France, Prog (Autoproduction, 2023)
Quel dommage… ce chant mélodique gâché par un mix le mettant au second plan et dans un anglais quasi incompréhensible… Dommage car la voix est puissante et atteint des notes haut perchées. Et puis, la lecture du track listing au dos de la pochette est très prometteuse d’un esprit romanesque et inventif, la pochette dépliée mélangeant fantastique et navigation maritime période « gallions majestueux ». Clairement, ce Beyond a lifetime donne envie de se plonger dans l’univers d’Apex Origin. Un album écrit comme une pièce de théâtre ou un opéra en 5 actes précédés d’une Ouverture et conclus par un Final. Les influences du groupes sont à chercher aussi bien du côté des géniteurs du hard rock – Led Zeppelin – dans les fulgurances guitaristiques et bluesy, et des géants du metal progressif – Dream Theater – dans la puissance recherchée et la technique musicale. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si on trouve deux morceaux intitulés Blue Dream (et ses clins d’œil à Satriani) et Blue Zep… Si l’on met ce chant de côté, on ne peut qu’admirer le sens de la composition à la fois complexe et passe partout, dans un esprit démonstratif de technique sans être pour autant donneur de leçons. Apex Origin propose également un titre chanté en français – La haine reine II – qui sonne plus pop rock que profondément progressif. L’album qui dure pas loin d’une heure s’écoute d’une traite. On tient sans doute ici – à un détail près – un futur grand du genre.