Metal, Italie (Spinefarm, 2017)
Bien que très active, la scène metal italienne reste assez méconnue en France. D’où un intérêt plus poussé lorsqu’arrive le second album des Romains de Shores Of Null; Black drapes of tomorrow offre une suite au « remarqué » Quiescence dont je n’ai pas connaissance. Mais on ne peux tout savoir… Ce nouvel album propose un mélange d’ambiances doom, heavy et extrême sur fond de double voix – une claire, une gutturale – qui évoque autant Black Sabbath que Amon Amarth. Ces derniers sont d’ailleurs très (trop?) présents tout au long de ces 11 titres qui débutent par une longue intro instrumentale (Tributary waters) avant que le groupe n’explorent divers horizons, s’en allant même visiter l’ouest américain (We ain’t ashes). Si l’ensemble est plaisant, séduisant, il manque toutefois ce quelque chose qui donnerait à Shores Of Null une véritable identité. Ici, l’empreinte d’Amon Amarth est presque omniprésente, influence flagrante sur The Kolyma route ou Tide against us par exemple. Ce Black drapes se laisse toutefois écouter, avec plaisir mais sans véritablement se démarquer.
Note: 6,5/10