en 1984. Les Américains ont les oreilles tournées vers les sons développés par Van Halen et son méga succès Jump. Résultat : Defenders of the faith ne récolte qu’une « maigre » récompense de platine, mais en Europe, on reste persuadés qu’il n’y a pas de plus efficace porte étendard de la cause metal que Judas Priest, accompagné, soyons honnêtes, des désormais imposés Iron Maiden, Saxon et Def Leppard. Cependant, en ces heures de rude concurrence (le hard US et glam metal commencent à faire fureur), l’album est moins plébiscité, n’atteignant que la 19ème position à domicile, et 18ème aux USA. Pourtant, où qu’il passe, le groupe remplit stade sur stade, proposant un spectacle visuel complet. L’année 1985 sera principalement consacrée à la route avec succès avant que les dieux du metal n’entrent de nouveau en studio.

En deux ans, le glam ou hair metal a pris ses quartiers : les cheveux permanentés sont de mise, et les diffusions en radio un passage obligatoire. Si la couverture de Turbo est une nouvelle fois marquée de la signature de Doug Johnson, Judas Priest fait mentir l’illustration (par ailleurs un peu trop douce, faite d’un métal trop poli et brillant), car plutôt que d’enfoncer le clou du metal et passer à la vitesse supérieure, Rob Halford and Co. préfèrent flirter avec les ondes et introduisent – sacrilège ultime – des claviers et synthétiseurs dès que possible… Clairement, Turbo loverPrivate property ou le très engagé Parental guidance visent à séduire les fans de ce hair metal qui voit chaque album se transformer plusieurs fois en récompense de platine. Le public européen est déconcerté, d’autant que si le groupe conserve le look cuir et clous, il adopte des tenues pour le moins saugrenues et à l’opposé de l’image SM jusque-là développée. Le public fait quelque peu payer au Priest cette offense, mais fi ! La tournée est une nouvelle fois un triomphe qui se traduit par un (double) album live, un Priest… Live, à la couverture hideuse, un témoignage de nouveau destiné au public américain. Car ce sont cinq morceaux issus de Turbo qui sont ici présents et le verdict est clair : si les Yankees lui réservent un accueil raisonnable en transformant ce disque en Or, les fans européens restent intransigeants, et même distants.

Priest semble entendre le message et décide de durcir de nouveau le ton afin de remettre les pendules à l’heure. Mark Wilkinson récupère les pinceaux et frappe un grand coup afin de faire passer visuellement le message que le groupe développe musicalement tout au long de Ram It Down, qui parait en 1988 : le heavy metal reste l’apanage de Judas Priest et de quelques rares héritiers. Mais le mal a été fait et malgré de féroces morceaux comme Come and get itRam it downBlood red skies, la profession de foi heavy metal ou la reprise explosive de Johnny B. Good de Chuck Berry, le public européen boude ses anciens héros, pensant sans doute qu’il y aura un autre retournement de veste. Les Américains, de leur côté, semblent ne pas comprendre ce revirement et n’offrent qu’une faible récompense en Or au groupe. Pourtant, comme souvent, le public continue de courir les salles de concerts où les prestations restent d’un haut niveau. Et même si la tournée est un succès, ce public est moins nombreux, de même que les dates. Dave Holland, le batteur qui a traversé la décennie avec Judas Priest profite de ce moment pour quitter le groupe (ou, plus exactement, se fait remercier ayant quelques démêlées avec la justice qui l’envoie faire un séjour à l’ombre. On apprendra plus tard que le batteur a été condamné pour pédophilie. Il est décédé à Lugo, en Espagne, le 16 janvier 2018)

Bientôt la suite…

Prévisions 2024

Adieu 2023, qui fut une belle année, à de nombreux niveaux, et bienvenue 2024, qui sera, devrait être, tout du moins, là aussi à plus d’un titre, un cru exceptionnel.

