ACCEPT et SABATON live à Paris! – L’Olympia, le 6 janvier 2017

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Bon, sur l’affiche il y a écrit Accept et Sabaton. Sur le site de l’Olympia, il est écrit que ça commence à 19 heures. Oui, mais… arrivé tranquillou à 18h30, je passe les 3 contrôles de sécurité – fouille du sac, détection de métaux puis palpation de sécurité – et vais déposer mon manteau au vestiaire, d’où j’entends qu’un groupe est déjà en train de jouer. Ben, oui, il ne reste à Twilight Force que 10′ lorsque j’arrive dans la salle pour y découvrir un chanteur masqué et capé, des tenues de scènes qui, pourtant, auraient pu m’intéresser. Tant pis, je verrai le groupe une autre fois.

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Accept en première partie de Sabaton, ça peut en surprendre plus d’un. Cependant, sans actualité discographique autre que le récent Restless and live, ce peut être un choix judicieux pour  1/ attirer deux publics intergénérationnels et 2/ rappeler à tous qu’Accept est toujours actif. La salle est bien remplie lorsque les Allemands montent sur scène éclairés comme s’ils brillaient de mille soleils. A l’image de la pochette de leur dernier album studio, le groupe frappe directement au ventre avec Stampede, un des deux extraits de Blind rage. Priorité est donnée ce soir aux anciens titres et c’est une véritable débauche d’énergie que nous offrent le quintette très en forme. Accept utilise au mieux l’heure qui lui est allouée. Les classiques imparables défilent – Restless and wild, London leatherboys… Sur l’indémodable Princess of the dawn, le public accompagne le solo de Wolf en scandant son nom, ce qui se répétera sur la démonstration – la leçon – qu’il donne avec Metal heart.

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Bien que complices, on sent que la vielle garde (Wolf Hoffman, Peter Baltes et Mark Tornillo) éclipsent totalement les « petits nouveaux ». Tous, cependant prennent autant de plaisir qu’ils en donnent, même si Mark ne s’adresse pas au public. Même si on peut le regretter, ce n’est qu’un détail tant la musique parle d’elle même. Le show est aussi dans la salle: le public n’a en effet pas besoin d’être poussé pour participer au point que, c’est toujours impressionnant, tout le plancher bouge au rythme des sauts.  Une heure, c’est trop court, on en redemande, mais il ne fait ce soir pas de doute qu’Accept est loin de ranger les guitares et sera bientôt de retour, et en tête d’affiche!

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Clairement, quand on va voir Sabaton en concert, on sait ce que l’on va avoir: des musiciens en treillis militaire et haut noir, un Joakim Broden vêtu de son éternel T shirt à miroirs, volubile et toujours prêt à rigoler, un décor guerrier… Bref, on va voir Sabaton pour passer un bon moment. Mais voilà: j’étais assez certain que je n’aurais pas de surprise. Tu veux savoir? Tout faux. Tout. sans doute est-ce le challenge de la présence d’Accept, sans doute sont-ils particulièrement en forme, mais ce soir, les Suédois m’ont séduit, surpris et entièrement satisfait. Certains commentaire stipulant que le public de la veille, à Lille, commençait à déserter la salle au bout de 30′ n’ont pas trouvé écho à Paris. Ce ne sont pas, alors que retenti In the army now (qui remplace The final countdown en guise d’intro),  les deux roadies un peu pitres qui viennent déminer le terrain qui font fuir qui que ce soit. Ni, sur Spartan, la présence de soldats en cape et culotte. Non, le public reste, saute, slame un peu. La salle est très correctement remplie, et le public est à fond. Sabaton consacre un bon tiers des titres à The last stand, son nouvel album (Sparta, Blood of Bannockburn, Winged hussars, The last stand, The lost battalion et, en rappel Shiroyama) et accorde une large place à ses classiques, parmi lesquels Carolus Rex, Sweedish pagans ou The lion from the north. Après un superbe Far from the fame, Joakim explique que le groupe n’a failli jouer qu’à 4 ce soir, Chris Rörland s’étant fait mal à la nuque et les médecins lui ayant conseillé de ne pas jouer. Inutile, mais le gaillard reste sage,  et ne headbague pas comme il en a l’habitude.

