Celebrating 50 years of LYNYRD SKYNYRD: Le Zénith de Paris, 10 juillet 2025 (avec Simon McBride)

C’est un Zénith de Paris presque complet qui accueille ce soir une version étonnante de Lynyrd Skynyrd qui vient célébrer le 50 ans du groupe. Etonnant car, d’une part, il ne reste aujourd’hui du groupe original que le nom, et le sentiment d’avoir plus à faire à un tribute band de luxe est assez légitime. Mathématiquement, aussi: LS a débuté sa carrière en… 1964! Ok, il y a eu une décennie de break mais les calculs restent faussés… Le premier album (Pronounced ‘lĕh-‘nérd ‘skin-‘nérd), peut-être? Il est sorti en 1973… Alors, je tente ceci: Gary Rossington, le dernier membre fondateur, est mort en 2023. Pourquoi pas se rabattre sur une tournée célébrant un demi siècle entre la sortie dudit premier album et la disparition de Rossington? Perso, ça me convient comme explication, mais on est surtout présent ce soir pour célébrer le southern rock plus que pour faire des calculs mathématiques, n’est-ce pas?

Simon McBride @Paris, le Zénith

C’est Simon Mc Bride qui ouvre le bal. Le guitariste désormais mondialement connu pour avoir rejoint – avec beaucoup de talent – les rangs de Deep Purple, se présente ce soir sous forme de trio. Il propose un blues rock à la fois enjoué et énergique et l’on a aussi le plaisir de découvrir le chanteur qui se cache derrière le guitariste. Une voix chaleureuse accompagne une musique variée.

Simon McBride @Paris, le Zénith

Le trio offre au public une alternance de titres originaux issus de l’album The fighter (Don’t dare, High stakes, king of the hill, just take time, Show me how to love) tous différents, allant du blues au rock, en passant par la ballade, et des reprises (The stealer de Free, Love song de The Cure). Mais il le sait, une partie du public veut entendre d’autres choses…

Simon McBride @Paris, le Zénith

Alors, tout en réaccordant sa guitare, Simon rappelle que « la dernière fois que je suis venu ici, c’était avec un autre groupe.. ».) Puis il entame la mondialement connue intro de Smoke on the water, ses compagnons de jeu disant « non, non, non » de la tête et des mains… Cependant, arrivé au deux tiers de son concert, il propose un medley explosif et instrumental de Black night, Child in time et Speed king du Pourpre Profond. Reprendre ces titres arrangés à la sauce guitare/basse/batterie se révèle très efficace, franc et direct.

Simon McBride @Paris, le Zénith

La formule « reprise » semble fonctionner, alors il enchaine avec un tout aussi explosif Kids wanna rock (hymne incontournable de Bryan Adams) qui fait mouche, avant de conclure son set avec Show me how to love, blues rock entrainant qui n’est pas sans évoquer un Bonamassa énervé. Simon McBride et ses compagnons de jeu ont bien chauffé le public avec un set efficace qui est monté en puissance. On attend maintenant les maitre de cérémonie de la soirée.

Simon McBride @Paris, le Zénith

Un film récapitulatif de l’histoire des Floridiens apparait sur l’écran. Puis la scène est voilée par des jets de fumée et de vives lumières laissant ensuite apparaitre un message in memoriam: la photo d’anciens membres avec la mention Their legacy lives on. Ce soir, la le Lynyrd Skynyrd actuel est bien là pour rendre un vibrant hommage à tous ses anciens membres disparus.

Lynyrd Skynyrd @Paris Le Zenith

Rapidement, on entre dans le vif du sujet. Les tubes défilent et sont magnifiquement interprétés – on ne regrettera que le mix mettant trop en avant le chant des choristes avec des ouh ouh parfois trop agressifs. Le groupe débute avec le classique Working for MCA (qui mettait certaines choses au point avec le label à l’époque de sa sortie) suivi du dynamique What’s your name. Déjà, le public est à fond bien que très observateur, profitant de chaque instants.

