Interview: PORN

Interview PORN: entretien avec Philippe alias Mr Strangler (chant). Propos recueillis au Black Dog à Paris, le 4 mars 2020 – Interview réalisée en commun avec Pierre Arnaud du webzine Seigneurs Du Metal (questions marquées d’un *)

Metal-Eyes * : Cet album conclue la trilogie de Mr Strangler. La trilogie est terminée ; n’es-tu pas un peu triste d’arriver à la fin ?

Philippe : Un peu triste, et content, parce que, du coup, je regarde le taff qui a été fait et je suis content d’avoir réussi à mener à terme cette trilogie qu’on a bouclée en 3 ans. Il y a toujours un peu de tristesse à se séparer d’un personnage, qui nous a aussi beaucoup apporté puisque beaucoup de choses se sont passées dans Porn grâce à cette trilogie. Mais c’est aussi bien d’en finir et pouvoir passer à autre chose, ne pas être esclaves, asservis à ce personnage et être obligés de rester dans le truc pour pouvoir continuer. Moi, je suis super content de cette trilogie, on boucle ces trois albums et on passe à autre chose.

 

Metal-Eyes : Justement, je m’adresse au chanteur, pas à Mr Strangler : on arrive effectivement à la fin d’une trilogie, mais… Il se fait prendre comment ce psychopathe ?

Philippe : Euh… Eh, bien, ça, on le découvre dans le clip à venir. Quand on suit les clips, on voit qu’il est déjà plus ou moins emprisonné – dans les derniers, notamment Some happy moments où il discute avec une psychiatre –  mais il s’avère qu’il réussit à s’évader. Dans le dernier clip, il se fait attraper – c’est un clip un peu plus d’action – et on le voit après être amené à la chaise électrique. Il y a une scène avec un assaut de police venu pour l’arrêter

 

Metal-Eyes * : Dans cet album, il est en prison ?

Philippe : Oui, il est en prison, ou il s’apprête à y aller. Mais, en gros, l’idée c’était : il est en prison, il s’évade et il se fait rattraper à la fin. Mais la thématique principale, c’est l’enfermement.

 

Metal-Eyes * : Ce que j’ai trouvé intéressant et intriguant dans l’album c’est que, alors qu’il est en prison et condamné à mort, il va se faire exécuter. Il se fait exécuter ou pas ?

Philippe : Il est exécuté.

 

Metal-Eyes : Il y a la chaise électrique sur la pochette qui est explicite…

Philippe : Et dans le clip, il finit sur cette chaise électrique. C’est exactement la même.

 

Metal-Eyes * : Musicalement, je trouve l’album moins sombre que les deux précédent alors qu’il attend la mort. Je trouve l’album très mélancolique.

Philippe : L’idée, c’était de créer une ambiance où il se montre à la fois apaisé, résigne, par ce que quand on est en prison, ben… il faut l’accepter, sinon tu vas passer un mauvais moment… Pour que ça se passe bien en prison, il faut l’accepter. Il y a ce côté « résignation » où il accepte la chose, ce côté mélancolique, parce qu’il sait qu’il va faire face à sa mort imminente puisqu’il va passer à la chaise électrique, et il y a ce petit soubresaut d’espoir, comme dans Lovely day, ou beaucoup plus sombre comme Love winter hope où, là, il est au bout du bout. Mais, oui, en effet, il est un peu plus mélancolique. On voulait un truc un peu plus éthéré, un peu plus soyeux, comme s’il était à l’article de la mort et finalement, comme s’il ne l’était plus… Il y a un peu de ça.