D’abord musicalement, bien sûr, puisque ces prochains mois promettent de belles et grandes sorties d’albums. En vrac, nous attendons avec impatience Hell, fire and damnation (Saxon), The Mandrake project (Bruce Dickinson), Karma (Myrath), Invicible shield (Judas Priest), Clear cold beyond (Sonata Arctica), Saviors (Green Day), Here comes the rain (Magnum), Stand united (Firewind), Be right here (Blackberry Smoke)… Un bon début pour les premiers mois, sans compter les surprises, notamment françaises, qui arrivent.

En matière de concerts, l’année débutera fort à Orléans, et ce dès le 6 janvier, avec le triptyque Demon Tool/Dreamcatcher/Looking For Medusa qui réchaufferont le Dropkick Bar. Puis, après la claque reçue avec So Floyd en 2023, un coup d’œil au One Night Of Queen mené par Gary Mullen and The Works au Zénith d’Orléans est prévu le 21 janvier. On ne peut qu’espérer un concert grandiose, tout en lumière et un défilé de chansons aussi intemporelles qu’incontournables…

On enquillera avec le lancement de la seconde partie de la tournée Tenace de Mass Hysteria dans un Astrolabe qui promet d’être bouillant avant de retourner au Zénith pour y soutenir Shaka Ponk le 22. Ces deux concerts, pour des raisons différentes, risquent d’être explosifs. Et on aura plaisir à les retrouver tous quelques semaines plus tard à Clisson!

Mars sera un mois sans pour cause d’absence, mais avril débutera avec l’une des affiches les plus attendues de ce premier semestre puisque le Zénith de Paris accueillera le 8 les Metal masters que sont Saxon et Judas Priest, avec, croisons les doigts, une surprise au passage. Le 13, un petit tour à Cléry Saint André (45) s’imposera pour y soutenir le 3ème Crick Fest (interview de l’orga à suivre) à l’affiche duquel on trouvera Sortilège, rien que ça! La semaine suivante, le 20, direction Rebrechien (45) pour le second concert tribute de l’année, le retour du Troopers Fest qui nous promet une nouvelle scénographie. Le mois pourrait se terminer avec le concert parisien de Slash feat. Myles Kennedy au Zénith le 24.

Retour à Rebrechien le 25 mai pour la nouvelle édition du Rock In Rebrech (interview à venir) qui accueillera cette année un superbe plateau avec La Jarry, Les Princesses Leya et Sidilarsen – et une surprise pas encore annoncée pour le 26 mai, où nous irons sans doute assister à la prestation de Bruce Dickinson à l’Olympia de Paris.

Deux festivals nous attendent au mois de juin. On commencera par aller à Nancy revoir la place Stan et aller admirer les oeuvres de la cristallerie Daum avant de passer les soirées du 21 au 23 au Zénith qui accueillera 6 légendes du hard/metal au cours du Heavy week end qui regroupera rien moins que Extreme et Scorpions, Megadeth et Deep Purple puis Alice Cooper et Judas Priest. La semaine suivante, on ira à l’opposé, à Clisson pour la nouvelle édition du Hellfest qui se tiendra du 27 au 30 juin avec une nouvelle affiche variée et impeccable – quoiqu’en disent les râleurs, il y en a pour tous les goûts.

D’autres soirées viendront sans doute compléter ce premier semestre qui s’annonce déjà chargé à souhaits et seront l’occasion de rencontrer les groupes et discuter avec les musiciens

Ce préprogramme annoncé, Metal Eyes vous souhaite de passer une très belle année 2024 ! Prenez soin de vous et de celels et ceux qui vous sont chers, faites vous plaisir et profitez de la vie!

Bilan 2023

Fin d’année oblige, le temps est venu de regarder derrière nous et de faire un bilan des activités, satisfactions et/ou déception de cette année 2023.

