Heavy metal, France (Dowweet, 2016)
Alchemy of quintessence, le premier album de Lost Opera paru en 2011, me laissait perplexe: à mes oreilles, le chant hurlé venait dénaturer un esprit musical progressif, recherché et élaboré. Cinq ans plus tard, le groupe revient avec un nouvel opus composé de 12 chansons forgées dans ce metal puissant, qui se veut envoûtant et entraînant. Musicalement aboutit, Hidden sides pourrait être prometteur, vocalement aussi, par la plus grande place accordée au chant clair en alternance avec d’autres tessitures. Oui, la construction, l’architecture de cet album pourraient « le faire ». Seulement, de nouveau, le chant en anglais n’est pas à la hauteur de mes attentes.Oh, l’alternance de chant clair et guttural pourrait faire illusion, mais l’ensemble est gâché par un accent qui décrédibilise le tout. Les participations extérieures, si elles sont agréables (Lucia Ferrera d’Akentra, Pascale Gronnier) n’apporte guère plus à cet ensemble instable. La priorité aujourd’hui est de travailler cet anglais qui ne saura passer les frontières.
Note: 7,5/10
Titre que je retiens: Betrayal