 

Metal-Eyes : Musicalement, on trouve effectivement différentes ambiances, ce qu’on ne trouve pas visuellement puisque les pochettes de chacun des actes sont dans des tons similaires, marron. Il y a une vraie continuité également…

Philippe : Oui, idem dans les artworks des singles qui sont tous très sombres. Par exemple, le single de A lovely day, alors que le titre est plutôt joyeux, l’artwork c’est un chiotte tout pourrave, pour Some happy moments, on a des menottes ensanglantées attachées à un radiateur… On reste dans quelque chose de très sombre parce que c’est la fin, mais on a travaillé sur des sonorités un peu différentes des précédents albums, on a incorporé de la guitare acoustique aussi, ce qui crée un truc un peu plus éthéré. Mais les thématiques restent globalement plus sombres…

 

Metal-Eyes * : D’ailleurs, musicalement – et je sais que tu adores la new wave – il est encore plus new wave, je trouve. 

Philippe : Au final, oui, mais pas tant dans la composition, où il est plus rock. Il y a ce côté un peu plus… oui, new wave que sur les autres…

 

Metal-Eyes : Lorsque nous nous étions rencontrés il y a un an, tu définissais The ogre inside comme un album « sombre », le second volet, The darkest of human desires, comme plus « exalté ». Comment définirais-tu ce dernier acte ?

Philippe : Un peu comme on a dit là : plus éthéré, plus mélancolique. Peut-être aussi un peu plus rock. J’écoutais beaucoup à ce moment l), quand on était en phase de fin de composition, de mixage, j’écoutais beaucoup Pink Floyd, Wish you were here et The wall. Pour moi, le dernier album est assez particulier et j’ai un peu de mal à le définir…

 

Metal-Eyes : Je voudrais revenir sur un symbole que l’on trouve sur cet album que sont les clés. J’en dénombre 8, or, il y a plus de 10 titres… Ont-elles un rapport avec son internement ?

Philippe : C’est surtout David qui nous avait lancés là-dessus, et j’ai trouvé ça intéressant : la symblique de l’enfermement, la clé, c’est l’ouverture des portes, la fermeture des portes. Et comme on est sur sa fin, sa mort imminente, il y a la clé de l’éternité. Il n’y a pas de symbolique particulière, juste ce rapport à l’enfermement, au fait de fermer la serrure derrière cet homme.

 

Metal-Eyes : Et donc de fermer la trilogie… Je termine avec la symbolique : avec cette trilogie, le logo de Porn a changé. Est-il amené à évoluer encore à la suite ?

Philippe : Je pense qu’il va changer. On est en train de travailler dessus. C’est une volonté sur la suite… On a une cohérence graphique sur cet album, on va tout rééditer sur un seul, un triple album pour lequel on a ce logo, mais on pense à le changer. Si on avait un label, il nous dirait de ne pas le Je trouve que c’est cohérent, ça montre qu’on passe à autre chose. Même si, dans la suite, il y a un peu de Strangler… Il n’a pas dit son dernier mot, même si ce n’est pas le personnage principal. Quelqu’un d’autre va prendre sa place, mais il y aura toujours un peu de Mister Stangler, on lui doit bien ça !

 

Metal-Eyes * : Et l’album, au niveau du son, en dehors du côté new wave dont je parlais… Il a été produit à Los Angeles, c’est ça ? Je trouve qu’il a un son très américain.

Philippe : Oui. Du coup, quand on a fait le choix de Brian Lucey, surtout quand il a accepté… Avant, on avait travaillé avec Tom Baker, qui est très ancré dans les années 2000. A la fin des années 90, il a fait tous les Marylin Manson, Nine Inch Nails, Ministry… Il a beaucoup de talent, il peut faire tout et n’importe quoi, mais l’avantage de Lucey, c’est que c’est quelqu’un qui est vraiment de son époque. Il a fait les deux dernier Manson, le Meliora de Ghost, le dernier Royal Blood. C’était intéressant de se tourner vers lui pour savoir ce qu’il pourrait faire de notre musique avec une approche totalement contemporaine. On a eu la chance que Brian Lucey ait le temps, qu’il accepte de travailler avec nous. D’entrée ça s’est passé super bien, ça a été vraiment cool, et un plaisir de travailler avec lui !

