France, Metal (M&O Music, 2022)
Allez, encore un de ces groupes français qui gueule et qui chante dans un anglais incompréhensible. Un trio masqué mais correctement habillé donnant un visuel assez peu original – hormis la pochette que je trouve superbe. Ceci étant In Element, puisque c’est de lui qu’il s’agit, nous propose un mini album de 7 titres pour 29′, Victory or death, forgé dans un electro metal alternant entre colère rageuse et moments plus calmes et aériens. Scorpions paradox ouvre cet album en présentant les différentes facettes musicales du combo. Clairement pas mon style mais une chose interpelle: In the air 2nite, reprise du tube de Phil Collins quelque peu remaniée version électro furieuse. Le résultat est… surprenant pour le moins. Le chant se calme sur Until your last breath, plus rock (et plus compréhensible, c’est à noter). Is noise reprend le tube pré mentionné en en proposant une autre version plus calme et tout autant retravaillée pour un résultat dancefloor de boite de nuit. Pas mon truc, mais un effort à noter. I will break your neck renoue avec le metalcore hurlant au rythme enlevé et au chant mélangeant voix claire et hurlante, chemin suivi par Fear is the virus. Ca cartonne sec et c’est brutal, très brutal, avant de terminer avec Your own heart, plus léger, proche de la ballade. Sans doute le titre le plus passe partout du lot. Victory or defeat est un patchwork de beaucoup de choses, trop sans doute pour donner une vraie couleur musicale à ses géniteurs. Car à trop vouloir explorer, démontrer l’étendue de ses influences, le groupe ne risque-t-il pas de ne capter aucun public? Ceux qui craqueront pour la reprise ne sont pas forcément sensibles aux aspects les plus brutaux du gang, et inversement. Ok, on pourra prétexter « l’ouverture d’esprit » ou des « esprit étriqués » mais là, clairement on parle de grand écart facial. Et ça, sans entrainement intensif… Pour public averti.