NOTHING MORE: The stories we tell ourselves

Metal, USA (Better Noise, 2017)

Les Texans de Nothing More reviennent en force et particulièrement énervés. Seul membre d’origine avec le guitariste Mark Vollelunga, Jonny Hawkins a définitivement laisser les baguettes de côté – à quelques rares exceptions près – pour se consacrer au chant. Un chant à la fois fluide et puissant et résolument moderne puisqu’il évoque autant la heavy pop moderne et l’arrogance gentiment punk, alliée à un phrasé rap. Musicalement, c’est dans le même moule: moderne, entrainant à l’esprit popisant autant que metalcore. Les 18 titres affichés sont en réalité une alternance de chansons et des textes/sons liant l’ensemble. Peut on toutefois parler de concept avec ce The stories we tell ourselves? Pas forcément, mais l’album saura toucher son public grâce à un sens du rythme efficace et une production n’effaçant personne. Si l’ensemble évoque par instants 5FDP, Nothing More s’en distingue aussi en travaillant son univers peut être plus accessible. Plus varié, sans doute, moins direct, certains passages peuvent parfois lasser quelque peu. Mais l’ensemble est taillé pour un public jeune et avide de décibels. Alors, de quoi se plaindre? Pas vraiment!