Lynyrd Skynyrd @Paris Le Zenith

La communication avec le public est d’ailleurs fréquente, même si on ne comprend pas un traitre mot de ce qui sort de la bouche du chanteur, Johnny Van Zant dont l’accent sudiste est vraiment à couper au couteau – et c’est un gars originaire du sud des USA qui l’écrit! Ce qui n’empêche nullement le vocaliste d’haranguer le public et d’aller le chercher, sillonnant la scène avec son pied de micro orné d’un drapeau US.

Lynyrd Skynyrd @Paris Le Zenith

Au moment où je me dis qu’il est dommage que l’écran ne fasse que diffuser des images du groupe sur scène, voici qu’apparaissent des scènes de bayous et d’alligators qui viennent animer Down south juckin’ qui précède Gimme back my bullets. Puis, après le poignant The needle and the spoon arrive l’instant émotions avec une vidéo relatant une bonne partie de la vie de Gary Rossignton, dernier membre fondateur disparu il y a maintenant deux ans. Un très bel hommage rendu tout au long du très émouvant Tuesday’s gone.

Lynyrd Skynyrd @Paris Le Zenith

Très beaux aussi sont les éclairages, remarquables de couleurs chaudes et variées tout au long du set. Les premières notes de Simple man voient une foule de portable sortis pour mieux filmer l’instant et le public acclamer encore plus fort les sudistes lorsque le drapeau français est projeté. Facile, mais toujours efficace de séduire le public avec ce type d’artifice.

Lynyrd Skynyrd @Paris Le Zenith

Si l’ambiance est chaude, la température monte d’un cran supplémentaire avec l’incontournable hymne Sweet home Alabama qui annonce déjà la fin du concert. Les musiciens quittent quelques instants la scène et reviennent pour un superbe final, autre classiques parmi les classiques, Freebird qui monte en puissance pour clore ce concert festif et célébratif. Décidément, les anciens en ont encore beaucoup sous le pied et savent offrir de très belles soirées. Ce fut encore le cas aujourd’hui avec ce concert plein de souvenirs et d’émotions.

Lynyrd Skynyrd @Paris Le Zenith

Merci à Anne-Lyse Rieu (Gérard Drout Productions) d’avoir rendu ce live report possible.

TYLER AND THE CREW: #1

France, Blues (Autoproduction, 2020)

On n’aura de cesse de le dire: en matière de rock et de blues, de musique qui vient simplement des tripes, on sait vraiment y faire en France. Tyler and the crew vient de nouveau en apporter la preuve avec ce premier Ep, sobrement et simplement intitulé #1. Cinq titres originaux de ce blues rock direct et sans fioriture, cinq chansons qu’on écoute en se dandinant, sans se poser de questions. Plus une reprise de All along the watchtower de Bob Dylan (reprise un nombre incalculable de fois) dans une version toute personnelle autant que respectueuse de l’originale. Démarrant avec Hell of a woman, la guitare de Tyler crie son blues avant que n’intervienne le chant rauque du bouffeur de papier de verre. Chaleureux et entraînant, comme le blues aérien qui suit (Leaving this all behind) qui évoque par instant Aerosmith. That’s all right est plus foncièrement rock et me fait penser aux Australiens de Shadow Queen, tandis que le chant de la reprise ressemble par instant au Bon Jovi séducteur des premiers albums. Dead est plus mélancolique, normal pour un titre qui parle d’amour décue, tandis que Aaron’s song est une ballade, véritable déclaration d’amour à son enfant (Aaron, sans doute?) Un titre émouvant en diable dont une sobre guitare vient apporter une conclusion pendant deux bien trop courtes minutes. Tyler And The crew a tout pour séduire un large public. C’est maintenant à vous de jouer!

