Dernier concert de WILD DAWN: St Jean de Braye, le 31 mars 2018 (avec Irya et No One Is Innocent)

Il y a quelques semaines, Wild Dawn avait annoncé cesser ses activités et mettre un terme à sa carrière après un quatrième album et un ultime concert. C’est la salle des fêtes de Saint Jean de Braye, à côté d’Orléans, qui accueille la troupe, censée jouer entre Irya et la tête d’affiche annoncée No One Is Innocent. Pourtant, c’est bien Wild Dawn qui se retrouvera en tête d’affiche. La raison? Vous la découvrirez bientôt, au cours de l’interview que les gars aux chemises à carreaux ont accordée à Metal Eyes. Et elle est pour le moins surprenante…

C’est donc Irya qui ouvre les hostilités. Les Orléannais proposent un metalcore rugueux et leur concert est visuellement surprenant: le bassiste Djow a les pieds illuminés de bleu et le batteur, Cebrou, est vêtu d’un peignoir de boxeur. Les trois autres musiciens sont comme à la ville. Etonnant choix, selon moi, alors que les deux autres groupes de la soirée ont, à l’instar de nombreuses autres formations,  développé une identité visuelle. Lire la suite

Photo de la semaine: WILD DAWN

WILD DAWN

Le 8 novembre 2014, Wild Dawn assure la tête d’affiche d’un concert qu’il donne à domicile. Ni Queue Ni Tête, groupe français de pop, de « chansons à textes », très poétique et « populaire » version « titi parisien », ouvre de manière très sympathique et fun, et Tomia m’indiffère. Mais Wild Dawn s’est, à chaque fois que je les ai vus, donné à fond.C’est d’autant plus le cas ce soir que les gars aux chemises à carreaux jouent à domicile, face à leur public. L’ambiance est chaude, les esprits à l’amusement. Romain, alors qu’il effectue son incontournable tour de piste lors de son solo, est happé par un gars qui le porte sur ses épaules, tel un Angus Young des temps jadis, et le raccompagne tranquillement sur scène. De retour sur scène, à genoux, c’est un joyeux bordel que l’on ressent sur ce cliché:  le guitariste, à genoux, est heureux. Un fan s’est déchaussé et lui a collé ses pompes qu’il a coincées là où il l’a pu! Egalement, Romain s’est blessé l’auriculaire et son sang tache le blanc immaculé de sa Gibson SG. Peu importe, la gaillard s’éclate, et c’est bien là le principal. Comme c’est souvent le cas dans les salles de quartier, l’éclairage était limité. J’ai donc poussé la sensibilité à 1600 ISO, ouvert à F/5 et la vitesse s’est ajustée à 1/40 de seconde.