Commençons donc par te remercier, toi lecteur qui te connecte au quotidien, ou presque, sur Metal Eyes. Si, après une période un peu creuse, le premier semestre 2023 avait été encourageant, le second continue de voir la fréquentation du site augmenter. Vous êtes en moyenne 4000 à vous connecter au quotidien – près de 1,5 millions de lecteurs par an – avec une moyenne, elle aussi en augmentation, de près de 7 pages visitées par session. Autre source de satisfaction: la variété des origines du lectorat du webzine. Bien que présenté dans sa seule version française, les connexions se font depuis de très nombreux pays. La France et les pays francophones (Belgique, Suisse, nos voisins du Maghreb et nos cousins du Canada) mais aussi de nombreux pays, principalement anglophones ou non (Royaume Uni, USA, Canada, Allemagne, Espagne, Italie, Portugal, Pays-Bas, Scandinavie). On pousse même en Amérique du Sud avec un lectorat chilien, petit mais fidèle! Merci donc à chacune et chacun d’entre vous pour votre confiance, votre curiosité et votre fidélité! D’autant plus que, je ne le rappellerai jamais assez, Metal-Eyes est une aventure individuelle, solo, une équipe composée d’une seule personne: votre serviteur!

Ce qui nous anime tous, naturellement, c’est la musique. 2023 a été, une fois encore, riche en découvertes, en nouveautés de groupes établis, en espoirs, aussi. Comme tous les ans, et de plus en plus malheureusement, les sorties sont tellement nombreuses qu’il est impossible de tout écouter et de tout chroniquer. Voici cependant un petit florilège de ces albums qui m’ont marqué, sans ordre particulier il suffit de cliquer sur les liens pour retrouver directement la chro):

Karma de Kamala (Brésil), Cosmic evoked potentials de L’ira del Baccano (Italie), Call me inhuman de Asylum Pyre (France), Chronicles of the kid de Ayron Jones (USA), Memorial de Soen (Suède), Los classicos del Locos de Loco Muerte (France), Long overdue de Koritni (Australie/France), Rogue asylum de The Ground Shaker (Suisse), Darkfighter de Rival Sons (USA) WTForty five de Girschool (Angleterre), Underneath the sound de Dropdead Chaos (France), Soulkeeper de Black Hawk (Allemagne), Redshift de Worselder (France) et This too shall pass de Grandma’s Ashes (France) et ce pavé triple CD et DVD/Blu ray qu’est Live In Europe – The Rockwall tour de Piledriver (Allemagne), superbe groupe tribute à Status Quo.

Au niveau des concerts, vive la province! De belles salles, de belles initiatives, de belles découvertes ont égrnné mon année. Il y a bien sûr aussi les concerts parisiens, halte obligatoire des plus grands noms qui, malheureusement ne viennent que trop rarement visiter nos belles régions. Mon top 10 pour 2023 ? Le voici, et dans l’ordre de mes préférence cette fois :

KrashKarma @Rock In Rebrech 12, 2 juin 23

1- KrashKarma, festival Rock In Rebrech, Rebrechien (45) le 2 juin,

2 – Robert Jon And The Wreck, le Quai’son, Talcy (41) le 28 septembre

3 – Soen (et MolyBaron),Elysée Montmartre, Paris (75), le 15 octobre

4 – So Floyd, Le Zénith, Orléans (45), le 14 mai

5 – Rival Sons, L’Olympia, Paris (75), le 27 octobre

6 – Def Leppard, Hellfest, Clisson, le 16 juin

7 – Enforcer, Hellfest, Clisson, le 17 juin

8 – Jelusick, Rock In Rebrech, le 3 juin

9 – Aleister, Hellfest, Clisson (44), le 18 juin

10 – Zoe, Le Dropkick, Orléans (45), le 29 avril

Robert Jon And The Wreck, Talcy, 28 septembre 2023

L’année a également été riche en rencontres. Au rang de celles-ci, il y a Angie, de NRV promotion qui défend les jeunes formations françaises et a fait l’objet du tout premier portrait de la rubrique  » Les acteurs dans l’ombre ». Avant de recevoir la claque du mois de juin, découvrir le plus que sympathique duo de KrashKarma fut un moment très agréable, autant que de partager un peu de la folie des gringos de Loco Muerte. Retrouver Ayron Jones avant son concert fut aussi un moment très agréable, tout autant que les quelques minutes passées – enfin – au sec avec Thunder Mother qui a bénéficié de l’entrée sur scène la plus en accord avec son nom que quiconque ne pouvait imaginer!

