France, progressif symphonique (Fantai’Zic, 2024)
Ce n’est que 13 petites années après avoir sorti son premier album que les Français de Symakya publient leur second méfait, Project 11: the landing. Formé en 2008 par Matthieu Morand (Elvaron, Dusk Of Delusion, Akroma) et Kevin Kazek (Seyminhol), le groupe est aujourd’hui composé, outre les deux fondateur, du batteur Thomas Neves (Deficiency, Heavenly et également Seyminhol) et du bassiste julien Kuhn (Diamond Dust, Taste Of Hell, Surtr). Avec Project 11, le groupe nous propose un concept album qui gravite autour du thème de la lune. Les titres speedés aux mélodies puissantes abordent tout autant les anciens penseurs et philosophes (donc scientifiques érudits) que sont le Grec Lucien, le plus récent Frantz Von Gruithuisen, JFK, Jules Vernes qui, tous, ont révé et écrit au sujet de la Lune, enfin conquise par l’alunissage d’Apollo 11 en 1969. Tout au long des 10 titres de cet album, Symakya propose des structures alambiquées sans être prise de tête. On se laisse aisément entrainer par ces mélodies enlevées aux riffs efficaces. Bien que le groupe se dit affilié au metal porgressif symphonique, on est plus proche du prog que du sympho, le passé des musiciens parlant de lui même. Efficace de bout en bout, ce Project 11: the landing donne envie de se replonger dans les oeuvres lunaires – de De la terre à la lune à First man en passant par Le voyage dans la lune de Méliès ou les aventures de Tintin. Symakya nous offre un très bel album que les amateurs des groupes mentionnés auront plaisir à découvrir.