Hard Rock, France (Autoproduction, 2016)
« Goatfather, c’est un peu la rencontre du lait de chèvre, de l’huile de moteur et du bourbon de contrebande dans un shaker rouillé ». Franchement, ami, quand tu lis ça, t’as envie de boire ce « breuvage »? Bon, ok, t’as rien d’autre, t’es dans le désert depuis trop longtemps et on te tend le machin. Tu gouttes, et… tu finis le gobelet, la gourde, la bouteille. Tout y passe. Car, oui, Goatfather, c’est du bon. Celui qui sent l’éducation des 70′, du rock gras, les relents de whiskey frelaté et de cendre froide. Stoned Jesus ne s’y est d’ailleurs pas trompé, Mars Red Sky non plus, en invitant nos loustics à ouvrir pour eux. Formé en 2014 , Goatfather officie dans un registre stoner efficace, direct et sans fioritures. Les 8 titres de ce premier album, Hipster fister, nous entraînent dans des contrées sonores à la fois familières, séduisante et intrigantes. Les références sont sans doute évidentes, mais voici un groupe qui officie avec coeur. alors les Thirty three (seconds to hell), A road paved with corpses, devil inside ou The devil made me smoke his bong se laissent écouter avec un plaisir non feint. La scène maintenant?
Note: 8/10
Titre que je retiens: As the crow cries