 

Metal-Eyes * : Je trouve le son de l’album nickel, impressionnant. C’est lui qui a apporté ce truc aussi majestueux ?

Philippe : Non, il a surtout finalisé. C’est moi qui ai mixé en grande partie et il a apporté la touche finale. Je pense que c’est aussi dû au fait qu’on a fait 3 albums en 3 ans, que on a tout enregistré avec le même matériel, ce qui fait une trentaine de morceaux. Donc, à moins d’être le dernier des abrutis, tu t’améliores toujours un peu. Et c’est là aussi que j’ai beaucoup appris en me demandant « mais comment faisaient tous ces groupes de l’époque pour sortir un album tous les ans ? » Le fait d’avoir enregistré tous ces morceaux nous a permis de faire des progrès. Je trouve que mes enregistrements de voix sont meilleurs sur cet album que sur le précédent, on a fait des progrès sur les guitares, même sur la composition, sur les arrangements… C’est comme quand tu fais du sport, que tu t’entraînes beaucoup : tu vas avoir de meilleurs résultats que si tu t’entraînes une fois par semaine. Je pense que c’est dû à ça et au fait d’avoir travaillé avec le même matériel. Quand tu changes de matériel trop souvent, tu redémarres à zéro sans t’en rendre compte. Tu penses que tu as emmagasiné de l’expérience, mais tu perds beaucoup de temps à redécouvrir le matériel, comment ça fonctionne… Comme avec un appareil photo, que tu fasses 500 ou 5000 photos avec le même appareil, jà la fin tu auras progressé. Je pense que ça y fait beaucoup : avoir travaillé sur un espace de temps court, bossé autant de morceaux, d’avoir mixé ces 30 morceaux là, d’avoir travaillé ce premier album seul de A à Z – on a bossé avec un tout petit studio de mastering à Lyon, après on passe avec Tom Baker… C’est de l’expérience, on n’a pas fait les mêmes erreurs qu’avec le premier. C’est pas parfait, loin de là, mais c’est ce qui nous a permis de gagner en expérience sur cet album…

 

Metal-Eyes : Je voudrais qu’on parle un peu de toi, maintenant, si tu le permets…

Philippe : C’est un beau sujet (il rit)…

 

Metal-Eyes : Oui, c’est un beau sujet. Enfin « beau », c’est un jugement de valeurs… Tu as travaillé pendant de nombreuses années avec ce personnage de Mr Strangler que tu incarnes. Vivre avec ce personnage doit laisser des traces. Alors qui est Philippe Deschemins aujourd’hui ?

Philippe : Je ne sais pas… Je dirais que… quand j’étais plus jeune, je lisais des interviews d’acteurs et je pensais qu’ils se la racontaient quand ils disaient « je me suis mis un peu trop dans le personnage, il a pris le dessus » etc, et en fait, sur The darkest of human desires, ça m’a un peu pris, j’étais à fond dans les trucs de tueurs en série, j’ai revu plein d’interview, relu plein de choses sur le sujet, et j’étais vraiment pris dans le truc. Plus que sur le dernier album où j’ai pris plus de distance. Pour répondre à ta question, je n’ai jamais été Mr Stranler, c’est une partie moi, évidemment, puisqu’on se nourrit toujours un peu de soi pour créer un personnage. Mais aussi, ce que j’ai essayé de faire, et je crois que le petit succès que nous avons avec ce personnage et cette trilogie c’est que… les gens s’approprient un peu ce personnage, ils le trouvent intéressant, parce qu’il leur rappelle un peu d’eux. Dans tous les romans, les BD qui fonctionnent bien, il y a une proximité, on trouve une proximité avec le personnage. Je pense que c’est ce qui fait que cette aventure musicale sur 3 albums a un peu de succès. Maintenant, je suis assez éloigné de Strangler mais je lui dois beaucoup. On n’a pas encore abordé la chose, mais il nous a ouvert beaucoup de portes. Qui s’ouvrent encore aujourd’hui, avec l’arrivée de ce nouvel opus, avec les nouvelles collaborations avec d’autres artistes, d’autres grands groupes, ce qu’on n’aurait pas pu faire sans Strangler. L’album va sortir, juste après, il y aura toute une série de remix qui vont sortir, qu’on a fait faire par des gars comme Orgy, Combichrist, Mindness Self Indulgence, plein de grands groupes avec qui on a pu bosser… Strangler nous a apporté ça dans une certaine mesure. On a déjà commencé ç travailler sur l’après trilogie.

