HELLOWEEN live à Paris – le trianon, 28 avril 2016 avec Rage

Affiche-Helloween 2016

 

Originellement prévu au mois de février, ce concert de Helloween a dû être déplacé au 28 avril, dans la salle du Trianon, voisine d’un Elysée Montmartre en pleins travaux de réfection. Egalement prévu à l’affiche, C.O.P. UK, pourtant sur d’autre dates de la tournée, a été annulé de l’affiche parisienne transformant cette soirée en un happening 100% metal teuton. Les amateurs ne s’en plaindront donc pas, d’autant que les venues de Rage en France ne sont pas si fréquentes et que le trio bénéfSONY DSCicie ce soir de 50 bonnes minutes pour convaincre. Si la formation a récemment évolué, la complicité qui lie Peavey Wagner et ses nouveaux complices est évidente. Marcos affiche un large sourire et joue avec le public, apportant une énergie neuve à l’ensemble. Comme il nous l’explique dans l’interview que vous découvrirez bientôt, fan de Rage, son interprétation des anciens titres du répertoire (Sent by the devil, Down, Until I die…) est parfaite, et le groupe semble, comme le démontre My way, le premier extrait du nouvel album, renouer avec un metal plus direct et massif.  C’est donc une prestation convaincante que nous a offert ce soir Rage dont on attend le retour en tête d’affiche, vraisemblablement en fin d’année.

Comme à chacun de ses passages, Helloween attire une foule bigarrée, composée de fans de tous âges, parmi lesquels on repère aisément une citrouille à chapeau ou une jeune fille aux cheveux bleus qui sont collées, depuis l’ouverture des portes, au premier rang. Malheureusement, ce soir, la salle est à moitié vide, le second balcon est même fermé au public. Tant pis, les Allemands ne s’en offusquent paSONY DSCs et proposent, comme à leur habitude un show exemplaire et carré. Une gigantesque citrouille blanche représentant la tête de la statue de la liberté – celle du dernier album, My God given right – trône en fond de scène à côté d’une impressionnante batterie d’un blanc immaculé.  Helloween décide de se débarrasser dès le départ de deux des morceaux les plus attendus – Eagles fly free et Dr. Stein – avant de proposer un premier extrait de son dernier opus, le morceau titre. Andi Deris est très en voix, Markus Groskopf toujours aussi souriant  et Sascha Gerstner expose sa nouvelle coiffure quelque peu… déconcertante… Naturellement, les principaux hits sont de la partie, ainsi qu’un superbe solo de batterie et un très bel échange entre les deux guitaristes sur Before the war, et on note que Helloween a, ce soir, choisi une setlist moins évidente en proposant des titres plus rares et parvient donc ainsi à surprendre son public. On remarque ainsi l’habituel medley sur Halloween, en intro duquel le froid Michael Weikath prend la pose, qui propose notamment Soul survivor et I can, trop rarement joués, ainsi que Are you metal?. Le medley se conclue par les douces guitares de Keeper of the seven keys qui voit les musiciens se succéder vers la sortie avant un rappel annonçant la fin du concert. Judicieusement, c’est I want out qui met un terme à cette soirée enjouée offerte par un groupe toujours aussi en forme.

Merci à Roger Wessier et Base productions