Metal, USA (Mascot records, 2017)
Ca devient une habitude que de découvrir un groupe qui a déjà quelques albums à son actif… Au cours de l’année passée, ce furent Royal Thunder, Whiskey Meyers ou Flogging Molly, issus de pays et d’univers musicaux différents; Et ça continue… Que peut être le havre du shaman? Un calumet de la paix sans doute vissé à la bouche, les Américains de Shaman’s Harvest – groupe formé en 1996 dans le Missouri – nous proposent aujourd’hui Red hands black deeds, leur 6ème album qui navigue sur plusieurs eaux et nous etraine, de fait, vers différents rivages. Le morceau titre, tribal, cède la place à Broken ones bien plus dur et déterminé. Puis vient The come up qui lorgne plus du côté du rock direct; Nathan Hunt en profite pour démonter l’étendue de son spectre vocal, aussi rugueux que doux et profond (A longer view, ballade mélancolique). Dès lors, on attend la suite avec intérêt, espérant que cette variété continue. Shaman’s Harvest puise, par la suite dans le blues, la soul, le rock, la country… sans lasser un instant. La variété proposée sur cet album allié à la voix si particulière du sus mentionné chanteur (et cette choriste sur Soul crusher et Off the tracks!) permet à Red hands black deeds ne ne jamais lasser l’auditeur; une véritable force pour un album (presque) envoûtant de bout en bout – allez y d’ailleurs, jusqu’au bout, il y a un morceau caché assez fun! Amateur de rock 70’s, vous savez ce qu’il vous reste à faire!