France, rock (Ep, Autoproduction, 2019)
La fille du dragon, forcément, pour les amateurs, ça évoque la série Game of thones. Sauf que dans sa version française, on dit « mère des dragons ». Mais, non, il s’agit d’un trio féminin dont Tits on fire, le premier Ep, a été produit par un certain Yarol Poupaud, découvert au cours des 90’s grâce à sa particpation au sein de FFF. Dragon’s Daughter nous propose ici Tits on fire, un ep 6 titres d’un rock simple et direct, quelque peu impertinent, flirtant souvent avec le punk, tant dans le ton généralement narquois que dans la franchise directe des paroles « dans ta gueule » (Rocket pussy – clin d’œil aux Pussy Riot? – Who the fuck). Dénuées d’effets, les guitares sont efficaces et sensibles ( la ballade Learn it). On notera que le chant anglais est parfaitement compréhensible, même si, dans sa globalité, il manque de hargne et d’irrévérence. Pour finir,Dragon’s Daughter s’offre même une reprise de Gainsbourg avec La chanson de Prévert. Un ensemble plus que sympa, joyeux, sensible et prometteur d’un avenir certain. A suivre.