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Puis,après Winged hussars, la salle est plongée dans le noir , un clavier est approché et Joakim s’en saisi. Séquence humour le chanteur se faisant royalement jeter par le guitariste Chris, avant la séquence émotion: une version acoustique de The final solution qui voit tous les musiciens en devant de scène. Les choses sérieuses reprennent avec un explosif Resist and bite qui, ce soir, dans mon ressenti, prend une tout autre dimension. Le chanteur s’est emparé d’une guitare – dont cette fois les cordes ne sont pas découpées par un roadie… – et la repose pour les derniers titres avant un rappel un peu tôt, à 22H. Le public s’écarte, se scinde en deux camps, scandant des « ahou! ahou! » guerrier, et lorsque Primo Victoria débute, les guerrier se lancent dans un joyeux assaut. Braveheart ou Wall of death, au choix, qui voit quelques participant tomber et être aussi rapidement relevés. Joakim, qui semble toujours étonné des réaction du public, s’adresse à lui: « Après 17 ans avec ce groupe, après plus de 1000 concerts donnés avec ce groupe, 50 pays visités… Je peux honnêtement dire que je n’ai jamais vu un public pareil! » Caresse le public dans le sens du poil et tu auras une explosion telle qu’on n’entend plus que ça. Ce soir, Sabaton nous a offert un spectacle épatant, énergique et enjoué. Une telle affiche ne pouvait se rater. Superbe soirée (qui se termine avec un joli gag: le public ayant laissé des affaires au vestiaires doit d’abord parvenir à avancer pour rejoindre l’autre bout de la file d’attente… à la sortie, revenir aux vestiaires pour enfin pouvoir repartir… )

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THE ANSWER et THE DEAD DAISIES live (Paris, le Trabendo) le 8 décembre 2016

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C’est pas juste… Avec autant d’albums de qualité, The Answer devrait désormais être en mesure de jouer dans une salle comme le Trianon, l’Elysée Montmartre ou le Bataclan. Sur une base régulière. Et la même réflexion s’applique à The Dead Daisies dont la qualité des productions ne fait que confirmer l’importance du groupe protéiforme, aux musiciens échangeables – et échangés – en fonction des disponibilités de chacun. Pourtant, ce soir, le Trabendo n’affiche pas complet. On est serrés mais on circule…

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Il est 20h15 lorsque les lumières s’éteignent et que résonne Whole Lotta Sabbath, une fusion de Led Zep et de Black Sabbath tandis que Marco Mendoza, Doug Aldrich prennent place sur la minuscule scène. Au chant, John Corabi, le dandy déjanté, fiat le show. Le groupe, bien qu’à l’étroit, trouve facilement ses marques. Les vieux briscards que sont certains d’entre eux savant parfaitement saisir le public, le caresser dans le sens du poil. Peu importe la taille de la salle, semble-t-il, car après un Zénith puis un Divan du Monde (en ouverture de Kiss puis en tête d’affiche en 2015) ce Trabendo est un petit compromis.  The Dead Daisies est un vrai groupe de scène. Trois albums au compteur déjà, et pourtant, la bande table autant sur des reprises (presque la moitié de son set: Fortunate son – Creedence Clearwater Revival, Join together – The Who, Helker skelter -The Beatles puis deux autres en rappel) que sur ses propres compositions qui reflètent parfaitement cet esprit roots. Long way to go, Mexico, Make some noise, With you and I… Pas un faux pas dans ces choix. Même le solo de batterie, occasion de démontrer qui est ce Brian Tichy, est impeccable. La foule est dense, compacte et, surtout, réceptive. Un troisième album et une tournée en tête d’affiche dans de plus grandes salles. Voilà tout le mal que l’on peut souhaiter aux Dead Daisies. Superbe!