Comme tous les ans, sans les personnes suivantes, tous ces articles n’auraient pu voir le jour. Je tiens donc en cette fin d’année à remercier, sans ordre particulier:

Les fournisseurs de décibels et de rencontres: Angie Dufin (NRV promotion), Alexandre Saba (M&O music), Romain Richez (Agence singularités), Olivier Garnier (Replica promotion), Elodie Briffard (Elie promotion), Roger Wessier (WTPI), Elodie Jouault (Aria Promotions), Andrea Tochtenhagen (Bob media)

Les facilitateurs de concerts: Olivier Garnier (Replica promotion), Arno T. Walden (No Mad Musik), Sabrina Cohen Aiello (Verygroup), le Dropkick bar (à Orléans), Valentin Gilet (Warner music France), Myriam Astruc, l’association Red Daff et l’ensemble des groupes qui maitrisent le DIY (Zoé, Polymaze, Orkhys, Hevius, Orpheum Black et tant d’autres…)

On attend maintenant 2024 pour en faire une année exceptionnelle! Le programme des premières festivités/attentes vous sera sous peu dévoilé, même si, on le sait déjà, il y a du lourd qui nous attend!

Metal-Eyes vous souhaite à toutes et à tous de passer une très, très belle année 2024. Nous nous retrouvons dès le 3 janvier prochain.

NANCY OPEN AIR: Heavy Week End

Scorpions. Deep Purple. Judas Priest. Extreme. Megadeth. Alice Cooper. 6 légendes du hard rock, du heavy metal, du thrash, du shock rock se retrouveront sur la scène du Zénith de Nancy dans le cadre du Heavy Week End du festival Nancy Open Air du 21 au 23 juin 2024! Un évènement à ne certainement pas manquer. Retrouvez ci-dessous le communiqué officiel de l’orga – attention: les places seront mises en vente dès le 8 décembre 2023 à 10h (préventes la veille à 10h00)

Depuis son inauguration en 1993, le Zénith de Nancy a vu défiler dans ses murs les plus grands noms de la musique live et du rock en particulier. Des artistes encore plus prestigieux s’y sont produits, lorsque cette salle de 6 000 places, en forme de guitare électrique, déploie sa scène réversible à ciel ouvert, se transformant ainsi en un vaste amphithéâtre pouvant accueillir jusqu’à 25 000 personnes. C’est là qu’en juin 1996 AC/DC a donné ce qui était, à l’époque, l’un de ses plus grands concerts dans l’hexagone.

C’est dans cette lignée que les 21, 22 et 23 juin 2024Gérard Drouot Productions présentera au Nancy Open-Air, le Heavy Week-end, un événement qui va réunir sur 3 jours et sur une seule scène, 6 légendes du hard rock et du heavy metal.

Avec en tête Scorpions, le groupe allemand aux 100 millions d’albums vendus, dont les hits rythment nos vies depuis plus de 50 ans ; Deep Purple, l’un des pères fondateurs du style, détenteur de ce qui est sans doute le riff de guitare le plus célèbre du monde ; Judas Priest,dont le patronyme et les compositions forgent une sorte de mètre étalon du « metal »et qui, il y a quelques semaines encore, était à l’affiche du festival Power Trip en Californie (aux côtés d’Iron Maiden, Guns N’Roses, Metallica, Tool et justement, AC/DC) ; Alice Cooper, le précurseur du shock-rock, maintes fois ressuscité et qui n’a de cesse de se réinviter ; Megadeth, membre éminent du fameux « Big Four » et maître incontesté du thrash metal ; et enfin Extreme,qui effectue un retour fulgurant avec son nouvel album, après avoir bercé l’année 1991 au son de sa ballade « More than words ».

Quand on s’attarde sur le répertoire respectif de chacun de ces six groupes, on prend alors conscience du nombre d’hymnes qui vont résonner dans l’enceinte du Nancy Open Air tout au long de ce Heavy Week-end.

