Rock, France (Autoproduction, 2016)
Sans aucun doute possible, les cinq membres qui forment, à Paris en 2013, Glowin Shadow sont ouverts d’esprits et musicalement cultivés. C’est en tout cas ce que peut suggérer la variété de ce premier album, Ghosts, fools & fakes, résolument mature et réfléchi. En mélangeant, alliant, toutes les influences possible, on se retrouve avec un premier album captivant (en réalité la compilation de leurs 2 premiers EP), un de ces disques qui promet dans la minute qui suit un nouveau clin d’oeil, une nouvelle référence, une nouvelle surprise. Avec des guitares résolument metal – les soli valent plus qu’une oreille – une basse groovy et funky à souhait, une batterie qui suit et se permet quelques explosions de double grosses caisses, Glowin Shadow s’inspire autant de la musique pop que classique, du funk que du metal, qu’il soit heavy ou symphonique, de Queen que de Maiden. Le chant doux est varié et je lui reproche simplement un anglais difficilement compréhensible. Ghosts, fools & fakes entre dans la catégorie des premiers albums à découvrir, tout au moins par les amateurs de rock au sens large du terme. Pas totalement métal, plus que simplement rock, Glowin Shadow pourrait, avec un accompagnement digne de ce nom, se démarquer sur la scène nationale. A noter que la version « deluxe » propose des versions alternatives de trois chansons, les mettant dans une autre perspective: une version acoustique de We need to talk, une bien jolie au piano de What’s going on?, et la version originale très dansante et enlevée de Schizophrenia.
Note : 8/10
Titre que je retiens: Glowing in the shadow