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dsc_0416La salle se vide, qui pour boire une bière, qui pour prendre l’air, fumer, qui pour… rentrer à la maison. Lorsque The Answer monte sur scène, la salle est en effet bien plus vide, le public moins dense que pour The Dead Daisies. Est-ce cela la malédiction que doivent subir les nord Irlandais? Ouvrir pour AC/DC – bonjour l’exposition – ou, plus récemment Whitesnake, avoir quelques splendides albums à son actif et ne pas parvenir à attirer plus de monde est incompréhensible. Pourtant, tout est là. La musique, bien sûr, The Answer démarrant par le morceau titre de son dernier album, Solas; un choix pas forcément évident tant cet album est plus sombre que ses prédécesseurs. La setlist, étonnamment, fait l’impasse sur Raise a little hell. Les titres les plus emblématiques du quatuor sont cependant de sortie (New horizon, Spectacular, Waste your tears, under the sky…) Scéniquement, ensuite, Cormac, le chanteur adorant être au contact du public, s’offrant à chaque fois un petit bain de foule, par exemple. il s’empare d’une guitare acoustique, et annonce qu’il a voulu apprendre mais que Paul Mahon n’a pas voulu lui enseigner. La seule chose que l’on puisse regretter c’est le côté assez statique de Paul et du bassiste Michael Waters. La prestation gagnerait en énergie à les voir plus souvent échanger leurs places. D’ailleurs, les prestations des deux groupes sont incomparables, et l’on se demande s’il n’aurait pas été préférable d’échanger les places sur l’affiche. The Answer termine son set sans effectuer de rappel, les lumières se rallument et la salle se vide. il y a comme une impression de manque, malgré la meilleure volonté de chacun de ces musiciens d’exception… Beau concert, belle soirée, mais maintenant, il faut passer à la vitesse supérieure.

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ZODIAC, RAVENEYE, et HONEYMOON DISEASE à La Flèche d’Or, le 3 octobre 2016

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Les amoureux de sonorités 7O’s sont servis ce soir, avec la présence de trois formations typées Roots qui se livrent à la Flèche d’or, pour une soirée européenne.

Honeymoon Disease

Honeymoon Disease

Les Suédois de Honeymoon Disease ouvrent le bal à 19h30 et nous livrent une bonne demi-heure durant un set énergique qui évoque autant AC/DC que le boogie chaleureux de Status Quo. La chanteuse/guitariste, Jenna, s’exprime souvent dans un Français plus que correct, présentant le nouveau bassiste du groupe, Cédric, un français, justement, qui accompagne l’autre guitariste, Acid (à la Flying V presque plus grande qu’elle) qui n’hésite pas à venir fendre le public – seulement freinée par un cable bien trop court pour s’écarter de plus d’un mètre de la scène! – et le batteur Jimi une demi heure durant. Un set efficace et une mise en bouche très agréable.

RavenEye

RavenEye

J’avais rencontré Oli (chant et guitare) et Aaron (basse) lors du dernier Hellfest, et ai, ce soir, pu interviewer le groupe au complet (avec, donc, le batteur récemment arrivé, Adam). RavenEye vient de publier son premier album, Nova, et est très en forme au moment de le présenter au public. Pendant près de 45′, le trio assène son hard rock 70’s teinté de relents de ce grunge qui a accompagné les musiciens qui le forment. Olie pose sa guitare, laissant, le temps d’une chanson, Aaron s’occuper de l’aspect « cordes » avec sa seule basse, puis, plus tard, monte sur les épaules d’un Aaron décidément très sollicité afin de faire, eux aussi, une petite escapade dans le public. Même si ce premier album ne reflète pas encore toute la personnalité de RavenEye, les Anglais sont parfaitement à l’aise sur scène.