Avec cet impressionnant line-up – auquel des premières parties viendront s’ajouter dans les semaines qui viennent – il paraît clair que Nancy va devenir, pour 3 jours, la capitale du hard rock et du heavy metal. Pour son plus grand bonheur, le public pourra acclamer ses idoles dans de parfaites conditions, assis dans l’arène ou debout devant la scène. Les billets « Week-end » ou « Journée » seront disponibles en prévente à partir du le jeudi 7 décembre dès 10h00 sur :

heavyweekend.live nancyopenair.com

Mise en vente générale en points de vente habituels 

le vendredi 8 décembre dès 10h00.

HELLFEST 2024: L’affiche (presque) complète dévoilée

Si quelques noms avaient été dévoilés, Hellfest productions vient de publier l’affiche presque complete de l’édition 2024 qui se tiendra du 27 au 30 juin 2024. Il reste 4 noms à annoncer (et sans doute, nous en avons l’habitude, quelques changement d’ici l’été prochain)

Surprise de taille, à peine deux ans après leur première venue, nous retrouveront the mighty Metallica en TA sur la Main Stage 1 le samedi soir (apparemment pour un concert célébrant les 40 ans de concerts en France des Horsemen !) , avec, enfin à une place digne de son rang, Saxon en TA de la MS 2 ce même soir. Les Main stages accueilleront également des retours et nouveautés – ça va de The Offspring à The Prodigy, en passant par Orden Ogan, Machine Head, Queens Of The Stone Age, Tom Morello, Shaka Ponk, Bruce Dickinson en tournée solo, Accept, The Dead Daisies, Black Stone Cherry…

Les autres scènes ne sont pas en reste puisque nous retrouveront Rival Sons, Body Count, Suicidal Tendencies, Clawfinger, Madball, Fu Manchu, Mr Bungle (!), Sodom, COC, Suffocation, Emperor, Satyricon… Des Français aussi, heureusement – Sang Froid, Lofo, Eight Sins, Darken, Deficiency et les patrons des boss, Mass Hysteria…

Bref, pour l’instant ce sont 178 groupes annoncés et 4 dont les noms seront bientôt connus – 1 le jeudi sur la MS1, 2 le vendredi sur MS 1 en début de journée, et 1 je ne sais où!) L’affiche parle d’elle même, non? Toutes les infos seront régulièrement mises à jour sur le site du festival: www.hellfest.fr

LOOKING FOR MEDUSA

Nouveau partenariat Metal-Eyes: l’année 2024 commencera sous les meilleures auspices puisque le Dropcick d’Orléans acceuillera une nouvelle affiche 100% française. En effet, le désormais mythique club sera envahi par DemonTool, Dreamcatcher et Looking For Medusa dès 20h.

Idéalement situé au cœur d’Orléans, le Dropkick, en plus de sa salle de concert pouvant accueillir quelque 200 spectateurs en sous sol, propose bar et restauration sur place. Le parking des Halles Chatelet est très facilement accessible pour qui vient en voiture.

A 10€, on ne rechigne pas, on vient soutenir les groupes locaux!

IN YOUR FEST 3: le 27 avril 2024

Le 27 avril prochain, au centre culturel de Thorigny sur Marne, se tiendra la troisième édition du festival In Your Fest avec une affiche 100% française. Et ça va déménager sévère, jugez en plutôt:

DTE – Despite The End – Asylum Pyre, Dust In Mind seront suivi des fous furieux de Loco Muerte avant que Loudblast ne vienne fermer le ban.

Le festival In Your Fest grandit chaque année, et c’est tant mieux. Passé de 3 groupes en 2022 à 6 en 2023 ( les temps de jeu étant alors équitablement répartis pour les 4 premières formations), on peut cette année s’attendre à une tornade dans le centre culturel. Et tout ça pour combien? Seulement 15 euros! 15 euros pour un plateau de cette qualité, c’est cadeau, alors pourquoi se priver 1/ de faire la fête, 2/ de soutenir la scène française et 3/ soutenir les organisateurs de ce type de festival à taille vraiment humaine?

HELLFEST XVI: l’annonce de l’orga et mise en vente des pass pour 2024

Peut être une image de texte qui dit ’V 27>30 JUNE 2024 CLISSON FRANCE FIRST WAVE OF 4-DAYS PASS ON SALE JUNE 27TH 2023 (1-PM)’

Communiqué posté par l’orga Hellfest. Attention: les pass 2024 sont également annoncés à la vente en deux vagues!