 

Metal-Eyes : Juste pour finir là-dessus, l’an dernier tu me disais qu’il pouvait y avoir d’autres projets pour continuer de faire vivre Mr Strangler dont une adaptation en BD. C’est toujours d’actualité ?

Philippe : Oui, on avait commencé à bosser dessus, mais le dessinateur avec lequel on travaillait était un peu overbooké, donc on a laissé tomber pour le moment. C’est quelque chose que je voulais vraiment faire, et qu’on va faire… Strangler a encore beaucoup de choses à dire, ce sera soit sous la forme d’un comic book, ou d’un roman, d’une série de romans, ou de courtes nouvelles. J’aimerai bien aussi une série TV, il y a du potentiel pour ça…. Je pense qu’il aura de l’avenir, je pense aussi, en toute modestie, que cette trilogie fera date et qu’elle va vivre d’elle-même. On se rend compte avec le recul qu’on a réussi à faire quelque chose qui n’est pas commun, avec ses qualités et ses défauts. Mais qui interpelle et qui intéresse les gens. Je pense que ce truc aura sa propre vie. C’est un peu comme les enfants, tu acceptes qu’ils suivent leur propre chemin. Et il va apparaitre dans la suite ! Déjà, on va lui sortir son album de remixes qui sera là tout de suite après l’album. Ça s’appellera Mr Strangler’s last words, remixés par ces groupes que j’écoutais quand j’étais gamin. Jamais je n’aurais pensé que des membres de Nine Inch Nails pourraient me dire que ce que je fais est excellent et qu4on travaillerait ensemble sur des morceaux de Porn !

 

Metal-Eyes : Tu t’es aussi un peu extirpé de cette fascination pour les serial killers, tu connais tout de leurs vies, de leur univers. Tu ne l’as plus, cette fascination – enfin, « fascination », je ne sais pas si c’est le mot ?

Philippe : J’avais toujours trouvé ça intéressant parce que ce sont des marginaux par essence. Il n’y a pas plus marginal que ça. Même s’ils sont dans le monde, ils sont dans un « ailleurs ». J’ai beaucoup découvert, souvent, ce sont des pauvres types pas très intéressants, en réalité. Hormis quand on fait des Mr Strangler ou Hannibal Lecter, le plus souvent ce sont des personnages pas intéressants, miséreux et qui s’adonnent à des pratiques… Pas très cool. Tuer des gens, c’est pas très cool… pour les gens que tu tues… J’aime bien trouver quelqu’un qui est un peu plus « marrant », comme Richard Ramirez, qui assume jusqu’au bout. Il y a ceux, plus méprisable qui s’excusent pour manipuler les gens… Je ne l’ai pas eue beaucoup, cette fascination, j’étais surtout intéressé par les mécanismes et l’acceptation de soi quand on est un tueur ou un violeur en série. Parce que pour certains, le meurtre était plus… « accessoire », ils étaient plus intéressés par le viol, le fait de tuer la personne n’était pas la motivation première. Dans la suite, il y aura cette dimension de tueur, mais plus de tueur de masse et de secte plutôt que de tueur en série à proprement parler.

 

Metal-Eyes * : Justement, maintenant, la suite, tu as envie de faire quelque chose de complètement différent ?

