Heavy metal, France (Auto production, 2016)
Certains ont sans doute connu The Losts via leur album précédent, No god, no devil, paru en 2013 qui nous enmmenait sur le chemin des Egarés, ce peuple qui est au centre des envies musicales du groupe. Trois ans après, ils reviennent donc afin de nous présenter la suite de ces aventures qui prennent désormais la forme d’une épopée au travers de 13 chansons (12, en réalité, la dernière étant un bonus, une version underground de My devil’s rising) qui mêlent Heavy traditionnel (Mmmhh… Adrian Smith serait-il une influence? Iron Maiden en général, certes, mais aussi une certaine vague power metal?) à des ambiances plus dark, voire doom, parfois même orientales ou progressives. Les compositions sont rythmées et déterminées, le chant puissant, varié et efficace, l’ensemble entraînant l’auditeur dans un univers plus enjoué que le thème ne le laisserait croire. Si l’on remarque un livret soigné, on ne peut cependant que déplorer le son, étouffé, qui ne rend pas justice à l’esprit créatif de The Losts qui, pourtant, cherche à se démarquer et parvient à créer une certaine identité musicale. Un bon moment que nous offrent ces Egarés qu’on attend de voir sur scène.
Note: 7,5/10
Titre que je retiens: Holy faces of conspiracy
Merci pour cette chronique!
De rien, et merci pour cet album (dont je ne referais pas ici la chronique!)