𝗟𝗮 𝘀𝗲𝗶𝘇𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗳𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗮𝗹 𝗛𝗘𝗟𝗟𝗙𝗘𝗦𝗧 𝗮 𝗳𝗲𝗿𝗺𝗲́ 𝘀𝗲𝘀 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝘀 𝗶𝗹 𝘆 𝗮 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲𝗻𝗮𝗻𝘁 𝟰 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀. 𝗨𝗻𝗲 𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘅𝗰𝗲𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲, 𝗵𝗮𝘂𝘁𝗲 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝘂𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗮𝘂𝗿𝗮 𝘃𝘂 𝗱𝗲́𝗳𝗲𝗿𝗹𝗲𝗿 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝟮𝟰𝟬 𝟬𝟬𝟬 𝗛𝗲𝗹𝗹𝗯𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿𝘀 𝗮̀ 𝗖𝗹𝗶𝘀𝘀𝗼𝗻 𝗥𝗼𝗰𝗸 𝗖𝗶𝘁𝘆 !
L’organisation d’un événement de cette ampleur reste toujours un défi logistique, humain et économique, qui plus est pour une association indépendante comme la nôtre. Chaque année, nous tâchons de rebattre les cartes avec toujours plus d’ambitions et d’engagements et ce, afin de vous garantir un moment unique et dont chacun a plus que jamais besoin !
Le festival de l’enfer s’est déroulé sans qu’aucun incident majeur ne vienne ternir votre bonheur de partager ces moments avec nous.
Quel que soit votre âge, votre sexe, votre physique, votre nationalité, votre accoutrement, vos goûts musicaux, le HELLFEST est un espace de liberté et d’insouciance que nous continuerons à protéger. L’ensemble des agents de sécurité, de la protection civile, du SDIS, du SAMU, de la gendarmerie et nos 60 bénévoles de la Hellwatch auront une nouvelle fois assuré ce qui est primordial pour nous, votre sécurité.
Nous continuerons aussi à être à votre écoute. Si nous lisons et écoutons les commentaires avec le souci de nous améliorer sans cesse, nous ne nous laissons pas déstabiliser par ces derniers. Ceux qui y étaient le savent, et n’en déplaise aux esprits chagrins, le festival a encore été plus que d’habitude une grande communion de la culture que nous aimons, célébrée ensemble, dans le respect de toutes et tous.
Du concert d’adieu des géants de KISS, au punk primaire et revendicatif de POESIE ZERO, de l’avènement incroyable des mongols de THE HU à la confirmation du bulldozer PARKWAY DRIVE, le HELLFEST a une nouvelle fois fait honneur aux musiques extrêmes dans leur ensemble, et ce, quels que soient les styles musicaux et les revendications qu’ils transmettent !
Le credo du festival restera le même pour l’an prochain : proposer un maximum d’offres musicales dans une ambiance fun et bienveillante, tout en garantissant, la sécurité des festivaliers et festivalières.
Cette édition désormais terminée, c’est aussi le moment pour nous de remercier l’ensemble des bénévoles et salariés sans qui rien ne serait possible. Malgré la chaleur des premiers jours, les pluies diluviennes du dimanche, vous avez su garder votre sourire et vous avez su faire preuve d’une motivation intacte qui en dit long sur ce que représente cette aventure !
𝗟𝗮 𝗯𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁𝘁𝗲𝗿𝗶𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟰 𝗼𝘂𝘃𝗿𝗶𝗿𝗮 𝗺𝗮𝗿𝗱𝗶 𝟮𝟳 𝗷𝘂𝗶𝗻 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗮𝗶𝗻 𝗮̀ 𝟭𝟯𝗵 𝗮𝘂 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝘁𝗮𝗿𝗶𝗳 𝗾𝘂𝗲 𝗹’𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟯 (soit 329€ hors frais de location).
Ayant conscience des difficultés que peuvent rencontrer certaines personnes face à cette nouvelle dépense seulement quelques jours après la fin de l’édition 2023, 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝗱𝗲́ 𝗱𝗲 𝘀𝗰𝗶𝗻𝗱𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝘃𝗲𝗻𝘁𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟰 𝗲𝗻 𝟮 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗶𝘀𝘁𝗶𝗻𝗰𝘁𝗲𝘀, laissant ainsi plus de chances à chacun de pouvoir se procurer un billet pour l’an prochain.
𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗮𝗶𝗻𝘀𝗶 𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗿𝗶𝘀 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗻𝗲 𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝘃𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗰𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗱𝗶 𝗾𝘂𝗲 𝟱𝟬% 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗮𝘀𝘀 𝟰 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗶𝘀𝗽𝗼𝗻𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀. Cette vente qui peut paraître prématurée nous semble importante afin de laisser une chance à ceux qui n’ont pas pu assister au festival, cette année, de se procurer un billet.
𝗖𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝟱𝟬% 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗮𝘀𝘀 𝟰 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗮𝗻𝘁𝘀, 𝗶𝗹𝘀 𝘀𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗺𝗶𝘀 𝗲𝗻 𝘃𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗼𝘂𝘁𝘂𝗺𝗲́𝗲 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝘀𝗲𝗽𝘁𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗮𝗶𝗻, permettant aux fans ayant participé cette année au HELLFEST de tenter leur chance.
Encore une fois nous vous remercions de votre confiance et de votre compréhension.
𝗩𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗲 𝗱𝗲́𝘃𝗼𝘂𝗲́𝗲 𝗱𝘂 𝗛𝗲𝗹𝗹𝗳𝗲𝘀𝘁.
PS : Retrouvez dès demain notre aftermovie 2023 sur notre chaîne : https://www.youtube.com/hellfestofficial

