KOB: When the axes fall

France, Heavy metal (MusikOEye, 2025)

D’un coup, comme ça, les souvenirs remontent à la surface… Les Parisiens de Kob n’ont jamais eu une carrière à proprement parler. On pourrait même parler d’un patchwork de retrouvailles le temps d’un album et de quelques concerts. L’arrivée de When the axes fall est ainsi une très agréable surprise. Les amateurs de heavy metal à la française se souviendront sans doute de Mekanism of time (2002), Strafe the underdogs (2004, le seul que je n’ai pas retrouvé) ou encore du superbe Close to dawn (2008). Sans doute moins nombreux sont ceux qui se souviennent de l’insipide pochette de The time is right (2011) ou de [A]live and raw (2018). Avec leur nouvel album, les anciens ne se prennent pas la tête: les 9 titres (7 orignaux et 2 live) sont taillés dans le heavy metal vintage et pur jus. Les influences d’Iron Maiden, Metallica ou Slayer sont partout évidentes et cependant parfaitement intégrées. La voix Stéphane Graziani, chanteur en place depuis 1999, est à la fois puissante, profonde et mélodique, parfaitement soutenue par les guitares rageuses et rugueuses de Thierry Huylebroek (membre fondateur) et Rodolphe Bousquet (arrivé en 2000). La section rythmique martèle, apportant la lourdeur de la basse Jean-Michel Berger (dernier arrivé en 2016) et la batterie de l’autre fondateur de KOB, Bruno Laguide. Si KOB ne réinvente rien, ses compo sont entrainante et puissantes, et de Heavy lies (on rigole de cette intro vocale speedée) à Mother Ge, on se plait à taper du pied. Avec une pêche pareille, on ne peut qu’espérer un retour de Kob sur de nombreuses scène française.

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