Pop rock, USA (Better noise, 2018)
Dès Coming in hot, le morceau titre qui ouvre l’album, il semble clair qu’une des influences principales – au niveau du chant – soit une certaine Joan Jett. Le côté narquois et insolent de cette voix! Mais il n’y a pas que ça, Diamante (je ne vous parle pas des cheveux bleu façon Alissa White-Gulz) puise dans la pop rock n rollesque qui fait mouche te fait se dandiner le popotin. Ça, c’est le côté Madonna et Brintney, flagrant sur le mielleux I’m sorry. De grosses influences assumées au service de chansons entraînantes. Pas franchement hard rock, mais bougrement sympathique, cet album ne souffre que d’une mise en image pénible: mais qui a eu cette idée de coller des crédits en rouge sur fond noir? C’est pénible à lire. Musicalement, cependant, c’est bien mis en son grâce à la production de Howard Benson. Les chansons et les rythmes sont variés, les morceaux toujours très formatés pour des passages en radio. Bref, un ensemble fait pour séduire le plus large public possible. Si ce Coming in hot composé de 14 chansons aux relents tubesques est plus que fortement sympathique, se distinguera-t-il de la masse de musique pop aux sonorités rock? En tout cas, il y a de la matière.