Heavy metal, Royaume-Uni (2019, Silver lining) – Sortie le 24 mai 2019
Chantre de la NWOBHM, groupe de chevet toujours soutenu par Metallica, Lars et James en tête, Diamond Head a connu plus de moments de galère que d’heures de gloire mais Brian Tatler, son fondateur, n’a jamais entièrement lâché l’affaire. C’est la passion chevillée au corps qu’il mène sa barque et revient aujourd’hui avec ce The coffin train, un album qui démarre de la plus explosive des manières avec Belly of the beast, un titre puissant, rapide, au chant rageur. On remarque immédiatement la puissance vocale de Rasmus Bom Andersen, vocaliste du groupe depuis 2014 et qui se révèle encore une fois d’une remarquable efficacité. Il montre la variété de ses capacités tout au long de l’album, se faisant mélodique, enragé ou plus sensible. En tout cas, le groupe de Tatler ne se contente pas de foncer pour foncer. Diamond Head varie les ambiances et diversifie les tempi à l’instar du morceau titre ou de Shades of black et leurs influences orientales ou des plus progressifs Sepparated love ou Until we burn, superbe conclusion d’un album exemplaire. Brian Tatler concocte des riffs aux petits oignons aussi bien empreints de modernité qu’évoquant les débuts du groupes (Death by design et son tricotage exemplaire). Une mention spéciale est à porter au crédit de ce superbe et très bien nommé The phoenix. Avec The coffin train, Diamond Head nous offre sans doute son album le plus abouti depuis deux décennies,. Superbe re-révélation, superbe renaissance aussi, Diamond Head est surtout définitivement immanquable au Hellfest où le groupe se produira, pour la première fois sous Temple le vendredi 21 juin à 16h45. La tente risque fort de n’être pas assez grande pour l’occasion…