Hard rock, France (Autoproduction, 2017)
Largement inspiré du gros hard rock américain, Dope Out nous présente Scars and stripes (qui joue sur le surnom du drapeau américain « stars and stripes », des étoiles et des rayures), nouvel album (le premier, Bad seed est paru en 2014) de dix chansons qui puisent autant dans l’esprit glam/sleaze que dans le punk gentiment déjanté ou la road music, ce classic (hard) rock qui s’écoute cheveux au vent. Musicalement, les compositions sont efficaces, entraînantes et joviales. Les mélodies sont directes et réfléchies, leur objectif étant clair: nous faire bouger, et ça marche plutôt bien. D’autant que le groupe ne se cantonne pas à un style, il s’efforce au contraire de varier ses plaisirs et surprend parfois en allant sur des terrains où l’on ne l’attendrait pas forcément. Vocalement, en dehors d’un paquet de chamallows dans la bouche, le chant est puissant, les lignes originales et mémorisables. Mais on ne pipe mot. C’est le point le plus dommageable car, même si Dope Out ne cherche pas à réinventer un genre, les Parisiens savent faire passer le notion du plaisir musical.
Note: 7/10
site internet: www.dopeoutofficial.com