THE ANGRY CATS et Red Is Dead live au Dr. Feelgood de Halles – le 16 février 2017

Si je commence à bien connaitre les Dr Feelgood pour régulièrement y rencontrer des musiciens en promo, je n’ai pas encore eu l’occasion d’y assister à un concert. Le passage de l’ovni rock’n’roll The Angry Cats (dont vous pouvez retrouver la chronique de leur dernier né, Outmonster the monster) est donc la bonne occasion pour remédier à ce manque. Lieux chaleureux par son sa décoration et son ambiance rock, le Dr. Feelgood propose régulièrement des concerts variés dans des conditions assez sympathiques pour les groupes.

RED IS DEAD

RED IS DEAD

La petite salle en sous sol accueille ce soir quelques dizaines de personnes , certaines venues assister à la représentation du trio Red Is Dead qui, en ouverture, joue une bonne heure. Si l’on a l’impression que les morceaux sont taillés dans le même bois – un peu de grunge, du punk, de rock – on retiendra l’attitude désinvolte et l’humour potache du bassiste chanteur (notons que le chant est partagé avec le batteur) qui balance des vannes à tout va. Bonne humeur et poilades garanties: « Vous êtes loin… et pourtant vous êtes si près. ça me rappelle la relation que j’avais avec mon père »… « Approchez-vous, faites un pas en avant. Pensez à Christopher Reeves: y peut pas, lui! » « Elle mesure 1m53, Gaëlle! Elle lèche les tétons debout! » Bref, on s’amuse et on boit des bières sur un fond sonore grungy.

RED IS DEAD

RED IS DEAD

RED IS DEAD

RED IS DEAD

 

THE ANGRY CATS

THE ANGRY CATS

Quelques minutes après, c’est un autre trio, The Angry Cats, qui investit les lieux, plus denses de quelques spectateurs. Les pieds chaussés d’un étonnant orange, armé d’une Gretsch tout aussi flamboyante, Fred Alpi lance les premières mesures de The invisible hand et, déjà, le trio commence à s’agiter sur scène, comme pris de spasmes. Premier extrait de son dernier album en date dont tous les titres seront ce soir interprété, il pose le cadre: un rock clair aux forts accents de l’ouest américain – quelque part entre hillbilly et rockabilly – une voix suave et une énergie communicative seront le fil de la soirée. On pense ici aux Stray Cats (tiens donc…), là à Chris Isaak qui, tous, auraient flirté avec un peu de stoner rock. Et si The Angry Cats est moins communicatif que ses prédécesseurs, il parvient à développer une belle énergie et à la maintenir tout au long de ces 75′. Si la salle n’est pas pleine, le public présent semble heureux. Il trépigne, encourage, s’agite et profite de cette soirée de potes qui dépotent. Un excellent moment en somme et un groupe qu’on espère retrouver sur des scènes plus grandes, à Paris et ailleurs.

THE ANGRY CATS

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