L’annonce est discrètement parue sur la page Facebook du groupe: Paul Quinn, le guitariste historique et cofondateur avec Biff Byford de Saxon a décidé d’arrêter les tournées intensives avec ses vieux complices – le groupe a un line up inchangé depuis 2009.
« Après beaucoup de réflexion, notre bon ami et compagnon guerrier Paul Quinn a décidé de se retirer des tournées de Saxon. Après de nombreuses années sur la route, avec son lot de stress et de fatigue qui accompagnent de longues tournées, Paul ne souhaite pas que sa performance en pâtisse et laisser tomber ses compagnons de routes et ses fans » – La suite du communiqué ci-dessous.
C’est donc un des piliers de Saxon, membre plus qu’actif depuis la création du groupe en 1976 et compositeur de riffs qui ont fait la légende des Anglais – inutile de les rappeler, j’espère – qui met un terme à ces longues tournées. Ceci ne remet donc nullement en cause la participation de Paul, aujourd’hui âgé de 71 ans (il est né à Barnsley le 26 décembre 1951), à la création de futurs albums, dont on attend désormais le successeurs de Carpe diem, très bien nommé en l’occurrence.
J’ai vu Saxon pour la première fois en 1981, au Pavillon Baltard, sur la tournée Wheels of steel, puis sur presque chaque tournée exception faite de la période que j’ai passée dans le Midi au cours des années 90 – période la plus creuse pour le groupe. Jamais le groupe ne m’a déçu live, donnant toujours, même aux plus jeunes, de vraies leçons de performances scéniques. J’ai pu rencontrer cet homme charmant et un peu perdu sur la tournée Call to arms – il n’en revenait pas que Saxon en soit déjà à son 19ème album… D’autres albums ont suivi depuis, et pas des moindres, quelques studios et de nombreux live – et je me suis entretenu avec lui pour la dernière fois lors de la promo du premier album de reprises, Inspirations, en pleine période de pandémie. Car même là, jamais Saxon, jamais Paul ni Saxon n’ont baissé les bras. Il arrive pourtant i moment où il faut savoir se retirer, et Paul estime visiblement que ce temps est arrivé.
En un mot comme en cent: Paul, merci pour ces plus de quatre décennies à nous concocter certains des hymnes les plus fédérateurs du heavy metal. Take care! On attend la suite avec impatience.