JOE BONAMASSA: Live at the Sydney opera house

Blues rock, USA (Provogue, 2019) – Sortie le 25 octobre 2019

Il est inusable, infatigable, ce Joe Bonamassa… Tout est bon pour offrir à son public un nouvel album. Studio ou, plus souvent pourrait-on croire – live. Et ce qui est extraordinaire, c’est que ses offrandes ne se ressemblent pas. Le chanteur guitariste au doigté unique ne se répète jamais et profite donc de la richesse et de la variété de ses concerts pour les immortaliser. Live at the Sydney opera house fait suite à British Blues explosion (2018) et, contrairement à ce dernier se concentre presque exclusivement sur Blues Of Desperation, paru en 2016. Il y a pourtant eu un autre album depuis, Redemption en 2018, mais… ce disque concert date en réalité du 30 septembre 2016. Ce « nouvel » album live a donc été enregistré dans ce superbe hall de de Sydney originellement construit pour y abriter des opéras. Loin de l’univers du blues et encore plus éloigné de celui du rock. Cependant, nombre de musiciens aiment aujourd’hui se produire dans ces lieux qui, eux, les accueillent avec bonheur également. Joe Bonamassa se concentre donc sur son avant dernier album studio et revisite ses propres morceaux au travers de soli improvisés. Sur les 9 chansons que compte Live at the Sydney opera house, 7 sont extraites de Blues of desperation. Reste Love ain’t a love song, originellement paru sur Different shades of blues en 2014 et sa version de Mainline Florida, reprise du morceau que Clapton enregistra en 1974 et que Bonamassa nous avait déjà proposé sur son British blues explosion live de 2018. Démarrant sur les chapeau de roues avec le plus qu’entraînant This train, le chanteur repositionne son blues avec Mountain climbing. On sent le public entièrement acquis et totalement réceptif, admiratif de chaque intervention – donc nombreuses – du six cordiste qui ne laisse jamais retomber la tension. Bien sûr, cet album fait l’impasse sur nombre de titres interprétés lors de ce concert, mais les absents sont principalement des reprises, qui feront sans doute l’objet d’une autre édition ou d’un album différent. Pour l’instant, délectons nous simplement de ces 9 interprétations sublimes d’un des derniers géants du genre.

 

ROBIN TROWER: Coming closer to the day

Royaume-Uni, Blues (Provogue, 2019)

Avec un CV long comme le bras, une carrière quasi exemplaire, que ce soit en solo, avec Procol Harum, Bryan Ferry ou Jack Bruce, Robin Trower n’a rien à prouver à qui que ce soit. Du haut de ses presque 75 ans, le bluesman anglais se fait simplement plaisir avec un album tendre et personnel. Bien sûr, la patte d’un certain Jimi Hendrix est presque omni présente (à commencer par l’introductif Diving bell), mais on retrouve aussi les Beatles (le morceau titre évoque ouvertement Come together). Mais c’est surtout le blues qui transpire, celui des bayous, celui avec lequel Trower, né en 1945, a grandit. On y trouve aussi quelques touches empruntées au jazz (Ghosts). Sensible et à fleur de peau, il n’est guère étonnant que ce soit Provogue qui héberge Monsieur Trower…  Alors si pour moi ce Coming closer to the day se révèle trop calme, il saura séduire tout amateur de blues, de jazz blues plus que ceux de rock, malgré quelques passages légèrement plus dynamiques.

ERIC GALES: The bookends

Blues, USA (Provogue, 2019) – sorti le 8 mars 2019

Pour les amateurs, Eric Gales est tout sauf un inconnu. Ce guitariste américain qui sévit depuis toujours publie, avec The bookends, son 18ème album depuis 1991, que ce soit en solo ou en formation variées, avec notamment Doug Pinnick. Il a également à son compte un incalculable nombre de collaborations. The bookends débute avec un triptyque que Gales aurait pu reproduire tout au long des 10 chansons de l’album: instrumental, blues et du blues funky et groovy. Mais non, il s’amuse avec tout, des sons beatbox, de la guitare aérienne, de la ballade, avant de revenir vers le blues qui se joue dans les bars enfumés (il y en a encore?) ou d’autres choses plus foncièrement rock, toujours avec sa voix chaleureuse et très mélodieuse. Jamais Eric Gales ne se répète sur cet album sinon magistral en tout cas entraînant et vivant.

