Brésil, Hard rock (BMG, 2021)
Loin de réinventer un genre – du hard rock mélodique enjoué et entraînant – les Brésiliens de Ego Kill Talent proposent avec Dance between extremes un album rafraîchissant, carré et simplement réussi. Oui, on connait par cœur ces formules qui font mouche, ces riffs soutenu par des rythmiques dansantes et ce chant charmeur et accrocheur. On connait tellement bien qu’on pourrait vite se dire que cet album n’ira pas loin. Mais c’est sans compter sur la réelle efficacité de chacun de ces 12 titres qui explorent tour à tour le rock radio friendly sans être FM, le hard couillu et charmeur à la fois, la ballade incontournable. 12 morceaux qui font des clins d’oeil à l’auditeur qui se laisse prendre dans les filets. Et en redemande. L’album s’écoute d’une traite sans, temps mort, et chacun des morceaux proposés est un nouveau voyage. Après Sepultura et Angra, Ego Kill Talent est-il la relève du heavy rock brésilien? Ça y ressemble.