Metalcore, Royaume-uni (Search and Destroy/Spinefarm records, 2016)
Quatre mots forment le titre de ce premier album des Anglais de Shvpes. Deux positifs (Joy et Ecstasy, pas besoin de traduire), deux plus négatifs (Pain et Despair). Soit on y trouve un équilibre, ou bien c’est une manière de revisiter les 4 fantastiques… les 4 cavaliers de l’Apocalypse. Quelques recherches permettent de découvrir que le « chanteur » Griffin n’est autre que « le fils de » Bruce Dickinson. Pourtant, il n’y a rien de commun entre les deux! Comme son frère avec Rise to Remains – semble-t-il disparu (le groupe, pas le frangin!) – Griffin opte pour une version hurlée et rageuse de ce que certain appellent chanter. Si je peux comprendre une forme de rage, je n’arrive décidément pas à adhérer à cette furie quasi permanente, parfois atténuée par des inspirations rap évoquant une forme de neo metal, qui illustre bien le premier mot du titre de l’album. Pain. ou le dernier, Despair. Mais pas ceux du milieu: Joy et Ecstasy. Je ne trouve dans cet exercice vocal ni finesse ni intérêt, malgré la présence de voix . Contrairement au propos musical qui, si l’on excepte la batterie basée sur des doubles grosses caisses, nous offre des guitares qui grattent et charcutent, en variant les plaisirs. Ça file, pas forcément droit, mais les gars y vont avec entrain et enthousiasme. Malheureusement, ça tourne rapidement en rond, ce style semblant déjà avoir tout dit ou presque. Dommage.
Note: 5,5/10