Stoner, Royaume-uni (Candlelight, 2018)
Formé à Leeds en 2010, les Anglais de Black Moth nous proposent un troisième album lourd, envoûtant et sombre. Puisant son inspiration autant chez Black Sabbath dans ses aspects heavy que dans Mastodon pour la puissance de feu de sa section rythmique, Black Moth n’hésite jamais, sur Anatomical Venus, à varier les tempi et les plaisirs en s’offrant même quelques divagations psychédéliques. Ca sent légèrement la fumette… Le chant de Harriet Bevan peut être aussi sec que séduisant, les guitares de Nico Carew et Jim Swainston sont saturées en diable et la section rythmique tenue par Dave Vachon (basse) et Dom McReady (batterie) rappellent les plus furieuses heures d’un Black Sabbath ou, plus récemment, Red Fang. Sisters of the stone, hypnotique, fait mouche dès la première écoute et m’impressionne. M’ensemble, d’ailleurs… Rien n’a ici été laissé au hasard, et chaque morceau fait son petit effet. Inconnu jusqu’àlors à mes oreilles, Black Moth est une des grosses surprises de ce début d’année.