Progressif, France (Autoproduction, 2017)
C’est un voyage stellaire, et donc spatial, auquel nous invite Antigone Project, groupe formé au début des années 2000 par le chanteur et multi instrumentiste Frédéric Benmussa. Le voyage sonore nous entraîné au confins des sonorités rock, progressives et électro. Le chant presque mélancolique nous replonge au cœur de la New wave des années 80, un genre que je n’ai jamais aimé. Cependant, cette impression mise à part, force est de reconnaître que c’est construit, réfléchi et abouti. l’ensemble est solide, sinon immortel comme l’était, selon la mythologie grecque, l’âme de la fille qu’Oedipe, roi de Thèbes, eut avec sa propre mère, Jocatse. poison, qui introduit le disque avec force sons électroniques (qui évoquent les transmissions radios vers l’espace) voit guitares et batterie s’embrasser. Puissant, le titre est également, par le chant, mélancolique. Contrairement au joyeux et dancefloor Schizopolis. L’étrangeté de Mantra nabulae au guitares saturées et agressives est contrebalancé par le souffrant et langoureux Raphe nuclei. explorant l’univers de sons inhabituel, Antigone Project dérange autant qu’il peut fasciner.
Note : 7/10