Hard blues, Royaume-Uni (Provogue, 2018)
Quelle claque que ce second album du plus américain des bluesmen anglais du moment (là, j’espère que vous m’avez suivi parce que la suite n’est pas aussi complexe, voire même, elle est plus directe et simple…)! OK, je reprends? A première vue, on pourrait jurer que Kris Barras a été élevé dans un des Etats du Sud des USA ou en plein milieu des bayous de Louisiane (oui, je sais, c’est un des Etats du Sud des USA, la Louisiane…) tant ce The divine and the dirty transpire le rock sudiste de tous ses pores. Rock sudiste et blues, permettez moi d’être plus précis, svp. Guitares joyeuses à la ZZ Top des 70’s, chœurs irréprochables, mélodies (et quelques intonations) dignes d’un Bon Jovi aussi, (qui nous entraînent donc plus au Nord, vers le New Jersey…) Oui, le gaillard vise haut, et, à la force des Kick me down, I don’t owe nobody nothing ou autres Lovers or losers, son pari est gagné haut la main. Reste à transformer l’essai. Car quelques intonations vocales qui font penser à Bon Jovi ne suffisent pas à classer le bonhomme ou son ouvrage. Son timbre chaleureux et embué, l’utilisation simple et bien placé de – classiques – effets de guitares, un sens du rythme et de la mélodie, des choristes aux voix d’or… Ce The divine and the dirty fait mouche à chaque titre. J’adore.
Mais ça… vous l’aviez compris.