Metal core, USA (Long Beach records, 2016)
Formé à Dallas, Texas, en 1996, Drowning Pool nous offre aujourd’hui son sixième album (plus un live). Avec une nouveauté tous les trois ans, les Texans ont trouvé une jolie vitesse de croisière. Hellelujah, leur dernier effort, est un album rugueux qui évoque Pantera, Down ainsi que les plus récents Five Finger Death Puch. Direct, sans fioriture, le groupe sait alterner intelligemment le chant guttural et des voix plus claires, jouer sur différentes ambiances et rythmes tout au long des 13 chansons de l’album. Hell to pay est à la limite du doom par sa lente lourdeur, We are the devil est assez « chantant », My own way invite au headbanging cadencé dans une ambiance hypnotique, Another name, qui débute avec une simple association guitare/voix, se transforme en heavy balld réussie, quelques touches électro sont dispersées çà et là, et la basse massive de Stomping ground invite à laisser passer le troupeau de pachydermes en furie qui déboule… Evidemment, un groupe originaire du Texas ne peut se passer de parler d’armes à feu, et les gars ne se privent pas d’un certain humour avec Meet the bullet. Efficace, et déterminé, ce Hellelujah , aux fréquentes évocations du diable, fera réagir les organisation moralisatrices américaines mais saura plaire à un public amateur de sensations forte.
Note : 8/10
Titre que je retiens : We are the devil