QUICK & DIRTY: Falling down

Quick-Dirty-Falling-DownFrance, Rock (Autoproduction, 2017)

Vulgaire, la pochette l’est sans conteste. Au delà de sa vilaine mimique et de ses tatouages, cette nana, les seins à l’air, évoque la pochette du premier King Lizard, album raté dont on a plus parlé de la pochette que du contenu musical. Sera-ce la même chose avec Falling down, premier Ep 5 titres de Quick & Dirty? Peut-être pas, et tant mieux pour eux! Car le groupe joue un rock énergique avec quelques relent hard, et propose cn=inq chansons variées. Le fun est le maître mot, et les quatre ne s’en privent pas. Ne parlons pas des titres qui semblent avoir été imprimés dans un ordre qui n’est pas celui du CD (par exemple, le troisième morceau semble être, à l’écoute I was born mais la pochette indique East west…) mais d’impressions générales: les guitares sont claires bien que parfois les cordes s’énervent. Le chant, malheureusement mixé un peu trop en retrait selon moi, est à l’image des chansons: varié, narquois et se fond dans un ensemble canaille et coquin. J’ai même, à certains moments, l’impression d’entendre un Tears For Fears énervé! Rien de sale ni de rapide, rien de très neuf non plus, mais une simple envie de partager un moment de vie.