Gary HOEY: Neon highway blues

Blues, USA (Provogue, 2019) – Sorti le 15 mars 2019

Il y a bientôt trois ans, Gary Hoey revenait avec un Dust and bones de superbe facture (Cf. la chro). Neon highway blues, son nouvel opus, transpire toujours autant de ce blues qui le tient tant à coeur et s’éloigne des grosses influences sudistes d’alors. Pour se concentrer sur les tripes, les guitares qui pleurent. Sa voix, toujours aussi chaleureuse, nous emporte dans les tréfonds du sud des USA. Un voyage sonore qui se fait les yeux fermés. L’amour est ici la première des préoccupations de Gary, puisque pas moins de 7 titres y font référence d’une manière ou d’une autre. Et chacun a sa propre identité. Le très enjoué Your kind of love suit un Mercy of love plus langoureux. Bottleneck et batterie qui frappe au rythme cardiaque sont de mise. Les invités (Eric Gales, Josh Smith, Ian Hoey, Lance Lopez) apporte chacun une couleur supplémentaire. Impossible encore une fois de ne pas se trémousser au son de ces invitations à bouger. Essayez pour voir avec Still believe in love et ses accents 60’s… On note ici et là quelques influences de Gary Moore (Almost heaven, superbe instrumental). Une nouvelle belle réussite.

Reese WYNANS and friends: Sweet release

USA, Blues (Provogue, 2019) – Sorti le 1er mars 2019

Douce sortie… Reese Wynans, ce nom vous est peut-être étranger. Ce claviériste américain, né en 1947, s’est distingué par sa participation au milieu des 70’s à Captain Beyond, et plus encore celle, plus longue et fructueuse, avec Double Trouble, groupe de rock sudiste aux influences country. Depuis, il n’a jamais eu de cesse de composer, d’enregistrer, de collaborer. Il revient aujourd’hui avec Sweet realease, un album qu’il a enregistré avec… plein d’amis. Le résultat est à la hauteur des espérances, car le bonhomme, le blues, il le vit, il l’a dans la peau. Imaginez un peu: un liste d’invités longue comme un générique de film, avec, dans le désordre, Warren Haynes, Sam Moore, Jack Pearson, Kenny Wayne Shepperd et j’en passe… Chacun des 13 morceaux transpire cet amour du blues, de la soul et de la country, des USA et de ses immenses décors de far west. Dès Crossfire, l’esprit des Blues Brothers plane, rapidement suivi de cet esprit gospel qu’on pourrait retrouver au cours d’une messe dans le sud des USA. Du blues, du feeling, de l’amour… C’est tout ce que contient cet album enjoué et entraînant. Amoureux du genre, ne passez pas à côté!

Walter TROUT: Survivor blues

Blues rock, USA (Provogue, 2018) – sorti le 25 janvier 2019

Quel plaisir de retrouver Walter Trout pour un nouvel album studio. Survivor blues débute avec Me, my guitar and the blues planant qui met en avant un musicien à fleur de peau. Totalement bluesy, évoquant par instant le regretté Gary Moore dans son jeu, Trout semble indiquer la voie qui va suivre. Pourtant, non, car dès Be careful how you vote, il se fait plus rock et direct, légèrement engagé aussi. On aurait sans doute apprécié un peu plus de prise de risque das les paroles assez répétitives et convenues (« Attention pour qui tu votes à chaque élection car celui que tu choisis pourrais bien te laisser tomber », on a lu mieux, non?) Mais peu importe au final, car Trout a la guitare qui démange et fait tout pour se soulager, passant d’une énergie à une autre avec un chant soul et sensible. on apprécie le duo avec Sugaray Rayford, autre bluesman américain à la voix en or (Woman don’t lie).  Tout au long de cet album Trout alterne blues, rock et soul, émotion et énergie. Please love me, Red sun, It takes time sont un coup de pied aux fesses, tandis que Nature’s disappearing, Something inside of me ou Out of bad luck sonnent plus comme une douce et tendre caresse. Voila donc un album qu’on écoute avec un réel plaisir, tendrement enlacés au coin du feu.

