Royaume-Uni (E.A.R music, 2015)
En revenant avec un nouvel album éponyme, Def Leppard nous signale-t-il revenir aux sources de ce qui fit son succès dès ses débuts en Angleterre en 1980? Survivants de la NWOBHM, les gars de Sheffield ont explosé à travers le monde dès leur troisième album (Pyromania, 1983) et atteint des sommets inimaginés quatre ans plus tard avec Hysteria (1987). Le succès s’est par la suite quelque peu estompé les albums ne se vendant « plus qu’à » 1 ou 2 millions d’exemplaires… Slang (1996) mis à part, Def Leppard a souvent été accusé de réitérer la recette du succès. Aujourd’hui, enfin, fin 2015, soit 7 longues années depuis le moyen Songs from the sparkle lounge, les Anglais ne dérogent pas à la règle: par sa musicalité et son instrumentation, Def Leppard nous replonge en plein cœur de leurs plus folles années. Hard Pop (le premier single Let’s go), ballades (parfois un peu trop mielleuses…), mid tempo qui donnent une folle envie de bouger, clins-d’œil à l’univers de Queen, Bon Jovi, Alice Cooper ou de Michael Jackson (Man enough, Invincible, Battle of my own…), le groupe reste fidèle à lui même, intègre, pourrait-on même dire. Le très énergique (ou énervé) All time high est un des titres les plus costauds du lot dont il se démarque en rappelant les débuts du groupe. Def Leppard est donc un album efficace bien que sans réelle surprise qui ravira les fans de la « grande époque ». Sans doute un nouveau bon point de départ. Un retour en France serait bienvenu quand même!
8/10
Source : CHRONIQUES