 

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Zodiac

Cette dernière est rapidement débarrassée de la batterie des premières parties, laissant plus de place aux maîtres de cérémonie, Zodiac. A 21h30, les Allemands investissent les lieux sur une intro à la Terminator. Puis démarrent sur les chapeaux de roues avec un Rebirth by fire à deux voix rentre dedans. Cinq ou six morceaux durant, les gars rentrent dans le lard, Staphen Gall s’entrainant, dès que possible et de manière fort sympathique, au français qu’il maîtrise plus que bien. Animal, Free, Ain’t coming back… cèdent la place à Blue jean blues, une reprise de ZZ Top, un… blues qui ralentit le tempo permettant à chacun de souffler un peu. Horror visison, plus roots et rageur suit avant que Zodiac ne freine de nouveau avec une autre reprise: Cortez the killer, originellement écrite par Neil Young. Cette ballade qui monte en puissance offre aussi quelques longueurs, mais c’est bien le seul faux pas de ce concert qui repart de plus belle avec le très rock Diamond shoes, sur lequel deux couple se mettent à danser un rock endiablé. Le quatuor dépoussière ensuite Upon the stone, un titre de son premier album, avant de faire le grand écart et conclure avec le morceau éponyme de son dernier album, Grain of soul, dont pas moins de 6 titres auront été présentés ce soir. Enfin, après un long rappel (Coming home), Zodiac salue ce public  venu trop peu nombreux. Encore une fois, les absents ont eu tort car non seulement l’affiche valait le détour, mais en plus, découverte pour moi ce soir, la Flèche d’Or est une salle très agréable.

 

 

MYRATH au Divan du Monde de Paris, le 23 juin 2016

 

C’est dans un Divan du Monde transformé en palais tunisien décoré de murs de stuc que Myrath a choisi de nous convier ce soir. Juste après les Download et Hellfest, on aurait pu se demander si le public répondrait présent. Pour cette première date parisienne en tête d’affiche, le combo franco-tunisien fait salle comble. On joue à guichets fermés, et c’est tant mieux! Prometteur, aussi.

Personne ne sait qui est prévu en ouverture. Qantice, groupe de prog hexagonale qui a déjà enregistré deux albums – The cosmoscenery et The pantonauts – a été retenu pour chauffer le public. Les connaisseurs le savent: ce groupe évolue dans un hard rock progressif qui se distingue par la mise en avant des violons qui apportent une tonalité toute particulière à sa musique. Mais ce soir, à l’étroit, ce qui marque d’emblée c’est le look du guitariste, Tony, tout de blanc vêtu, portant des bottes de motard lui donnant des airs de cosmonaute. Sans conteste mis en avant, il égrène ses notes soutenu par son chanteur David Akesson. ça passe, aisément, sauf la trop longue ballade. Le groupe ne peut s’exprimer autant qu’il le souhaite mais marque quelques points ce soir.

QANTICE

QANTICE

Toutefois, si le public s’est déplacé, c’est bien pour Myrath. Plutôt que de foncer dans le tas, les Tunisiens donnent le La dès l’introduction de ce concert dispensée par une violoniste et une danseuse orientale. Puis, sans un temps morts (presque, nous y reviendrons), Zaher Zorgatti et sa bande débarquent sur une scène évoquant leur Tunisie natale. Naturellement, Legacy, le dernier et superbe album est mis en avant, tout autant que son prédécesseur, Tales from the sand,et les gars se détendent rapidement. Quelle bonne idée d’écarter ton pied de micro, Zaher! Joli, mais encombrant. Si Malek Ben Arbia, le guitariste, est appliqué, Zaher est de plus en plus détendu. « On vous a apporté le soleil de Tunisie. Mais même pour nous, il fait très chaud! » Oui, il fait chaud, le thermomètre affiche facilement 30° (incroyable, non?) Au point que  Zaher change régulièrement de tenue et que Morgan, le batteur, se voit dans l’obligation après une heure de concert de quitter son poste sans explication aucune. Besoin urgent? Ras-le-bol? Kevin Codefert vient enfin annoncer le pourquoi: il fait simplement trop chaud, et le batteur a besoin de se réoxygéner. Malek nous propose une petite démonstration de guitare, pour combler ces longues minutes. Mais au delà de cet incident bien involontaire, ce que l’on retiendra de cette soirée est le soin que Myrath apporte à sa mise en scène: au delà du décors, ce sont les interventions des danseuses orientales dont le rôle illumine la musique, les lights travaillées et la chaleur et le naturel de chacun des musiciens. Pour une première tête d’affiche, Myrath a fait très fort. Une première à confirmer avec plus de dates et un retour – discographique et scénique – rapide. Ne nous faites pas attendre 4 années supplémentaires, svp, et venez nous voir en dehors de Paris.

