JOHN DIVA AND THE ROCKETS OF LOVE: Mama said rock is dead

Hard rock, Allemagne  (Steamhammer, 2019)

Allez, franchement, si vous foncez sur le livret de Mama said rock is dead, ou sur les photos promos présentées sur le web, la première idée susceptible de surgir de votre esprit pourrait bien être du style: « Y a déjà Steel Panther, alors…un autre groupe de glam… » Voui, et c’est vrai que le message visuel est clair: glam still lives! John Diva and the Rockets of Love ont baigné dans le son des années 80, c’est évident. L’influence des Van Halen, Bon Jovi (des années 80, on est bien d’accord!), Ratt, Mötley Crüe, Poison et autres Great White est omni-présente, tant dans la recherche de la mélodie qui fait se dandiner les popotins, et, au passage, incite les filles à se découvrir, que dans l’esprit général: le chant limpide et les guitares franches, les mains qui battent la cadence, le message positif (« there ain’t no place for rock n roll in hell » sur Rock n roll heaven), le groove imparable et les histoires racontées. Les jalons sont nombreux: écoutez le phrasé de Wild wild life; s’il ne vous rappelle le Whitesnake de 1987… Ou encore le chant sur Fire eyes à la Bon Jovi. Bien sûr, on n’échappera pas, avec ces références, à la ballade au piano à mi-parcours (Just a night away)… Home sweet home n’est pas loin! Mama said rock is dead a tout de l’album de potes, un disque festif pas sérieux et cependant rudement bien fichu. A des années lumières du quatuor de potaches mentionné plus haut.