Heavy metal, Japon (Ear Music, 2018)
Il y a deux ans, j’ai redécouvert Loudness lors de leur passage au Hellfest. Le groupe avait alors marqué quelques esprits et c’est avec un réel plaisir que je découvre Rise to glory, le premier album que j’ai l’occasion d’écouter depuis… Non, pas Thunder in the east, mais depuis le moyen Engine paru en 1999. Cette fois, les Japs’ ressortent l’artillerie lourde et lorgnent autant du côté shRedder d’un Eddie Van Halen que du thrash et du speed metal. En variant les sonorités et les genres, Loudness parvient à maintenir l’attention au top. Malgré l’accent anglais presque comique de Minoru Niihara, on appréciera sa puissance vocale, son chant rauque et rageur tout autant que le jeu toujours exceptionnel du guitariste Akira Tagasaki, un des meilleurs du genre dans son pays et peut-être dans le monde. La preuve? Ecoutez l’instrumental Kama sutra, et on en reparlera. Ce Rise to glory est une véritable bouffée de puissance et de chaleur, qui nous fait remonter le temps, au milieu des années 80, lorsque Loudness ouvrait pour Saxon dans un Zénith de Paris rempli de curieux. Ça rock, ça booste et ça fait du bien!