Metal, USA (e.a.r. music, 2016)
Après une intro éponyme lorgnant du côté du métal symphonique, S.O.T.O. , le groupe de Jeff Scott Soto entre dans le vif du sujet. Le gaillard nous avait surpris en présentant, sur son précédent album, son côté metal en lieu et place du FM auquel il nous avait habitués. Aujourd’hui, le chanteur à la voix d’or semble s’être pris au jeu et revient avec ce même esprit. Lourd, puissant et varié, Divak continue donc d’explorer le metal dans ses aspects les plus mélodiques. Au son de guitares furieuses, d’un basse au groove exacerbé et d’une batterie marteau pilon, Jeff Scott Soto nous offre une superbe performance vocale, alliant puissance et mélodie. Simplement, on peut se demander s’il n’aurait pas été préférable de ne proposer cet album un peu plus tard. Car Divak, s’il démarre superbement, perd quelque peu de son efficacité sur sa seconde partie. Malgré de jolies lignes de cordes, In my darkest hour est une ballade mid tempo moyennement accrocheuse, tout comme Sucker punch et ses guitares énergiques ou Awakened qui conclue l’ensemble. Cependant, il y a aussi matière à surprise (le très crooner Misfired) ou, souvent, à taper du pied comme c’est le cas avec Freakshow, le lourd et oppressant Paranoia ou l’entraînant Forgotten faisant de ce Divak un album plus que respectable qui se laisse écouter d’une traite.
Note: 7,5/10
Titre que je retiens: Paranoia