ROCK IN REBRECH 12: la galerie

Retrouvez ici le live report complet

Retrouvez ici le live report complet

WALL OF CLAN: festival au BATACLAN les 16 et 17 juin prochains!

Ceux qui ne pourront se rendre vous savez où pourront se rattraper sur le festival que vient d’annoncer le Bataclan à Paris. Les 16 et 17 juin prochains se tiendra en effet le Wall Of Clan dont l’affiche est plus qu’alléchante. En vrac: Fishbone, Hatebreed, Loudblast, Crisix, Sorcerer… et d’autres encore. L’annonce et les infos sont à lire ci dessous.

WALL OF CLAN - Bataclan

En février 2023, à la faveur de sa conférence de presse annuelle, le Bataclan entamait un véritable retour aux sources : un repositionnement de son identité et de sa programmation  résolument tourné vers son nouveau claim “Esprit libre depuis 1865”.

Pour autant, quand il est question de Rock, c’est avant tout sur scène que cela se passe et que tout se joue. C’est dans cette volonté de procurer à son public toujours plus d’expérience et d’évasion artistiques que le Bataclan a créé “Wall of Clan”, son premier festival rock metal.

Le mythique Hellfest drainant un nombre impressionnant de groupes appréciés par un public metalleux et pointu, le Bataclan – dans un souci d’économie et d’écologie – a décidé de profiter de ce créneau temporel pour faire passer par Paris certains des groupes programmés à Clisson…

Et ainsi permettre aux Parisiens et aux éventuels fans de metal arrivés après l’annonce « complet » du Hellfest de bénéficier tout de même d’une programmation de qualité.

 

Le Pass 2 Jours est disponible ici

https://billetterie.bataclan.fr/fr/meeting/5227/wall-of-clan-pass-2-jours/bataclan/16-06-2023/18h00

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le vendredi 16 juin, c’est dub et punk-rock

FISHBONE

DUBIOZA KOLEKTIV

LA PHAZE

M.O.K.O

Pass 1 jour disponible ici

https://billetterie.bataclan.fr/fr/meeting/5217/wall-of-clan/bataclan/16-06-2023/18h00

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Le samedi 17 juin, c’est hardcore et thrash metal.

HATEBREED

TERROR

LOUDBLAST

CRISIX

UNEARTH

SORCERER

Pass 1 jour disponible ici

https://billetterie.bataclan.fr/fr/meeting/5221/wall-of-clan/bataclan/17-06-2023/16h00