Le 8 novembre 2014, Wild Dawn assure la tête d’affiche d’un concert qu’il donne à domicile. Ni Queue Ni Tête, groupe français de pop, de « chansons à textes », très poétique et « populaire » version « titi parisien », ouvre de manière très sympathique et fun, et Tomia m’indiffère. Mais Wild Dawn s’est, à chaque fois que je les ai vus, donné à fond.C’est d’autant plus le cas ce soir que les gars aux chemises à carreaux jouent à domicile, face à leur public. L’ambiance est chaude, les esprits à l’amusement. Romain, alors qu’il effectue son incontournable tour de piste lors de son solo, est happé par un gars qui le porte sur ses épaules, tel un Angus Young des temps jadis, et le raccompagne tranquillement sur scène. De retour sur scène, à genoux, c’est un joyeux bordel que l’on ressent sur ce cliché: le guitariste, à genoux, est heureux. Un fan s’est déchaussé et lui a collé ses pompes qu’il a coincées là où il l’a pu! Egalement, Romain s’est blessé l’auriculaire et son sang tache le blanc immaculé de sa Gibson SG. Peu importe, la gaillard s’éclate, et c’est bien là le principal. Comme c’est souvent le cas dans les salles de quartier, l’éclairage était limité. J’ai donc poussé la sensibilité à 1600 ISO, ouvert à F/5 et la vitesse s’est ajustée à 1/40 de seconde.