THUNDER live à Paris (La Maroquinerie le 25 avril 2017)

Etrange soirée… depuis son retour discographique avec un doublé plus que réussi (Wonder days et le récent Rip it up) Thunder ne joue « que » à la Maroquinerie, une salle certes sympathique et chaleureuse mais, à mon goût, trop petite pour une formation de cette envergure. Mais bon, Thunder et la France, c’est compliqué, contrairement à son Angleterre natale. Alors que la salle annonce l’ouverture des portes à 19h, personne ne sait encore qui sera la première partie. Puis, Facebook annonce l’ouverture à 19h30. C’est un tout petit peu après que le public investit la salle souterraine pour y découvrir la batterie de Harry james, flanquée du dessin de couverture de Rip It Up. Bon, pas de première partie semble-t-il… 20h30, effectivement, le batteur prend place derrièrer son kit, Chris Childs (basse) et Ben Matthews (guitare, claviers) s’installent sur scène avant que n’arrivent Luke Morley et Danny Bowles (guitare et chant), les deux meneurs incontestables du gang.

Logiquement, Thunder tire sa première salve avec No one gets out of here alive, le titre introductif de son dernier album qui fait bouger le public avec une belle efficacité. La salle n’est certes pas complète mais est emplie de fans et amateurs de rock simple et direct, celui que propose Thunder depuis ses débuts en 1989. D’ailleurs, son premier album, Backstreet symphony, 1990) est largement plébiscité avec pas moins de 5 extraits : Backstreet symphony sur lequel Danny fait chanter le public, une première de nombreuses participations, Higher ground avec une ambiance de feu, Don’t wait for me, Love walked in et l’indispensable Dirty love. C’est dire l’impact, et l’importance, de ce disque bientôt quarantenaire qui n’a pas pris une ride ou presque!

Bien sûr, le dernier album est largement représenté avec également 5 titres (No one, déjà cité, Enemy inside, Right from the start, In another life et Rip it up), presque autant que Wonder days (Resurrection day, The thing I want, Wonder days et Serpentine). Les quelque 300 spectateurs présents en profitent jusqu’au bout, chose aisée pour un concert qui se termine avant 22h15 mais après un Dirty love et un Danny très taquin.

 

En alternant titres foncièrement rock et ballades (un peu trop, peut-être?), Thunder nous a offert un concert simple – la configuration de la salle ne prête pas aux excentricités – mais particulièrement chaleureux et familial. Une très belle soirée, en somme.

Merci à Veryshow d’avoir rendu ce report possible.