Hard rock, France (Autoproduction, 2017)
Enfin! J’avais tant craqué sur United States of rock’n’roll, leur dernier album paru en 2011, que j’attendais avec une impatience non feinte le retour des sudistes de Highway. Six longues années après, le voici enfin arrivé ce quatrième album (d’où son titre IV…), et l’on reconnait instantanément la touche qui fait la spécificité du groupe: du rock, du groove, de la chaleur et pas de prise de tête. Paru le 29 septembre 2017, ce nouvel opus fait en effet la part belle aux riffs simples (d’apparence…) et mélodies imparables et ce dès les premières mesures de ce Brotherhood tout droit sorti des bayous bluesy de Louisiane aux allures d’hommage à nos chers disparus. Highway est amoureux de ces sons US, du blues au hard rock, en passant par le heavy, le glam… et ça se sent. Sans doute moins produit que son prédécesseur, cet album, plus organique, se laisse écouter avec une aisance déconcertante. Pas étonnant que Jeff Scott Soto ait accepté l’invitation à un duo sur Wake up! Les 12 chansons de ce disque sont autant de pépites taillées à même le rock le plus efficace sans pour autant être simple. C’est chantant, entraînant et efficace en diable même si l’on aurait espéré une plus grosse surprise après une telle attente. N’empêche, les 4 se font avant tout plaisir et l’on retrouve cet esprit rock’n’roll festif et direct, et les thèmes habituels du genre. Besoin de détails? Cependant, faites attention à cette pochette plus travaillée qu’on ne le croirait de prime abord: le nourrisson se retrouve dans une pomme qui ressemble étrangement à un serpent. Et son tatouage ressemble à une tête de mort… Des références bibliques? Si Highway est rare sur disque, on les espère plus présents sur scène. A quand des concerts?