Philippe : La suite traitera des marginalités. On part sur deux albums, je ne pense pas qu’on en fera trois. Je suis encore en train de travailler sur l’histoire pour la consolider. On est sur le thème de la marginalité autour d’un personnage un peu mystérieux qui est à la tête d’un genre de cirque caravane, et qui accueille des gens au sein de ce cirque itinérant, qui fait un peu office de secte. Ça questionne sur les marginalités, le fait de sortir des sociétés de consommation, comment les gens peuvent avoir envie d’être en dehors de la société. Alors je leur trouve des noms. Le titre de l’album est trouvé, les compositions pratiquement terminées et là, on entame les sessions d’enregistrement avec Chris Brena qui bosse sur le mix. Ce n’est pas moi qui mixerais cette fois, c’est lui. A la base, on voulait sortir du trip indus, donc les morceaux sont un peu plus rock, plus pop peut-être, et lui apporte une touche un peu rock indus, un peu plus dure dans les sonorités. C’est assez marrant, je ne pensais pas qu’on arriverait à ça, mais en fait, ça se passe bien, il est cool. On a fait un test sur un morceau, ça sonne super bien, il est adorable, donc il se charge de l’album qui sera prêt en juillet.

 

Metal-Eyes : Celui-ci fait partie d’une trilogie, donc d’un ensemble. Cependant, si tu devais ne retenir qu’un morceau de No monsters in God’s eyes pour définir ce qu’est Porn aujourd’hui, ce serait lequel ?

Philippe : Putain, c’est très difficile ça ! J’aurai tendance à te dire… soit Lovely day soit Dead in every eyes, parce que je trouve qu’il y a un peu de tout dans ces morceaux-là. Soit Love winter hope

 

Metal-Eyes : Là ça fait trois, je t’en ai demandé un seul !

Philippe : Dead in every eyes alors !

 

Metal-Eyes : C’est ce morceau que tu ferais écouter à quelqu’un en lui disant « tiens, écoute, c’est ce qu’on fait » ?

Philippe (il réfléchit longuement) : Non, ce serait plus Love winter hope alors, il y a de tout, un refrain… Alors que Dead, il n’y a pas de refrain.

 

Metal-Eyes : Love winter hope qui est aussi assez mélancolique…

Philippe : Oui, oui. C’est une composante qu’on retrouve dans toutes les trilogies quand même….

 

Metal-Eyes * : La mélancolie, elle est super forte, cet album est moins dur que les deux précédents. Il y a chez Porn un côté très metal, là, il n’y est presque pas

Philippe : Je pense que, même si beaucoup de gens ne le voient pas, la plus grande influence qu’il y a dans cette album c’est le Pink Floyd de Wish you were here, Dark side of the moon et The wall. Il y a des morceaux extrêmement mélancoliques dans Pink Floyd, mais ce n’est pas ce que les gens retiennent… Pourtant il y a des morceaux… Gilmour, quand il chante, c’est pas trop guilleret… Je pense que l’ombre de Pink Floyd plane sur ces albums.

 

Metal-Eyes * : Tu cites beaucoup Pink Floyd, mais la new wave aussi reste une influence…

Philippe : Oui, bien sûr. The Cure, ça a été l’une de mes plus grandes influences. Mais j’ai tellement écouté que, moi, ça me parait évident, je les cite moins. La patte de Cure a toujours été là, et sera toujours là. Et peut-être que la suite sonnera encore plus The Cure, parce que j’ai travaillé sur des mélanges acoustiques et des distorsions comme on trouve sur l’album The wish de The Cure. Je ne sais pas pourquoi, j’ai du mal à décrire cet album. J’ai beaucoup galéré sur le mix mais, au final, c’est sans doute le plus réussi, techniquement.

 

Metal-Eyes : Quelle pourrait être la devise de Porn en 2020 ?

Philippe : Euh… de profiter, de profiter au maximum parce que la vie, ce n’est qu’un aller simple, et le temps passe vite. Comme dans le morceau Time, de Pink Floyd. Oui, « profitez, et prenez le temps de prendre conscience de tous les instants ».