MYRATH

MYRATH

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Photo de la semaine: Ozzy OSBOURNE (Black Sabbath)

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Alors que Black Sabbath vient de donner, il y a une semaine à peine (le 19 juin 2016) son dernier concert français au Hellfest de Clisson, j’ai souhaité remercier et rendre hommage aux Anglais pour l’univers musical auquel ils ont, sans aucun doute possible, donné naissance: celui du heavy metal qui nous est cher.

Black Sabbath faisait partie de ces formations que je n’avais jamais vues en concert. Ils devaient, avec Ray Gillen, je crois, tenir la tête d’affiche du « festival Hard de Noël » au Zénith de Paris (avec Fisc, Cro-Mags et Motörhead) au milieu des années 80 mais ont annulé, remplacés par la bande de Lemmy. Alors lorsque je me vois accrédité pour ce concert à Paris Bercy, le 2 décembre 2013,je n’hésite pas un instant.
Ce cliché a été réalisé avec mon A450 de Sony, un objectif 55-200mm, avec une sensibilité réglée à 800 ISO, et une vitesse d’obturation de 1/160. Je lache Ozzy du regard un instant pour me rendre compte que, dans mon dos, il se trame quelque chose… Je me retourne pour découvrir le vocaliste dans cette position, accroché à son pied de micro, laissant la folie s’emparer de lui. Ce regard est celui que j’attendais, celui du Ozzy dingue et possédé. Hop, c’est dans la boite. Le bon endroit et le bon moment…

PHOTO DE LA SEMAINE: Kerry KING (SLAYER)

Kerry KING, Slayer, Paris le Zénith, 26 mars 2011

Kerry KING, Slayer, Paris le Zénith, 26 mars 2011

Chaud, chaud chaud! Slayer on stage, c’est toujours une tuerie. Quelques heures plus tôt, des représentants de Megadeth, Slayer, Mass Hysteria et Loudblast assuraient la promotion de la première édition du festival Sonisphere qui était parvenu à « faire le buzz » en réunissant ceux que l’on nomme – injustement car c’est selon moi restrictif – le Big 4 du thrash. En pleine tournée commune, ce soir là, Slayer cède la tête d’affiche à Megadeth. Et, pour les photographe, avec Slayer, il n’y a qu’une chose à craindre: que le groupe décide de jouer en guise des fameux « trois premier morceaux sans flash » ses titres les plus courts. Il y en a un paquet de moins de trois minutes! Alors on fait vite… Je testais encore mon Sony a-450, et fxé la vitesse à 1/125s. Ne maîtrisant pas encore très bien cet appareil, j’avais poussé la sensibilité à 3200 iso, et l’ouverture s’est automatiquement faite à F/6,3, avec mon objectif 18-55. Au delà de tout le côté gimmick du look de Monsieur King, la dominante jaune de ce cliché évoque la chaleur du concert, très réussi. Je n’ai pas souvent vu le groupe live, mais chaque fois, ce fut une superbe expérience. Vivement les festivals d’été!