Hard rock, France (Autoproduction, 2016)
Un nom futuriste, une pochette évoquant le regard du Terminator… nul ne sera surpris d’écouter un groupe qui allie la puissance du rock – hard – aux technologies musicales électroniques que propose notre époque. Sybernetyks, pourtant, n’utilise que les instruments de base (chant, guitare, basse et batterie) et travaille sur les ambiances et effets pour un résultat étonnant. C’est la grande force de ce premier album, Dream machine, au son actuel, qui propose 12 chansons à la fois modernes et anticipatrices. Les textes sont réfléchis (amateurs de SF, vous allez être heureux, les titres parlent d’eux-mêmes: D.N.A., Genesis, Karma protocol, Satellite, Dream machine…), le chant passe partout, les mélodies efficaces. On regrettera simplement une légère perte de rythme par instants, compensée par des idées novatrices. Bref, malgré quelques faiblesses et longueurs à mi parcours, le projet est ambitieux, attire l’oreille et, par conséquent, mérite qu’on y prête attention,. Un essai à transformer.
Note: 7,5/10
Titre que je retiens; Disconnected