IRON BASTARDS: Cobra cadabra

France, Heavy metal (Autoproduction, 2019)

Dès les premières mesures de Inside the nest, le nom du groupe prend tout sons sens: un mélange de Iron fist et Bastards, deux références à Motörhead… Et le chant biéreux et rugueux, les guitares et la batterie ainsi que la formule trio infernal évoquent immanquablement le groupe de Lemmy, version 80’s. Avec Cobra cadabra, son second album, les Français de Iron Bastards visent à se poser comme les dignes successeurs de leurs incontestable mentors. D’ailleurs, ils ont partagé la scène avec Motörhead et plein d’autres au travers de 250 concerts qui les ont aidés à se forger un sale caractère, sans parler de l’image: Rickenbaker pour le bassiste chanteur obligatoire semble-il! La prod de l’album est sale comme il faut, et on se laisse emporter dans cet univers si familier. On pourrait même se demander, avec une chanson comme Days of rage, quel est cet inédit de la bande à Lemmy tant l’esprit est là, présent. Presque pareil avec With the world on your side (clin d’oeil presque trop évident à The wörld is yours...) qui se termine avec une partie digne des premières heures de la NWOBHM, notamment avec quelques guitares à la Maiden/Priest… Alors ensuite vient la question: plagiat ou hommage? Mais se pose-t-on encore cette question avec un groupe comme Airbourne? Non, alors laissons donc Iron Bastards se distinguer et trouver sa voie comme digne successeur, fils illégitime… D’autant que le trio joue aussi l’autodérision avec l’amusant You only live twice. Puissance, énergie, speed, tout est réuni, alors, fans de Motörhead, voire de Nashville Pussy et consorts, laissez vous tenter