Beth HART: Live at the Royal Albert Hall

Blues / soul, USA (Provogue, 2018) – sorti le 30 novembre 2018

Comme son ami Joe Bonamassa, Beth Hart est un bourreau de travail. On se demande quand elle arrête de jouer, de tourner, et de publier des albums. Ce Live at the Royal Albert Hall est un double qui n’a rien de commun avec son précédent live (Front and center – Live from New York city) également paru l’an dernier. 2 live en moins d’un an, il faut pouvoir le justifier… Ici, Beth nous colle le frisson dès le morceau introductif, As long as I have a song, chanté a capella avant d’annoncer que ce soir, sa mère (dont elle parlera tout au long du concert) est dans la salle avec un enthousiasme et un amour non feints, tout comme lorsqu’elle évoque sa défunte sœur en présentant Sister heroin. Le blues électrique arrive juste après avec un For my friends explosif. La dame chauffe le public, l’invite à se lever et à bouger, interagit en permanence… Beth Hart est sur scène comme un poisson dans l’eau. Les décibels et le rythme en plus. Je ne rentrerai pas dans le détail de sa performance qui reste simplement bluffante, impressionnante. Quelle énergie! Et quelle voix! Blues à souhait, parfois miaulante et surprenante, Beth Hart parvient à surprendre à chaque instant. Les 23 chansons de ce double album filent à belle allure, entraînant dans leur sillage le public, et l’auditeur n’ayant pas assisté à ce concert donné dans la célèbre salle londonienne le 4 mai 2018. Concert pour lequel Beth Hart (chant, piano, guitare et basse acoustique) était entourée de Jon Nichols (guitare) Bob Marinelli (basse) et Bill Ransom (batterie et percussion), compagnons qu’elle présente au fur et à mesure de ce show, plus rock et blues, moins jazzy aussi, que le précédent live. Même si cet album est sorti en fin d’année dernière, il est toujours temps de le découvrir et de, simplement, prendre une nouvelle leçon de blues live… Imparable!

JOE BONAMASSA: British blues explosion live

Blues Rock, USA (Provogue, 2018)

Mais il ne s’arrête jamais, le gaillard! Studio, live, collaborations diverses… Joe Bonamassa passe le plus clair de son temps à jouer au point qu’on peut se demander s’il a d’autres centres d’intérêts. Il joue. Pour son plaisir, et celui de partager. Et pour le nôtre, aussi. Car loin de Joe l’idée de se répéter, de se reposer sur son répertoire, pourtant déjà très riche. Ici, avec British blues explosion live, Joe nous propose non pas un double album live, mais un double album live hommage aux grands du genre. Il se fait plaisir en reprenant du Jeff Beck, Eric Clapton, Jimmy Page… Ce disque a été capté lors de son concert donné le 7 juillet 2016 à Londres. Pas de lézard, le son est irréprochable, tout autant que l’interprétation de ces 14 titres qu’on souhaiterait entendre s’étirer encore et encore… Est-il utile de se plonger dans le détail de ce disque, d’extraire un morceau plutôt qu’un autre? Non, car les amateurs du guitariste savent qu’ils peuvent, les yeux fermés, se procurer l’un, l’autre ou la totalité des formats de ce British blues explosion live: double CD, DVD, Blu-ray ou même triple vinyle bleu-blanc-rouge. Pas de cocorico ici, non, non… il s’agit bien des couleurs du drapeau britannique, pour honorer l’héritage rock et blues que laisse ce pays. Un must, à consommer sans modération.