Power metal (Atomic Fire, 2022)
Celui-là, il a glissé entre mes doigts… Sorti en début d’année, ce premier album de Power Paladin, sobrement intitulé With the magic of the windfyre steel, ravive les souvenirs pas si anciens d’un power metal épique et racé; Ne nous fions pas aux apparences de cette pochette dessinée par des gamins (et cette signature à la Power rangers meet Pokemon…), mais quand même: on est, oui, en plein visuel de romans d’heroic fantasy. On aurait attendu une autre imagerie d’un groupe islandais, mais si personne ne casse les codes… Musicalement, Power Paladin vient se poser en digne concurrent de DragonForce: le groupe joue vite et super proprement, mitonnant des mélodies directes et entraînantes. Et le monde de Tolkien n’est pas le seul visité, le groupe puisant dans des univers aussi variés que celui des hobbits ou de Dark Crystal, morceau sur lequel intervient Oskar Runarsson (ainsi que sur Rigtheous fury). Jamais sombre, toujours positif – ça fait plaisir de voir une photo de groupe où tous les musiciens sourient – délivre une musique efficace sans pour autant réinventer le genre. Une très belle carte de visite qui si elle est scéniquement accompagnée d’un visuel aussi attirant verra Power Palladin se placer parmi les grands du genre. C’est tout le mal que je leur souhaite.