Alors que Black Sabbath vient de donner, il y a une semaine à peine (le 19 juin 2016) son dernier concert français au Hellfest de Clisson, j’ai souhaité remercier et rendre hommage aux Anglais pour l’univers musical auquel ils ont, sans aucun doute possible, donné naissance: celui du heavy metal qui nous est cher.
Black Sabbath faisait partie de ces formations que je n’avais jamais vues en concert. Ils devaient, avec Ray Gillen, je crois, tenir la tête d’affiche du « festival Hard de Noël » au Zénith de Paris (avec Fisc, Cro-Mags et Motörhead) au milieu des années 80 mais ont annulé, remplacés par la bande de Lemmy. Alors lorsque je me vois accrédité pour ce concert à Paris Bercy, le 2 décembre 2013,je n’hésite pas un instant.
Ce cliché a été réalisé avec mon A450 de Sony, un objectif 55-200mm, avec une sensibilité réglée à 800 ISO, et une vitesse d’obturation de 1/160. Je lache Ozzy du regard un instant pour me rendre compte que, dans mon dos, il se trame quelque chose… Je me retourne pour découvrir le vocaliste dans cette position, accroché à son pied de micro, laissant la folie s’emparer de lui. Ce regard est celui que j’attendais, celui du Ozzy dingue et possédé. Hop, c’est dans la boite. Le bon endroit et le bon moment…