France, Hard rock (Autoproduction, 2022)
Amoureux du glam rock des 80’s, amateurs de hard rock mélodique qui sait aller chercher la mélodie efficace, chantante et dansante, attention! Harsh débarque avec Out of control, un premier album qui fleure bon l’amour de cette décennie dorée où tout semblait pouvoir être osé et permis. Des guitares qui fusent, des rythmiques qui vont droit au but et font taper du pied, une gnaque et une gouaille sans équivoques… Le groupe parisien a déjà publié un Ep et 2 singles depuis 2018, tourné avec Inglorious, Anvil ou encore Loudness. Au travers de 8 titres simplement rock, Albert (guitare et chant), Séverin (guitare), Julien (basse) et Léo (batterie) dévoilent tout leur amour pour ceux qui sont entrés dans la légende, de Bon Jovi à Mötley Crüe, en passant par Ratt, Great White, Guns N roses et autre Poison, lorgnant même parfois du côté d’Aerosmith ou de The Who. Franchement, ça le fait: le chant est puissant et varié, l’anglais d’Albert parfaitement maîtrisé, Harsh sait, power ballad et ballade incluses, utiliser les codes du genre sans en abuser et parvient à trouver son style. Moins sexuellement obsédés que Steel Panther (malgré un look et des sourires qui évoquent le groupe américain), tout aussi rock que ses glorieux ainés, offrant un album à la production sa reproches, ce Out of control se révèle efficace de bout en bout. Au travers de huit chansons, Harsh parvient à proposer une variété de rythmes, de jeux de guitare (du shred au taping, du rapide au plus doux) et ne lasse pas une seconde. BlackRain, fut une époque, avait tenté de percer en réimposant un hair metal puissant, High School Mother Fuckers continue de mener tranquillement son bonhomme de chemin et Harsh pourrait bien s’imposer comme le futur grand (pas seulement français) du genre. A suivre de très, très près.